Rappel du premier message :La journée d'actions du 20 novembre 2008 pour la défense de l'éducation est un franc succès. Un taux élevé de grévistes de la maternelle à l'université, du public comme du privé. Des lycéens et des étudiants qui ont bien répondu présent alors qu'aucun mouvement n'a réellement commencé. On notera des cortèges de jeunes bien garnis ainsi qu'une détermination et une bonne humeur au rendez-vous, une vingtaine de lycées ont été bloqués.Mais maintenant, que doit-on faire ?Quelques pistes : les professeurs commencent à réfléchir à une grève reconductible. Elle pourrait avoir lieu début décembre (notez le conditionnel). Cependant pour l'heure, ils ne vont pas bouger.
les étudiants sont en vacances dans trois semaines. Aucun signe ne laisse à penser qu'ils pourraient se mobiliser avant janvier, même si des AG d'informations ont lieu dans toutes les universités et que les syndicats semblent prêts à mobiliser leurs troupes.
les lycéens étaient en nombre dans la rue le 20 novembre, jour de grève des professeurs et donc facilitant les défilés. Ils sont en grève dans 4 semaines. L'information faite sur la réforme (qui n'est d'ailleurs pas concrétisée) n'est pas homogène sur tout le territoire. Les coordinations se reforment petit à petit
A titre personnel, en prenant l'exemple nantais et les informations sur les autres villes qui sont déposées sur ce forum,
je considère qu'un mouvement lycéen ne peut pas prendre forme avant les vacances de Noël. C'est donc un constat mitigé voire pessimiste de ma part, quand vous connaissez ma volonté de mobilisation. Les facteurs d'un tel mouvement, qui ne peut pas rater, ne me semblent pas réunis. En nous mobilisant fortement maintenant, nous risquons de perdre toutes nos forces en nous épuisant, sans le soutien des autres corps de l'éducation. Gardons notre motivation, continuons à informer nos camarades par les traditionnels tractages, affichages (mise en place d'un point info), mais aussi par l'organisation de conférences/débats sur les conséquences des suppressions de postes et de la réforme du lycée (en vous appuyant sur la réunion du 15 novembre qui peut être le motif d'une réunion compte-rendu).
Si vous le souhaitez vraiment, faites des actions coup de poing symboliques, comme par exemple le
5 décembre avec des débrayages massifs sur toute la France, pour montrer que nous maintenons la pression.
Il me paraît capital de continuer à nous regrouper nationalement, en faisant tourner les informations mais aussi pourquoi pas, en organisation une réunion de coordination nationale. Les syndicats lycéens doivent, malgré leurs divergences, parler d'une seule voix pour ne pas reproduire les erreurs de nos aînés. Les coordinations locales doivent se réunir régulièrement, élargir leurs cercles et informer les médias locaux et les revendications.
Ainsi, nous pourrons bouger massivement à partir de la rentrée de Noël, même si le risque de coupure existe bel et bien.
Ça me paraît être la stratégie de calendrier la plus cohérente si nous souhaitons un mouvement très vaste, intercatégoriel et même interprofessionnel, dans la durée. Ne nous embarquons dans un mouvement mort-né, nous n'avons pas le droit à l'erreur. En attendant janvier, ne restons pas les bras croisés puisque nous sommes déterminés à obtenir beaucoup !
J'attends vos propositions de calendrier, vos critiques et les décisions prises localement.