Accueil des élèves en primaire

Un petit point sur les syndicats qui négocient et le gouvernement qui en profite. La régression sociale par la perte progressive des acquis continue...

Citation :: Xavier Darcos va amender le projet de loi sur le droit d'accueil des élèves en primaire les jours de grève de façon à ce que les enseignants grévistes puissent se déclarer autrement qu'individuellement, affirme-t-il dans une lettre adressée à la CFDT.

"Je vous fais part de mon accord pour que soit amendé l'article du projet de loi" sur le droit d'accueil des élèves les jours de grève dans les écoles publiques, qui doit être discuté au Sénat à partir du 25 juin, dit le ministre de l'Education dans cette lettre adressée à François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, transmise à la presse.

Jusqu'ici, le projet de loi prévoit que lorsqu'un préavis de grève a été déposé, "toute personne exerçant des fonctions d'enseignement dans une école maternelle ou élémentaire publique informe l'autorité administrative, au moins 48 heures avant, de son intention d'y prendre part".

Il s'agit donc d'une déclaration individuelle.

"Je suis ouvert à ce que les modalités de l'information préalable requise pour permettre aux communes d'organiser l'accueil des enfants puissent être définies dans le cadre d'un dialogue avec les partenaires sociaux", écrit le ministre.

Selon lui, une disposition sera ajoutée au projet "permettant à l'Etat" et aux syndicats "de s'entendre sur les modalités selon lesquelles ces déclarations préalables sont portées à la connaissance de l'autorité administrative", ajoute-t-il.

Autrement dit, il s'agit "d'aboutir, par la négociation à une déclaration collective", a expliqué à l'AFP Thierry Cadart (Sgen-CFDT).

"L'idée est de donner un chiffre global du nombre de grévistes à la commune", a-t-il ajouté, par exemple le fait qu'une école X aura, le jour de la grève Y enseignants en grève.

En revanche, le délai de 48 heures ne change pas.

"La forme de cette déclaration est à imaginer", a précisé l'entourage du ministre, ajoutant qu'elle pourrait être définie soit au cours de la négociation préalable à un dépôt de préavis de grève (procédure d'alerte) lors d'un conflit ou bien dans le cadre d'un accord-cadre.

"Je ne désespère pas d'aboutir à une négociation en dehors de la procédure d'alerte", a affirmé M. Cadart.

En outre, le ministre précise que le décret d'application de la loi "fera l'objet d'une concertation approfondie" avec les syndicats.

La CFDT a salué dans un communiqué "l'ouverture du ministre", estimant qu'il s'agit d'un "signe fort de volonté de dialogue social".

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C'est toujours drôle de constater les points sur lesquels le ministre veut bien négocier. Des phrases comme "La forme de cette déclaration est à imaginer" veut tout dire. On touche pas au fond, mais vous pouvez choisir où mettre les virgules.

Quand à la réaction de la CFDT, je me contenterai de dire qu'ils sont plus que bons (pour arriver à faire croire qu'ils défendent les intérêts des travailleurs bien sûr !)

Mais voilà, c'est le discours des extrémistes de la Ligue (dont je suis) ou de SUD. Autant dire que nous sommes très dangereux ^^. Il serait bon d'ajouter Vive l'Autogérance !

Vive l'Autogérance !

Citation :: Quand à la réaction de la CFDT, je me contenterai de dire qu'ils sont plus que bons (pour arriver à faire croire qu'ils défendent les intérêts des travailleurs bien sûr !)

Ca ne marche pas avec tout le monde pour autant. Et ils finiront pas prendre un revers bien mérité quand les salariés auront compris leur politique. Malheureusement, comme ça risque de prendre du temps, il sera trop tard. Donc avant d'en arriver là on doit faire le travail nous même Neutral

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