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 Darcos tire le bilan de l'année 2007/2008 et répond aux manifestants

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Masculin Nombre de messages : 9064
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Darcos tire le bilan de l'année 2007/2008 et répond aux manifestants Empty
MessageSujet: Darcos tire le bilan de l'année 2007/2008 et répond aux manifestants   Darcos tire le bilan de l'année 2007/2008 et répond aux manifestants Icon_minitimeJeu 17 Juil - 14:01

Dans un tribune dans le journal Le Monde, Xavier Darcos (notre bien aimé ministre) tire le bilan de l'année écoulée et en profite pour répondre aux manifestants. Je vous propose de lire ces propos et de réagir ! N'est-ce pas un peu tôt de crier victoire face à nous ?

Citation :
Le sarkozysme est l'allié de l'école, par Xavier Darcos
LE MONDE | 17.07.08 | 13h26 • Mis à jour le 17.07.08 | 14h46

Peut-on être sarkozyste et aimer l'école ? De pétition en cortège, de défilé rituel en occupation d'école, les détracteurs de la politique gouvernementale ont désespérément tenté d'apporter une réponse négative à cette question, avec des arguments qui m'ont souvent laissé perplexe. Veut-on apprendre aux élèves du primaire à lire, à écrire et à compter ? C'est pour les empêcher de penser, entonnent en choeur les pédagogistes, qui réclament d'urgence le statu quo. Propose-t-on, pour lutter contre les déterminismes sociaux, d'offrir aux élèves en difficulté des stages gratuits de remise à niveau pendant les vacances scolaires, autrefois réservés aux enfants des milieux les plus aisés ? C'est pour mieux les stigmatiser, affirment sans rire les élus socialistes, certains n'hésitant même pas à s'y opposer. Recueille-t-on l'adhésion massive des familles sur les réformes engagées ? Une infamie ! lit-on, dans ces pages mêmes, sous la plume de ceux qui invoquent sans modération l'esprit de Munich ou la Saint-Barthélémy. Et pourquoi pas Gilles de Rais ?

Une fois passées la protestation systématique, l'indignation de circonstance et l'outrance rituelle, quel bilan peut-on faire de cette année scolaire ? Celui d'un système éducatif bien moins monolithique et rétif au changement que ne voudraient nous le faire croire les sempiternels pétitionnaires qui prétendent l'incarner. Je n'en citerai que trois exemples.

Premièrement, la réactivité de la communauté éducative a permis de mettre en oeuvre, en moins d'un an, une réforme complète de l'école primaire qui concerne 55 000 écoles, 380 000 enseignants et 5 millions d'écoliers. Dès la rentrée, de nouveaux programmes entreront en vigueur. Ils font une place plus importante aux savoirs essentiels liés à la lecture, à l'écriture et au calcul. Les parents pourront en suivre l'avancée grâce aux 4,5 millions de guides qui leur seront remis à la rentrée. Un traitement systématique de l'échec scolaire sera proposé grâce aux deux heures hebdomadaires qui seront consacrées au soutien des élèves en difficulté, et grâce aux stages gratuits de remise à niveau qui sont désormais proposés durant les vacances scolaires aux élèves de CM1 et de CM2.

Deuxièmement, notre système éducatif a su remettre en question le fonctionnement absurde de la carte scolaire. Désormais, la règle est celle de la liberté de choix de l'établissement d'inscription. Une régulation, par des critères précis et transparents, intervient lorsque la capacité d'accueil de l'établissement ne permet pas de satisfaire toutes les demandes. Les boursiers sociaux et les boursiers au mérite sont les premiers bénéficiaires de cette liberté nouvelle, qui n'est plus réservée à une minorité de passe-droits. Nous avons pris soin de maintenir à l'identique les moyens des établissements qui perdent des élèves. Comment peut-on continuer à affirmer que la suppression de la carte scolaire crée des ghettos scolaires, alors qu'elle en ouvre justement les portes ?

Troisièmement, j'ai pu constater que la maturité des lycéens permettait d'ouvrir, en toute franchise, un débat sur l'avenir du lycée. On aurait voulu qu'ils se contentent de porter des pancartes et de réciter des slogans rédigés par d'autres. Ils se sont révélés responsables, ouverts au dialogue et désireux de parler de la qualité des enseignements. La moitié des lauréats du baccalauréat de cette année échouera au cours des deux prochaines années : m'interdira-t-on de poser la question du fonctionnement du lycée, et, par exemple, de la filière scientifique, qui sélectionne les élèves davantage qu'elle ne les oriente ? Faudrait-il feindre de ne pas remarquer les résultats de la série économique et sociale au baccalauréat cette année, ou nier l'étiolement de la filière littéraire ? La "stratégie de Lisbonne" consacre la nécessité d'élever les qualifications : nous devons transformer le lycée pour y parvenir. Napoléonien, le lycée doit l'être dans son lien historique avec l'université. Mais il ne saurait le demeurer dans son organisation : ce sont les lycéens eux-mêmes qui le disent. Les lycéens de 2008 sont beaucoup plus mûrs que ne l'étaient leurs prédécesseurs. Ils sont plus lucides aussi, comme le montrent leurs demandes : plus d'encadrement, plus de soutien, plus d'aide à l'orientation.

Le monde enseignant est militant, facilement réactif, mais c'est lui qui conjure la fatalité sociale. Le projet éducatif de Nicolas Sarkozy a la même ambition. En affirmant la nécessité de donner plus à ceux qui ont moins, en n'hésitant pas à rompre avec des principes et des pratiques obsolètes, en rétablissant les valeurs du travail, de l'effort et du mérite, le président a réconcilié le projet politique et le projet scolaire autour d'une même vision du progrès partagé.

Depuis des décennies, l'institution scolaire s'en tient à une vision mécaniste du progrès social, comme si les évolutions de la société se résumaient au déplacement de masses d'élèves toujours plus considérables vers des niveaux de scolarisation et de qualification toujours plus élevés, grâce à la suppression progressive des obstacles susceptibles d'entraver la longue cohorte des générations scolaires de l'école primaire au collège, du collège au lycée, du lycée à l'université. Il faut se féliciter, bien sûr, de ce que notre société ait réussi la massification de son école. Mais massification n'est pas démocratisation. Et il n'est pas interdit de poser la question de la place qui revient aux personnes (l'élève, le maître, les familles) dans cette vision globale.

L'élève, d'abord. Les pédagogistes ont voulu le placer au centre du système éducatif, comme s'il fallait déduire de sa faculté d'apprendre, de comprendre et de restituer des savoirs, une forme de prescience égale au savoir du maître. Dans une telle conception, l'enfant n'a plus qu'à se laisser emporter par la dynamique scolaire qui, au gré des circonstances, l'entraînera vers une filière de qualification ou le laissera s'échouer parmi les 150 000 élèves qui sortent chaque année du système éducatif sans qualification ni diplôme. La réussite d'un élève, pourtant, n'a rien de mécanique. Elle résulte du savoir-faire de ses enseignants, des efforts qu'il produit, de la stabilité et du soutien qu'il reçoit dans son environnement familial et social. Autrement dit, chaque élève est un cas singulier. Aussi la personnalisation de l'enseignement voulue par Nicolas Sarkozy est une véritable révolution pédagogique et sociale, puisqu'elle permet de donner plus à ceux qui ont moins. Plus aux élèves de l'école primaire, avec les deux heures hebdomadaires et les stages gratuits de soutien personnalisé. Plus pour les collégiens, avec les deux heures quotidiennes d'accompagnement éducatif permettant de faire ses devoirs, de mener une activité culturelle ou une pratique sportive. Plus pour les lycéens des 200 lycées les plus en difficulté, dont les élèves pourront bénéficier d'un accompagnement personnalisé et de cours de soutien pendant les vacances scolaires.

Le maître, dont on a peu à peu affaibli la fonction et rabaissé le prestige. Il a connu la défiance, l'absence de reconnaissance, il a vu ses cris d'alarme détournés au service de slogans corporatistes. Les professeurs sont libres désormais de leurs méthodes, à partir du moment où ils en obtiennent des résultats. Ils ont reçu cette année, avec l'injection massive d'heures supplémentaires, l'équivalent de 1 milliard d'euros de pouvoir d'achat. Ceux qui accepteront de réaliser trois heures supplémentaires annuelles recevront, dès la rentrée prochaine, une prime de 500 euros. De même, une prime substantielle sera versée, cette année, aux enseignants récemment titularisés, prélude à la revalorisation des carrières qui accompagnera la réforme du recrutement.

Les familles, enfin, ont toute leur place au sein de la communauté éducative. Je veux rétablir le consensus qui les unit à l'école républicaine loin des arrière-pensées partisanes auxquelles voudraient les associer certains de ceux qui prétendent parler en leur nom. Elles ont désormais le droit de choisir leur établissement scolaire, dont elles pourront connaître les performances, et elles suivront les progrès réalisés en classe par leur enfant, grâce au livret qui leur sera remis à la rentrée, en primaire.

Assumer la liberté des élèves d'aller à leur rythme vers la réussite ; reconnaître et valoriser le mérite des enseignants ; accroître la place des parents au sein de la communauté éducative : sur ces trois ruptures majeures repose la réforme du système éducatif voulue par le président de la République. En rappelant que le vrai progrès social est celui qui assure la réussite de tous sans exception, Nicolas Sarkozy a levé le tabou d'une école qui a trop longtemps fermé les yeux sur ses échecs. Au fond, en dépit des caricatures entretenues par une minorité marginale, la France commence à comprendre que le sarkozysme est le meilleur allié de la cause de l'école.

Xavier Darcos est ministre de l'éducation nationale.

>>http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/07/17/le-sarkozysme-est-l-allie-de-l-ecole-par-xavier-darcos_1074413_3232.html#xtor=RSS-3208
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MessageSujet: Re: Darcos tire le bilan de l'année 2007/2008 et répond aux manifestants   Darcos tire le bilan de l'année 2007/2008 et répond aux manifestants Icon_minitimeJeu 17 Juil - 16:13

Que du blabla la dedans ^^, avec des supers mots et formulation ou les gens comprennent pas grand chose. Il aurait pu faire plus simple...
En tous cas 13 500 postes supprimés encore cette année, et on va voir apparaitre la réforme du collége cette année, il a commencer avec le primaire, cette année le collége aprés sa sera le lycée, puis les études supérieures ?

Qu' en est il du bac pro 3 ans du bep a t' il définitivement lacher cette réforme ? ( je ne pense pas ... )
Et les Bac généraux, a non c' est pour 2010 ^^.

A mon avis, c' est pas tout de dire qu 'on est pas content mais faudrai crée de groupe de travail qui propose quelque chose de concret... et faire un dossier.
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