Mobilisation du Samedi 24 mai !

[center]Une petite pointe d'amertune de pas participer aux manifs du jour ^^ Bref mettez içi vos comptes rendus !

Citation :

Dépêches de l'Education AFP

du Samedi 24 mai 2008

Début de la manifestation des enseignants, lycéens et parents d'élèves à Paris


Plusieurs centaines d'enseignants, de lycéens et de parents d'élèves ont commencé à défiler samedi à Paris pour protester contre la politique éducative du gouvernement et les suppressions de poste, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Le cortège est parti vers 14H30 du jardin du Luxembourg en direction de la place de la République. En tête du cortège, les manifestants tenaient une banderole: "face aux attaques contre le service public d'éducation, pour l'école, les jeunes, les personnels, une politique éducative ambitieuse, des emplois publics et des budgets à la hauteur".

Dans le carré de tête se trouvait Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, Patrick Gonthier, son homologue d'USSA Education, Thierry Cadart, du SGEN-CFDT, Florian Lecoultre, président de l'UNL, ainsi que des dirigeants de la FCPE et de l'Unef.

Jack Lang, ancien ministre de l'Education socialiste, était également présent.

Citation :

Dépêches de l'Education AFP

du Samedi 24 mai 2008

Réforme scolaire: entre 1.500 et 4.000 personnes manifestent à Toulouse


Entre 1.500, selon la police, et 4.000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté samedi matin à Toulouse pour protester contre les suppressions de postes d'enseignants prévues à la rentrée dans l'Education nationale.

Le cortège, qui s'étendait sur un bon km autour de la place du Capitole, siège de l'hôtel de ville de Toulouse, a sillonné les rues dans une ambiance bon enfant sous une pluie fine. En tête de la manifestation, un orchestre avec guitares, percussions et choristes, juché sur une camionnette, donnait le "la" aux lycéns, enseignants et parents d'élèves rassemblés, qui reprenaient chansons et slogans.

De nombreuses banderoles étaient déployées sur lesquelles on pouvait lire: "Non aux EGM (enseignants gouvernementalement modifiés)", "Suppressions de postes et programmes incohérents: +Darkosy+ tu te moques de nous et de nos enfants!", "Professeurs, parents, ensemble contre des réformes inadaptées", a constaté un journaliste de l'AFP.

Beaucoup de manifestants portaient un badge de la Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques (FCPE), première fédération de parents d'élèves.

De nombreuses délégations des fédérations de l'Education, de l'Union nationale lycéenne de Haute-Garonne (UNL31) et du syndicat étudiant Unef étaient présentes dans le défilé.

Venues d'un établissement huppé de Toulouse, deux lycéennes, Sarah et Lorène, avouaient être là par solidarité: "Il n'y a pas de suppressions de postes chez nous, mais on manifeste pour soutenir les autres lycéens moins favorisés".

A l'issue de la manifestation, un rassemblement était prévu devant l'entrée du cimetière Terre Cabade, le plus grand de Toulouse, pour une action symbolique baptisée "enterrement de l'Education nationale". A l'appel de l'assemblée générale inter-établissements personnels-lycéens-parents d'élèves de Haute-Garonne, les manifestants étaient appelés à écrire sur des feuilles et des banderoles "tout ce que Darcos veut enterrer".

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080524&key2=080524104619.aslww8ku.xml

La Rochelle :

100 personnes parmi lesquelles

2 lycéens et 3 étudiants

une quarantaine d'enseignants

une soixantaine de parents d'élèves

Le tout sous une pluie torrentielle.

Bref, un bide !

Montpellier :

Quelque peu déçu... quelques centaines de personnes tout juste, et un cortège lycéens/étudiants d'une cinquentaine de personnes grand max, mais qui s'est néanmoins bien fait entendre. La "faute" revient peut-être également à la mobilisation des comités de sans papiers, où y avait pas mal de jeunes.

Bref, à suivre ! Et on va pas sortir d'excuses du genre "mauvais temps, samedi, blabla"

ouais, 300 manifestants sur angoulême. A peine une quinzaine de lycéens. Plusieurs facteurs y sont pour quelque chose, un samedi, à 10h, sous la pluie ... faut pas chercher plus loin !

Citation :

Suppressions de postes: entre 4.000 et 7.000 personnes manifestent à Paris



Plusieurs milliers d'enseignants, lycéens et parents d'élèves (4.000, selon la police, 7.000 selon les organisateurs) ont manifesté samedi à Paris contre la politique éducative du gouvernement et les suppressions de postes à la rentrée 2008, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le cortège est parti vers 14H30 du jardin du Luxembourg en direction de la place de la République.
A sa tête, des manifestants tenaient une banderole portant l'inscription: "Face aux attaques contre le service public d'éducation, pour l'école, les jeunes, les personnels, une politique éducative ambitieuse, des emplois publics et des budgets à la hauteur".
Le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, celui d'UNSA-Education, Patrick Gonthier, Thierry Cadart (SGEN-CFDT), le président du syndicat lycéen UNL Florian Lecoultre et celui de la FCPE (parents) et de l'Unef, Jean-Jacques Hazan, ont défilé en tête du cortège.
L'ancien ministre socialiste de l'Education Jack Lang est également venu soutenir le début de la manifestation partie sous la pluie dans une ambiance bon enfant.
"Non, non, non, aux suppressions, oui, oui, oui, à plus d'éducation", scandaient certains manifestants, tandis que d'autres lançaient: "Elèves, parents, profs, même combat" ou encore "Darcos ne nous entend pas: résistance!".
Dans le cortège, qui comprenait de nombreux parents et enfants scolarisés en primaire ou au collège, certains enfants brandissaient des pancartes où l'on pouvait lire: "Darcos t'es un os pour nos gosses", "DarkCraignos" ou encore "Darcos, craignos pour nos minos"
Certains ironisaient sur le projet de programmes du primaire prévu pour la rentrée - considérés par les syndicats comme rétrogrades notamment en raison, selon eux, de l'aspect répétitif et mécanique des apprentissages - en disant "Vive le retour des programmes de 1923" ou en scandant à maintes reprises "répétez, répétez...".
Plusieurs établissements des 13e, 18e, 19e arrondissements de Paris, de Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine ou encore de Seine-de-Marne étaient représentés.



AFP

Citation :

Réforme scolaire: entre 6.500 et 15.000 personnes manifestent à Nantes Environ 6.500 personnes, selon la police, entre 12.000 et 15.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi à Nantes sous la pluie pour protester contre les suppressions de postes d'enseignants prévues à la rentrée dans l'Education nationale. "L'école en Solex, Sarko en Rolex" ou encore "Stop aux réformes, oui à la réflexion", pouvait-on lire sur des banderoles portées par des manifestants parmi lesquels beaucoup d'enseignants et de parents d'élèves accompagnés de leurs enfants. Des élus de gauche comme le député-maire socialiste de Nantes Jean-Marc Ayrault marchaient également en tête de cortège, a constaté un correspondant de l'AFP.

AFP

Mais lol quoi, plus de monde à Nantes qu'à Paris

ouai ba avec le monde dans les rues aujourd'hui.. un truc est clair. C'est finit..

à clermont c'était pas mieux... peut-etre 200 personnes, dont 3 lycéens (moi et 2 potes)...

a besancon a peine 300dans les rues
on dirai que les lyceens abandonnent c est dommage

A Marseille, je dirais environ 1000 manifestants, dont au maximum 100 lycéens.

On est tous baisé sur ce coup.. on pourra pas arrêter les réformes

Beaucoup considèrent que pour cette fin d'année scolaire c'est clairement mort et qu'il faut continuer à la rentrée. Malheureusement c'est la majorité. J'le vois bien. Rien que dans mon bahut la plupart des personnes les plus mobilisées ne se bougent plus.
Certains pensent, en minorité, qu'il faut continuer à faire des actions dès maintenant.
Comment ré-ammener les gens à se mobiliser à trois semaines de la fin des cours? Dans notre bahut on va passer à des réunions pour faire le bilan de la mobilisation et des erreurs que nous avons faites pour regrouper les gens. Mais il n'est pas prévu que nous proposions d'autres dates de mobilisation...

Perso je dirais qu'on est dans un pays soumis ou la plupart des gens s'en branle complètement des réformes qui passent.. Faut pas se leurer à la rentrée y'aura rien.. Ils ont gagnés point final.. Il aurait fallu être beaucoup plus entreprenant que de faire de simples manifs durant 4 mois.

15.000 manifestants à NANTES d'après les organisateurs. Une après midi dans la bonne humeur malgrès la pluie battante et d'importants actions lycéennes dans toute la ville !

ptireveur a écrit:

Perso je dirais qu'on est dans un pays soumis ou la plupart des gens s'en branle complètement des réformes qui passent.. Faut pas se leurer à la rentrée y'aura rien.. Ils ont gagnés point final.. Il aurait fallu être beaucoup plus entreprenant que de faire de simples manifs durant 4 mois.

J'pense pas qu'à la rentrée il n'y ait rien. Beaucoup parlent de remettre ça à la rentrée. (Y compris la FIDL )

Alouette a écrit:

ptireveur a écrit:

Perso je dirais qu'on est dans un pays soumis ou la plupart des gens s'en branle complètement des réformes qui passent.. Faut pas se leurer à la rentrée y'aura rien.. Ils ont gagnés point final.. Il aurait fallu être beaucoup plus entreprenant que de faire de simples manifs durant 4 mois.

J'pense pas qu'à la rentrée il n'y ait rien. Beaucoup parlent de remettre ça à la rentrée. (Y compris la FIDL )

Ouai mais tu connais les gens ^^ sa parle mais y'a rien derrière ! Si 4 mois de manifs n'ont pas suffits jvois pas ce qui va les motiver..

330 personnes à Annecy contre 4000 jeudi 15 mai... une trentaine de lycéens seulement.

"Le temps est pourri, le gouvernement aussi"..., mais c'est dommage

Je pense que c'est la moralité de la journée.

A Nantes, on peut envisager en étant tout à fait réaliste que nous étions 15.000. Les profs et les parents ont décidé de continuer avec des AG un peu partout dans le département et des actions. On attend la date de la prochaine mobilisation.

Je crains par contre que la manifestation de Nantes soit la plus importante de France.

Nous connaissons tous les difficultés auxquelles nous avons à faire face.

Cependant, nous savons que nous avons raison. Nous croyons en nos revendications. Nous devons penser dans une logique à long terme. Nous devons nous regrouper localement, toujours rassembler plus de monde, avoir des contacts avec le reste de la France et agir partout et tout le temps.

LA SITUATION EST TROP GRAVE POUR LÂCHER !!

Ce n'est pas une lutte ordinaire. Si nous la perdons c'est la fin de l'éducation. Nous ne pourrons plus revenir en arrière sur les mesures prises actuellement et dans tous les secteurs.

Donc rien n'est fini après un simple samedi. Ne soyez pas démoralisés, vous n'êtes pas seuls à vous battre, nous n'avons jamais été aussi proche de la victoire. Ce n'est pas un match du foot, personne ne gagne, tout le monde y perd. Le travail fourni actuellement à de nombreux points positifs et il permet d'envisager une suite très rapidement.

"On n'est pas fatigués !"

A+

Cette journée prouve quand même quelque chose =/ c'est que la plupart des lycéens ne vont aux manifs que pour louper des cours.. Y ont pas la conscience de se battre avec des convictions c bien dommage.

Un petit article sur cette journée :

Citation :

Suppressions de postes: mobilisation en demi-teinte des profs, lycéens et parents d'élèves

Il y a 4 heures

PARIS (AFP) — Enseignants, parents d'élèves et lycéens ont à nouveau manifesté partout en France samedi pour protester contre les suppressions de postes à la rentrée et la politique éducative du gouvernement, mais la mobilisation a été moindre que celle espérée par les syndicats.

Au total, entre 15.670 (police) et 22.680 (organisateurs) personnes ont manifesté, selon un comptage non exhaustif effectué à 17H30 par les bureaux de l'AFP en province et à Paris. Le ministère de l'Intérieur a dénombré 18.400 manifestants sur le plan national.

Dans la capitale, ils étaient entre 4.000 (police) et plus de 7.000 (organisateurs) à battre le pavé.

En province, hormis à Nantes (entre 6.500 personnes selon la police et 12 à 15.000 selon les organisateurs) et Toulouse (entre 1.500 et 4.000 personnes) les cortèges étaient peu fournis.

Ils n'étaient qu'entre 920 à 1.500-2.000 personnes à Rennes, 800 à 1.500 à Lyon, 300 à 500 à Marseille, 450 à 1.500 à Saint Etienne, entre 360 et 1.000 à Bordeaux, 250 à 300 à Lille, ou encore entre 140 et 300-500 à Strasbourg.

"La mobilisation est effectivement plus faible, c'est indéniable, mais elle s'explique par le fait qu'il s'agit de la quatrième journée d'action en 10 jours. Ce samedi marque plutôt un maintien du mouvement", a déclaré à l'AFP Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU (majoritaire dans l'Education), à l'issue de la manifestation parisienne.

Organisée un samedi pour faciliter la venue des parents d'élèves, cette journée intervenait 10 jours après la journée de grève et de manifestations du 15 mai, une semaine après la manifestation nationale à Paris de la FSU, ou encore deux jours après celle pour les retraites.

Les manifestants ont répondu à l'appel de 19 organisations, dont la FCPE (parents d'élèves), cinq fédérations de l'Education, l'UNL et la Fidl (lycéens), l'Unef (étudiants), qui protestent contre les 11.200 suppressions de postes (1,2 million de personnes travaillent au total dans l'Education, ndlr) inscrites au budget 2008 pour la rentrée et les milliers d'autres - environ 20.000 estiment les syndicats - annoncées pour les rentrées suivantes.

Interrogées sur la suite de la mobilisation, la FSU et l'Unsa-Education ont affirmé à l'AFP que les fédérations de l'Education devraient "vraisemblablement se retrouver mardi soir pour décider des suites de la mobilisation".

Une intersyndicale Fonction publique, déjà fixée à mardi, doit décider d'une éventuelle nouvelle journée d'action début juin. "Si quelque chose est décidé de ce côté, nous verrons comment nous y intégrer", a affirmé Patrick Gonthier (Unsa-Education).

De son côté, le ministre de l'Education Xavier Darcos, qui a répété à maintes reprises qu'il ne reviendrait pas sur les suppressions de postes, a donné rendez-vous aux syndicats lundi sur le seul sujet du projet de loi instaurant un droit à l'accueil des élèves dans le primaire les jours de grève.

Un sujet perçu comme une "provocation" par les enseignants.

A noter que de nombreux slogans et pancartes dans les cortèges dénonçaient également les projets de programmes du primaire symboles selon les syndicats d'"une vision passéiste et rétrograde de l'école".

"Vive le retour des programmes de 1923", pouvait-on lire dans le cortège parisien. A Bordeaux, une leçon de morale était donnée sur un tableau noir: "Morale: Tu ne voleras pas. Exemple: X. Darcos a volé 11.200 postes à l'école. C'est mal".

>> http://afp.google.com/article/ALeqM5jZsgKNVd02clyOQunOaI7-mJ3tHQ

Citation :

la plupart des lycéens ne vont aux manifs que pour louper des cours.

On pourra en débattre pendant des siècles mais sincèrement, ça n'explique pas (et loin de là) la baisse de régime. Déjà parce que rater des cours ça pose des problèmes et qu'en général on en profite pas pour aller manifester. Ensuite parce que la "masse molle" bouge très vite et n'est pas toujours bien informée.

Mais nous on continue et on informe tout le monde !

ca servira a rien de recommencer les manifestations en septembre, c est maintenant qui il ne faut pas flechir. Sinon les reformes passeront et rien ne fera changer le gouvernement.
Maintenant faut savoir ce qu on veut
manifester pour faire changer le gouvernement ou abandonner et tout accepter

Citation :

Ailleurs en France, les protestataires étaient entre 1.500 et 4.000 à Toulouse selon les sources, 800 à 1.500 à Lyon, entre 600 et 2.000 à Montpellier, 450 à 1.500 à Saint-Etienne, entre 360 et un millier à Bordeaux, entre 300 et 500 à Marseille, et selon les propres chiffres de la Fédération syndicale unitaire (FSU, première fédération de l'Education), 2.000 à Rennes, 1.500 à Pau, 500 à Niort, 300 à Périgueux et Guéret ou encore 100 à Tulle et Montauban.

A Auxerre était organisé une manifestation qui fut un rassemblement Nous étions une quarantaine de personnes dont 6 lycéens ( désolant nan ? ) et la pluie a fait dispersé tout le monde. Entre temps je suis allé voir la responsable syndicaliste du jour pour lui demander qu'on aille manifesté, et elle m'a répondu qu'on pouvait pas parce que les syndicats ne voulaient pas et que donc ils avaient dit aux RG et aux policiers qu'ils ne bougeraient pas J'étais très déçu ! Nous sommes allés ensuite en petit comité ( 15 personnes dont les 6 lycéens ) discutés de la suite des événements dans l'Yonne. On continuera à bouger surtout que Darcos vient nous rendre visite Jeudi ( hélas pour beaucoup d'entre nous ça fait loin de chez nous où il vient mai son va voir pour qu'il y ait le bordel quand il va venir )
Bref mobilisation de la journée totalement décevante !!!

300 personnes à Cannes dont une centaine de lycéens...les médias ont pu être interpellés...
Pour ma part j'étais à Paris, vachement déçu...