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| Les services publics qui vont sauter | |
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Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Les services publics qui vont sauter Dim 8 Juin - 19:08 | |
| Une série d'articles sur ce qu'on nous cache mais qui va bel et bien nous compliquer la vie : - Citation :
- Ces services publics rayés de la carte
Stéphanie Benz et Danièle Licata - 30/05/2008 00:00 - L'Expansion
Espérant économiser 10 millards d'euros par an, l'Etat rationalise à l'emporte-pièce. ça grince dans les régions perdantes...
La succursale de la Banque de France, la gare de fret, la comptabilité publique et la direction des impôts, le bureau de dédouanement, des écoles, la chambre de commerce, et maintenant le tribunal de grande instance, le tribunal de commerce et probablement les prud'hommes : la liste des services publics fermés ou restructurés à Saint-Dié-des-Vosges, 20 000 habitants, n'en finit pas de s'allonger. « En trois ans, nous avons perdu au moins 150 emplois ! La ville a quasiment été vidée de sa substance administrative. Jamais je n'aurais cru voir ça ! », enrage Christian Pierret, le maire (PS), qui s'attend aussi au départ d'une base logistique de l'armée. « La décision n'est pas officielle, mais les troupes, ici, sont déjà au courant », soupire-t-il.
Et le cas de la « capitale mondiale de la géographie » est loin d'être isolé, comme le montre notre carte. La raison ? Le réaménagement du territoire amorcé ces dernières années connaît une accélération sans précédent depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Rachida Dati, la ministre de la Justice, vient de rayer d'un trait de plume 226 tribunaux et conseils de prud'hommes. La création de « communautés hospitalières de territoire », souhaitée par l'Elysée, condamnera de fait nombre de maternités et de blocs opératoires. Quant à la nouvelle carte militaire, attendue pour la fin du mois de juin, elle devrait semer la désolation dans plusieurs dizaines de villes. Et ce n'est qu'un début !
Toutes ces réformes s'inscrivent en effet dans un ensemble plus vaste au nom barbare, la révision générale des politiques publiques. Lancée l'été dernier, la RGPP vise à passer au crible toutes les dépenses de l'Etat. Objectif : 10 milliards d'euros d'économies par an, notamment grâce au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. D'ores et déjà, plus de 250 chantiers de rationalisation à grande échelle ont été lancés, auxquels il faut ajouter ceux de La Poste et de la SNCF.
« Il faudra plusieurs années avant de parler d'économies », prévient Dominique Conort, contrôleur général des armées. Economies que par ailleurs personne ne s'est donné la peine d'évaluer.
Aujourd'hui, l'heure est plutôt aux dépenses : la réforme de la carte judiciaire, par exemple, est évaluée à 500 ou 600 millions d'euros, tandis que le rapprochement de l'informatique de la Direction générale des impôts et de celle de la comptabilité publique a déjà coûté 200 millions d'euros.
Et ce n'est qu'un début, car les fonctionnaires du fisc toucheront durant plusieurs années une prime de fusion. Les syndicats, de leur côté, doutent de la réussite de ces réorganisations faites, selon eux, à la va-vite : « Les cultures sont très différentes d'une administration à l'autre. Pour qu'un rapprochement aboutisse, il faut beaucoup de dialogue social. Or celui-ci est inexistant », déplore François Fayol, fonctionnaire et secrétaire général de la CFDT cadres.
En attendant, ces réformes mettent le feu au pays tant leur impact territorial est fort. Premières touchées : les villes de moins de 50 000 habitants. « On rassemble tout dans les grosses agglomérations. Justement là où les prix de l'immobilier explosent et où la délinquance augmente : c'est aberrant, il n'y a plus de politique d'aménagement du territoire en France », regrette Gérard Gouzes, maire PS de Marmande (18 000 habitants). Dépité, l'élu aquitain a fait ses comptes : avec la fermeture du tribunal et de la Banque de France, ce sont 200 000 euros de recettes fiscales qui vont s'évaporer et plus globalement 1 million d'euros de manque à gagner. « Faudra-t-il augmenter les impôts locaux pour maintenir les services aux administrés ou fermer la piscine un jour sur deux faute de moyens ? », s'interroge-t-il.
A Commercy (Meuse), le maire PS, Bernard Muller, annonce 20 millions d'euros par an de pertes si la caserne déménage, et la faillite de nombreux commerces. Dans sa bourgade de 7 000 habitants, le régiment d'artillerie et ses 900 salariés comptent pour 30 % de leur chiffre d'affaires !
Mais ce que les communes touchées craignent par-dessus tout, c'est l'effet boule de neige. A l'hôpital de Bourg-Saint-Maurice (7 000 habitants), par exemple, seulement 1 600 opérations et 280 accouchements ont été réalisés en 2006. Une activité faible, qui fait peser des menaces sur le bloc opératoire et la maternité. « Si nos 1200 chasseurs alpins et leurs familles s'en vont, ces services ne résisteront sans doute pas. Et en plus on nous supprimera aussi des classes », soupire-t-on à la mairie. « On est au carrefour de deux logiques opposées : celle de l'Etat qui souhaite rationaliser ses dépenses et celle des territoires qui veulent augmenter leur attractivité », s'inquiète Jacques Pélissard, président de l'Association des maires de France.
Ces élus ont d'autant plus de mal à trouver des parades qu'ils sont souvent mis devant le fait accompli. « Il n'y a eu ni information préalable ni négociation », s'emporte Bruno Bourg-Broc, de la Fédération des maires des villes moyennes. Michel Vergnier, maire PS de Guéret (Creuse), en sait quelque chose. Avec les militaires du coin, il avait préparé à l'intention du ministère des propositions pour préserver sa base de matériel : « On m'a envoyé un courrier me remerciant de la qualité de mon dossier, et c'est tout », regrette-t-il. Liliane Faure (PS), à Montbrison, dans la Loire, n'est pas mieux lotie : son tribunal de grande instance va être supprimé, et sa demande de réhabilitation du service de réanimation de l'hôpital a été retoquée par le ministère.
Malgré la multiplication des comités de défense des usagers, le vrai combat, pour les élus, consiste désormais à obtenir des compensations. A Millau, par exemple, frappé par la suppression de la Banque de France, du TGI et du train de nuit pour Paris, le nouveau maire, Guy Durand (PS), a trouvé une solution : récupérer une partie des services du conseil général, concentrés à Rodez, à l'autre bout du département. Seulement voilà, dans la capitale de l'Aveyron, sa démarche ne suscite guère d'enthousiasme...
Retour à Saint-Dié-des-Vosges. Déjà échaudé par des restructurations douloureuses, Christian Pierret est bien décidé à ne plus se laisser faire. Dès les premières rumeurs de réforme de la carte judiciaire, il a donc sollicité l'aide de l'Etat : « Il faut qu'on nous aide à rebondir. J'ai besoin d'un cofinancement pour la création de zones d'activités, de pépinières d'entreprises et pour l'installation du haut débit. » Grâce à sa réactivité, son dossier est un des premiers à avoir été transmis à Matignon et au secrétariat d'Etat à l'Aménagement du territoire. Le gouvernement planche en effet sur les moyens d'aider les villes le plus frappées, comme sa commune. Mais, selon nos informations, ces mesures d'accompagnement seront réservées à une trentaine au maximum.
De son côté, le ministre de la Défense, Hervé Morin, s'est d'ores et déjà publiquement engagé. Il espère obtenir un doublement de la dotation annuelle du Fonds pour les restructurations de défense. Mais, même avec 60 millions d'euros par an, toutes les communes ne seront pas servies. Alors les laissés-pour-compte n'auront plus qu'à espérer « le plan B », c'est-à-dire, selon son cabinet, l'abandon de certains projets de fermeture. Et rien n'est perdu dans ce dossier très politique puisque c'est Nicolas Sarkozy lui-même qui aura le dernier mot.
Saumur craint d'être privé de TGV Touché par la fermeture de la succursale de la Banque de France, par l'arrêt des activités chirurgicales de l'hôpital, et bientôt par la fermeture de ses tribunaux de grande instance et de commerce, Saumur s'inquiète pour sa desserte TGV : le contrat qui lie la ville et la SNCF doit être renégocié.
Briançon s'apprête à fermer sa caserne Après le tribunal d'instance et le conseil des prud'hommes, Briançon risque de perdre sa caserne. Ce départ s'inscrit dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) et du livre blanc sur la défense, qui sera publié à la fin de juin. En attendant, le maire, Alain Bayrou (UMP), ne baisse pas les bras. Il vient de défendre auprès d'Hervé Morin, le ministre de la Défense, le projet de création d'un Centre interarmées européen d'entraînement et d'aguerrissement en montagne.
Fusion clinique-hôpital en vue à Abbeville Abbeville et ses 25 000 habitants comptent encore une clinique et un hôpital, chacun dotés de services de chirurgie. Mais plus pour très longtemps : le regroupement des deux établissements sur un seul site est à l'étude, « afin de pouvoir préserver à terme au moins un bloc opératoire dans la commune », souligne-t-on à la mairie, où l'on déplore déjà la fermeture de la succursale de la Banque de France et celle du tribunal de grande instance, programmée pour 2010.
Marmande bientôt sans tribunal Depuis que le tribunal de grande instance de Marmande a été inscrit sur la liste des tribunaux à rayer de la carte, la mobilisation est générale, tant du côté des avocats que de celui des juges, qui déplorent le manque de concertation avec le ministère de la Justice. Pour le maire, Gérard Gouzes (PS), le tribunal fonctionne bien et juge vite. De plus, en 2009, l'Etat n'aurait plus eu de loyer à payer.
Vesoul peut dire merci à son maire Un hôpital en construction, un palais de justice qu'il faut agrandir, une nouvelle plate-forme industrielle de traitement du courrier... A l'heure où nombre de villes moyennes sont frappées par la réorganisation des services de l'Etat, Vesoul, 19 000 habitants seulement (35 000 avec l'agglomération), s'en sort bien.
Heureux hasard ? Pas vraiment. L'exemple de la préfecture de la Haute-Saône, située à 49 kilomètres de Besançon, le montre : pour éviter d'être sacrifié sur l'autel de la réduction des dépenses publiques, mieux vaut anticiper et surtout... avoir un maire influent. « Nous avons engagé la restructuration hospitalière il y a déjà presque dix ans, en fusionnant notre hôpital avec ceux des villes voisines de Lure et de Luxeuil-les-Bains », se félicite l'édile vésulien, Alain Joyandet. L'ex-député, ami de longue date de Nicolas Sarkozy, raconte être allé lui-même à plusieurs reprises au ministère de la Santé pour défendre son service de chirurgie et sa maternité.
« Le fait qu'il ait été président de la Commission supérieure du service public des postes et télécommunications nous a aussi aidés à préserver la direction départementale de La Poste et, surtout, le centre de tri, dont l'activité devait être transférée à Besançon », reconnaît-on à la mairie. L'actuel secrétaire d'Etat à la Coopération a également su plaider sa cause place Vendôme : alors que le tribunal de commerce et les prud'hommes étaient menacés, Vesoul va finalement récupérer l'activité des tribunaux de Lure et de Luxeuil-les-Bains...
S.B.
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/ces-services-publics-rayes-de-la-carte_154579.html
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/ces-services-publics-rayes-de-la-carte_154579.html?pg=2
Ce qui se prépare dans les administrations...
Stéphanie Benz et Danièle Licata - 30/05/2008 12:25 - L'Expansion.com
Hôpitaux : 131 villes mencées D'après une étude réalisée par les présidents de commission médicale d'établissement (CME) que L'Expansion a obtenue en exclusivité, 122 services de chirurgie et 28 maternités seraient menacés à court terme. Situés dans des petites villes, ils comptent moins de 410 accouchements et 1 800 opérations par an : « Ces chiffres correspondent à l'activité relevée dans les 90 établissements restructurés depuis 1997 », explique Francis Fellinger, un des auteurs de l'étude. Selon cet expert, ces fermetures ne nuisent pas aux populations concernées. Bien au contraire : avant les fermetures, le taux de mortalité en chirurgie y était en moyenne plus élevé qu'ailleurs. Mieux : les hôpitaux restructurés gagnent des emplois, car ils ouvrent de nouveaux services (gériatrie...). Seule exception, la fusion d'un petit et d'un gros établissement dans le cadre d'un centre hospitalier intercommunal. Une formule proche des « communautés hospitalières de territoire » que le gouvernement veut créer. « Dans ce cas, le petit est souvent perdant », note Francis Fellinger.
Tribunaux : 269 villes touchées Malgré la colère des élus, des magistrats et des avocats, 178 tribunaux d'instance, 23 tribunaux de grande instance, 55 tribunaux de commerce et 63 conseils de prud'hommes vont disparaître d'ici à 2011. Officiellement, cette réforme n'est pas destinée à faire des économies, mais « à utiliser les moyens de la justice de façon plus rationnelle », selon Guillaume Didier, le porte-parole de Rachida Dati.
Direction départementale de l'équipement et de l'agriculture : au moins 100 villes concernées L'idée de fusionner les services départementaux de l'équipement et de l'agriculture date des années 80. Mais il aura fallu attendre... 2007 pour que les premières expérimentations aient lieu. Objectif : favoriser les synergies entre des services aux compétences devenues très proches depuis la décentralisation de la gestion des routes. Ce rapprochement devrait être généralisé d'ici à 2010.
Chambres régionales des comptes : de 16 à 18 villes menacées « Tout le monde sait que nombre de chambres régionales des comptes n'ont pas la taille critique pour un fonctionnement optimal », a déclaré Philippe Séguin, le premier président de la Cour des comptes, fin février. A l'étude : la répartition des effectifs des 24 chambres au sein de 6 à 8 grandes entités interrégionales.
Sous-préfectures : au moins 65 villes menacées Depuis Poincaré en 1926, plus personne n'a osé s'attaquer à la carte des sous-préfectures. Pourtant, son « adaptation à l'évolution des besoins » est bien inscrite au menu de la RGPP - et, en l'occurrence, les besoins diminuent, avec le transfert des cartes grises aux garages et celui des papiers d'identité aux mairies. Un rapport paru en 2006 envisageait déjà la suppression de 65 à 137 sous- préfectures. Si le ministère ne reprend pas ces chiffres à son compte, Michèle Alliot-Marie a d'ores et déjà demandé aux préfets de région de lui indiquer, d'ici à l'automne, quelles fermetures étaient envisageables.
DASS : au moins 74 villes concernées Pour améliorer la gestion de la santé, trop cloisonnée entre les services de l'Etat et ceux de l'assurance-maladie, le gouvernement veut créer des « agences régionales de santé ». Ces structures regrouperont divers organismes régionaux ainsi qu'une bonne partie des effectifs des directions départementales des affaires sanitaires et sociales, qui devraient donc déménager vers les capitales régionales.
Anpe et Assedic : 1469 agences concernées Autre serpent de mer, le projet de fusion de l'ANPE et des Assedic est cette fois bien engagé. Si son but affiché est d'améliorer le service rendu aux chômeurs, il n'en reste pas moins que le gouvernement en attend aussi des économies. Elles pourraient provenir de la refonte du maillage territorial (827 agences locales de l'ANPE et 642 antennes Assedic).
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/ce-qui-se-prepare-dans-les-administrations_154779.html
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| | | Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Les services publics qui vont sauter Dim 8 Juin - 19:09 | |
| - Citation :
... Et ce qui se trame dans les entreprises publiques
Stéphanie Benz et Danièle Licata - 30/05/2008 12:42 - L'Expansion.com
Armée : 6 000 emplois par an supprimés Fin juin, la future carte militaire sera enfin dévoilée. D'ici à 2012, les 450 implantations devraient se transformer en 90 bases de défense. Un nouveau service interarmées de soutien mutualisera les besoins. Car le budget de l'armée ne sera pas augmenté (37 milliards d'euros). Ce qui est acquis : 1 militaire sur deux partant à la retraite ne sera pas remplacé, soit 6 000 postes en moins par an.
Gendarmerie et police nationale : 10 000 emplois en moins d'ici à 2011 La réorganisation des services de police a déjà commencé. « Elle a entraîné la fermeture d'une trentaine de bureaux », constate Laurence Wittek, capitaine de police. Mais le plus gros reste à venir avec la fusion de la police et de la gendarmerie en janvier 2009. « La guerre des polices menace », avertit Jean-Jacques Manach, secrétaire général de la Fédération CFDT des établissements et arsenaux de l'Etat. En effet, le document de travail émanant du ministère du Budget préconise la suppression d'ici à 2011 de 10 000 emplois dans les deux maisons.
Douanes : 220 emplois supprimés dès 2008 « La première phase de modernisation est terminée. Elle s'est soldée par la fermeture d'un tiers des brigades terrestres et aéromaritimes entre 2004 et 2005. Plus de 100 bureaux ont baissé le rideau », explique Jérôme Fournel, directeur général des douanes et des droits indirects. La deuxième phase est en route. D'abord, parce que la Suisse entre dans l'espace Schengen, entraînant la disparition des brigades de surveillance des frontières. Ensuite, parce que le dédouanement se modernise. Depuis la mi-2007, les entreprises accèdent au formulaire en ligne.
Impôts : 800 trésoreries ont disparu La fusion de la Direction générale des impôts (DGI) et celle de la comptabilité publique (DGCP) obligera 135 000 fonctionnaires à travailler ensemble. Se profilent ainsi des économies d'échelle. 800 trésoreries ont déjà disparu du paysage fiscal. A terme, celles qui emploient moins de 7 personnes seront condamnées.
Banque de France : 83 succursales ont fermé La première phase de la restructuration s'est achevée en 2006 avec la fermeture de 83 succursales. L'heure est aux retours d'expérience, avant peut-être de nouvelles mesures.
SNCF : des centaines de gares menacées « Le projet de dématérialisation du titre de transport, en 2009, aboutirait à la suppression de 4 000 postes de vendeurs sur 8 000 », affirme Didier Fontaine, secrétaire fédéral de Sud-Rail. Et la direction a annoncé que les gares dont le chiffre d'affaires est inférieur à 1,5 million d'euros par an devraient disparaître. Même scénario pour le fret. 262 gares ont été supprimées. De source syndicale, 200 autres sont menacées.
Météo France : 60 sites visés La direction de Météo France travaille depuis environ deux ans à une refonte du réseau des centres météorologiques. « D'après nos informations, seuls 40 sites sur la centaine qui existent aujourd'hui seraient maintenus », résume Yannick Mur, délégué du Spasmet-solidaires, premier syndicat de l'établissement public.
La Poste : au moins 60 villes concernées Depuis 2003, La Poste est engagée dans trois grands chantiers. D'abord la refonte de son réseau de bureaux : sur 17 000 « points de contact », plus de 5 000 sont déjà gérés par des mairies ou des commerces, et ce mouvement devrait continuer. Ensuite, la centaine de centres de tri départementaux va être remplacée par 30 à 40 « plates-formes industrielles courrier » mécanisées. « Nous développons d'autres activités pour limiter l'impact des fermetures », souligne-t-on à la direction de La Poste. « Mais même dans ce cas, l'emploi est divisé par deux ou trois », constate Régis Blanchot, de SUD-PTT. Enfin, le nombre de directions départementales et de « plates-formes de soutien logistique » (20 aujourd'hui) diminue aussi.
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/et-ce-qui-se-trame-dans-les-entreprises-publiques_154781.html
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