Mobilisation du jeudi 15 mai 2008

Voici un sujet pour faire le point sur cette grande journée de mobilisation dans la fonction publique.

Les lycéens étaient appelés à participer et furent très nombreux dans les cortèges.

Mettez tous les informations pour le mouvement au niveau national dans cette journée en postant des réponses.

Toutes les infos, toutes les photos, vos impressions, les chiffres...



Pour parler de la mobilisation du 15 mai dans l'ouest : https://lecrc.forumactif.fr/un-point-sur-la-mobilisation-f79/mobilisation-du-15-mai-dans-l-ouest-t4427.htm

Renseignez-nous !

Lyon:42% dans le 1er degré, 3% dans le privé
Le taux total tout compris dans le département est de 31%, selon le rectorat. Le mouvement est suivi à 41% dans les collèges du Rhône, qui sont les plus fortement mobilisés.

Les lycées suivent avec 32,8% et 28% dans les lycées professionnels. Le privé reste en marge de la mobilisation avec trois petits pourcents de grévistes.

Lille:55% dans les lycées et 63 dans les collèges selon le Snes,
Selon le Snes-FSU, le mouvement était suivi à 55 % ce matin dans l’académie de Lille dans les collèges et lycées, et à 63 % dans les écoles du département selon le Snuipp-FSU.
Selon le rectorat, 34 % des enseignants du Nord sont en grève.

Toulouse:70% de grévistes dans le 1er degré selon un syndicat.
C'est le pointage effectué par le syndicat FSU ce matin.

Lille:Aubry à la manif.
Pas de service minimum à Lille et dans la plupart des communes de l'agglomération, gérées par des maires de gauche. Et pour montrer sa détermination, Martine Aubry se rend à la manifestation cet après-midi.

Entre 55% et 63% de grévistes dans l'Education selon les syndicats
«Plus de 55%» des personnels sont en grève dans les collèges et lycées, a annoncé le Snes-FSU (majoritaire) à l'AFP à partir des remontées de 350 établissements, et 63% des personnels sont en grève dans les écoles, selon le SNUipp-FSU (majoritaire). Le ministère de l'Education nationale fait état, lui, de 46,16% de grévistes dans le primaire et de 33,55% dans les collèges et lycées.

Entre 5 et 10% de grévistes à La Poste
La grève à La Poste touchait dans la matinée 4,85% des postiers, a annoncé la direction de l'entreprise à l'AFP, tandis que le syndicat Sud estimait à «autour de 10%» le nombre de grévistes. Quatre syndicats (CGT, Sud, FO et CFTC) ont déposé des préavis de grève, qui selon eux pourraient avoir des conséquences sur la livraison du courrier et l'ouverture des bureaux de poste.

Le trafic aérien normal
«Le trafic aérien est tout à fait normal, il n'y a pas de perturbations. Il n'y a aucun gréviste à Roissy ni à Orly», a affirmé un porte-parole de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) en milieu de matinée. Traditionnellement, les appels à la grève dans la Fonction publique sont peu suivis par les contrôleurs aériens.


http://www.20minutes.fr/article/230940/France-Greve-dans-la-fonction-publique-le-point-sur-la-mobilisation.php

Plusieurs milliers de manifestants dans les villes de l'Ouest et du Centre



Plusieurs milliers de personnes ont manifesté jeudi matin dans plusieurs villes du grand Ouest et du Centre, comme Rouen, Caen, Le Mans ou Orléans, dans le cadre de la journée d'action dans l'éducation et la fonction publique, a-t-on appris auprès des syndicats et de la police.
A Rouen, 5.500 personnes selon la police, 8.000 selon les syndicats ont défilé "pour l'emploi, les droits sociaux, les services publics et la protection sociale", selon la banderole de tête. La manifestation était menée par des lycéens, suivis notamment par des enseignants, des agents municipaux mais aussi des grutiers du port. "2010: Maman, c'est quoi un prof?", demandait une banderole.
Au Havre, 3.500 manifestants, dont 500 agents du port selon la police, et 4.500 selon les syndicats, ont également défilé.
A Caen, le cortège, de plus de 3.000 personnes (police) et entre 8.000 et 10.000 (syndicats), était composé en grande partie d'enseignants, mais aussi d'étudiants et de salariés du public, notamment du secteur de la santé et des impôts.
"Ras-le-bol, ras-le-bol de ces guignols qui ferment les usines, qui ferment les écoles... C'est le service public qu'il faut privilégier", chantaient des manifestants en parcourant les rues du centre.
En Bretagne, des manifestations ont rassemblé 1.700 personnes (police), 2.200 (syndicats), dont 450 lycéens, à Vannes, l'une des rares villes de l'Ouest où a été mis en oeuvre un service minimum.
Plusieurs milliers de manifestants étaient rassemblés à Rennes et à Nantes, où les défilés se sont formés en fin de matinée.
Au Mans, les lycéens étaient très nombreux dans la manifestation, qui a réuni près de 4.000 personnes (police), plus de 7.000 (syndicats).
Dans le Centre, les manifestants étaient 4.000 (police), plus de 5.000 (syndicats) à Orléans, avec de nombreux lycéens en tête de cortège. Ils étaient 1.500 (police), 3.000 (syndicats) à Blois.

SOURCE AFP

Fonction publique: plusieurs milliers de manifestants à Marseille, lycéens en nombre



De nombreux lycéens ont ouvert jeudi la manifestation à Marseille contre le "démantèlement" du service public et les suppressions de postes prévues dans l'Education nationale, qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes, a constaté l'AFP.
Le cortège comptait 30.000 personnes, de source syndicale, 7.000 selon la police.
"Halte à la casse du service public et au démantèlement de la fonction publique", pouvait-on lire sur la banderole de tête, signée des syndicats UNL, FIDL, FSU, CGT, CFDT, Unsa et Solidaires, et portée notamment par Pascal Galeoté, secrétaire général des agents CGT du Port autonome de Marseille.
M. Galeoté a indiqué à l'AFP que les agents du port de Marseille observaient depuis mercredi matin une grève de 24 heures sur l'ensemble des activités du port, suivant un mot d'ordre national de la CGT des ports.
"On a mis en tête l'éducation puisqu'aujourd'hui il y a une grève très puissante dans l'éducation mais il y a aussi toute la fonction publique et beaucoup de délégations interprofessionnelles", a affirmé Mireille Chessa, secrétaire départementale de l'UD CGT. Outre les professeurs et les lycéens, les agents du port, la recherche, la Poste, la culture et les Douanes notamment étaient représentés.
"Non à un enseignement de misère et à la misère des enseignants", était inscrit sur une pancarte du collège Marcel Pagnol de Martigues (Bouches-du-Rhône).
"On manifeste contre les réformes que Darcos propose. On reste très fermes dans l'attente de négociations. Les élèves demandent de garder leurs profs", a déclaré à l'AFP Quentin Cayol, lycéen marseillais et délégué local de l'UNL, rappelant que les lycéens étaient mobilisés depuis la fin mars.
"Ecole gâchée, lycée bradé", "Professeur, espèce disparue", "Darcos si tu t'en vas, on arrête tout", affirmaient les banderoles.
D'autres manifestants portaient une marionnette représentant le Premier ministre François Fillon tenant à la main une pancarte "Wanted acquis sociaux".
"Parent en colère" était inscrit sur le T-shirt d'un père de famille, accompagné de quatre gamins, eux aussi vêtus d'un T-shirt portant la mention "enfant en colère".
Force ouvrière a appelé à Marseille à une manifestation distincte de celle des autres syndicats, qui a réuni 10.000 personnes, selon le syndicat, un millier, selon la police.
Les mots d'ordre de FO ont concerné la défense des retraites et la hausse des salaires, la banderole de tête affichant "Barrer le passage aux 41 ans". "Chacun défile sur ses positions, je ne trouve pas ça illogique", a commenté à l'AFP Gérard Dossetto, secrétaire de l'UD FO.

SOURCE AFP

Lycéens: plus de 2.000 manifestants, incidents en fin de cortège



Plus de 2.000 lycéens, selon la police, ont défilé jeudi dans les rues de Grenoble, lors d'une manifestation non déclarée en préfecture pour protester contre les suppressions de poste prévues à la rentrée et qui s'est achevée par des affrontements avec les forces de l'ordre.
Un lycéen a été interpellé peu avant midi après avoir jeté des projectiles en direction des forces de l'ordre, plus d'une centaine de CRS rassemblés place de Verdun où se trouve la préfecture de l'Isère, a constaté une journaliste de l'AFP.
L'affrontement avec les forces de l'ordre a duré un long moment, des lycéens lançant des projectiles (bouteilles vides, canettes, fumigènes, etc) en direction des CRS qui répliquaient par des gaz lacrymogènes.
Dans la matinée, trois autres manifestants avaient été interpellés après avoir cassé le nez d'un lycéen qui voulait rentrer dans un établissement du centre de Grenoble, bloqué par des grévistes, selon la police.
Aux cris de "nous sommes les lycéens en guerre contre Sarko, aux armes, aux armes!" et portant des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire: "moins de fric à l'Elysée, plus de fric dans les lycées", les manifestants étaient partis de la gare.
Ce défilé n'a pas été déclaré en préfecture, à l'instar de toutes les autres manifestations de lycéens depuis plus d'un mois à Grenoble et qui ont en général eu lieu les mardi et jeudi.
A chaque manifestation, le scénario est le même: le défilé se passe dans le calme et dégénère aux abords de la préfecture, souvent en raison d'une poignée de militants anarchistes, selon la police, qui incitent les manifestants à jeter des projectiles sur les forces de l'ordre, lesquelles empêchent les manifestants d'accéder au rectorat pour des raisons de sécurité.

Strasbourg :

La manifestation de ce matin a rassemblé entre 2.000 manifestants selon police, à 4.000 selon la CGT. Parmi les manifestants on comptait 500 lycéens.

20Minutes.fr

Olé ! Le beau temps était avec nous à Angoulême !
Très belle manifestation. 5000 manifestants dont 800 lycéens.
Grande satisfaction !

a grenoble, deuxieme mnifestation cette aprem midi 14 place de la gare, avec les lyceens,syndicats, les profs et tous les autres fonctionnaires!!!!

ouè ça va on était assez nombreux à Angoulème, mais ca aurait pu être mieu si Marguerite avait bouger un peu plus, les élèves auraient pu faire un effort supplémentaire, jai trouver que contrairement aux autres lycée, nous n'étions que peu présent ... et o fète il y a toujours un souci entre l'avant et l'arrière du cortège vous êtes pas du tout syncro mais pas grave comme ca ya pas trop de blanc ^^

À Bayonne, Un peu moins de 2000 personnes manifestaient selon les syndicats, dont environ 4 à 500 lycéens, qui constituaient le plus gros cortège. (j'ai pas les chiffres de la police)

Manifestation de la fonction publique & lycéens-étudiants contre la casse des services publics à l'appel des organisations Solidaires-Unsa-CGT-CFDT-FSU-FO-CFTC et CEL, coordination étudiante et lycéen de Bayonne.

Voilà voilà, plus de détaisl pour Bayonne et Pau ce soir si j'ai le temps.

Montpellier : (j'en reviens) 8000 personnes selon les syndicats, dont un millier de lycéens dans la rue !! Vraiment content, c'est une première pour les lycéens montpelliérains, et franchement ça donne le moral :-)

Concernant Nantes, au total on parle de 50.000 personnes. Les lycéens qui étaient environ 2000 (revu à la hausse) étaient en tête de cortège mais aussi un peu partout dans le cortège. Quand nous sommes arrivés, les derniers quittaient tout juste le point de départ. Une bonne ambiance malgré des arrestations après la manifestation devant la préfecture. Cela nous a empêché de faire des actions l'après-midi.

Donc très grosse manifestation à Nantes de la fonction publique avec beaucoup d'enseignants.

J'ai participé avec Valentin, Toto et Guillaume de La Colinière à l'AG du premier degré à la fac de médecine (avec des gens du 2nd degré et autres professions). Il y avait plus de 500 personnes dans l'amphi. Un vote consultatif a été réalisé pour un grêve reconductible (à partir de lundi). Principe accepté à 80% (et environ 15% d'abstention).

Donc de bonnes nouvelles. Il y a de la motivation et chacun veut que la mayonnaise prenne pour gagner et non plus protester une fois par mois.

LE MOUVEMENT CONTINUE POUR LES LYCEENS AVEC LES TOUS LES MECONTENTS JUSQU'A LA SATISFACTION COMPLETE DE NOS REVENDICATIONS !!

Sur Rouen on était au moins 8000 en ayant parlé avec la police... donc 5 500 j'y crois pas trop. Surtout on devait être au moins 3000 lycéens, ce qui est encore une grosse progression. La mobilisation ne fait que grimper depuis le début du mouvement..

Fonction publique: entre 7.000 et 15.000 manifestants à Grenoble



Quelque 7.000 personnes selon la police, 15.000 selon les syndicats, ont manifesté jeudi après-midi dans les rues de Grenoble dans le cadre de la journée d'action dans l'éducation et la fonction publique, a constaté une journaliste de l'AFP.
A l'appel notamment de la CGT, FO, FSU et UNSA, le cortège s'est ébranlé vers 14H00 de la gare à la préfecture et était composé d'une majorité de fonctionnaires (enseignants, agents des impôts, fonctionnaires territoriaux...) puis de lycéens, qui se faisaient bruyamment entendre et dont le nombre était estimé à près de 3.000.
En tête de cortège, une banderole portée par des fonctionnaires et des lycéens indiquait "non à la révision générale des politiques publiques, non à la casse des services publics !".
Sur d'autres banderoles, il était écrit : "Nous sommes les lycéens en guerre contre Sarko" ou "classes surchargées, postes supprimés". Une délégation des syndicats en présence a été reçue par le préfet de l'Isère Michel Morin en fin de manifestation.
Plus tôt une manifestation non déclarée en préfecture pour protester contre les suppressions de poste prévues à la rentrée avait réuni plus de 2.000 lycéens en centre-ville et s'était achevée par des affrontements faisant 10 blessés légers.
Quatre lycéens ont été alors interpellés après avoir jeté des projectiles en direction des forces de l'ordre, a constaté une journalistes de l'AFP.

SOURCE AFP

Suppressions de postes: entre 50.000 à 60.000 personnes manifestent à Paris Entre 50.000 et 60.000 personnes, dont plus de la moitié dans l'Education, manifestaient jeudi à Paris pour dénoncer la "politique de démantèlement" du service public du gouvernement et les dizaines de milliers de suppressions de postes prévues en 2008-2009, selon les chiffres communiqués à l'AFP par la FSU. "Entre 50.000 et 60.000 personnes, dont plus de la moitié dans l'Education" (enseignants, lycéens, parents d'élèves) "manifestaient à Paris", à l'appel des principales fédérations de fonctionnaires et de l'Education ainsi que des deux syndicats lycéens notamment, a affirmé un porte-parole de la FSU, première fédération de l'Education. Les manifestants sont partis de la place d'Italie peu après 14H30 en direction de la place de la République, derrière une banderole de tête sur laquelle on pouvait lire: "Tous ensemble pour défendre et améliorer la fonction publique". L'Education en particulier était en première ligne avec une banderole sur laquelle était inscrit: "face aux attaques contre le service public d'éducation, pour l'école, pour la réussite de tous les jeunes, pour les personnels, une politique éducative ambitieuse, des emplois publics, des budgets à la hauteur". La plupart des leaders syndicaux (FSU, CFDT, UNSA, CFTC, FO) figuraient dans le carré de tête. Des milliers de lycéens, venus de toute la région parisienne, s'intercalaient entre les cortèges d'adultes, constitués également de personnels des hôpitaux (infirmières) ou d'agents de la culture.

SOURCE AFP

Education et Fonction publique: 4.000 à 6.000 manifestants à Lille



Environ 4.000 manifestants selon la police, 6.000 selon les organisateurs, ont défilé jeudi après-midi à Lille dans le cadre de la journée d'action dans l'Education et la Fonction publique, a constaté un journaliste de l'AFP.
En majorité composé d'enseignants et de lycéens, le cortège a défilé derrière une banderole "CFDT-CFTC-CGT-FSU-Solidaires-Unsa: Défendre et améliorer une fonction publique au service de tous".
Parmi les manifestants se trouvaient également des représentants de la fonction publique territoriale, de Météo France, de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ou des élus socialistes, comme la maire de Lille Martine Aubry, présente parmi les manifestants avant le départ effectif du cortège.
"Les enseignants ne sont pas dans la rue pour embêter les Français, mais pour défendre nos enfants", a estimé Mme Aubry, dénonçant des "décisions dogmatiques, idéologiques" et "une politique qui tourne le dos à la modernité".
"Il est temps d'arrêter de servir ceux qui ont déjà beaucoup, le service public, la République doivent donner à chaque enfant les moyens de réussir", a-t-elle conclu.
Environ 4.000 fonctionnaires avaient déjà défilé dans les rues de Lille le 24 janvier à l'occasion d'une précédente journée d'action de la Fonction publique. Ils étaient entre 10.000 et 19.000 (dont 8.000 à 9.000 lycéens et étudiants) le 20 novembre 2007.

SOURCE AFP

Fonction publique: de 4.000 à 10.000 manifestants à Toulouse Quelque 10.000 manifestants, selon les organisateurs, 4.000 selon la police, ont participé jeudi après-midi au centre de Toulouse à un défilé dans le cadre de la journée d'action dans l'éducation et la fonction publique. Des lycéens ouvraient le cortège au cri de "lycées de la misère, école de la colère", derrière des banderoles proclamant "on va user les pavés", "une éducation pour les enfants, un travail pour les parents", a constaté un journaliste de l'AFP. La banderole unitaire des syndicats demandait "un service public de qualité partout et pour tous", alors que celle portée par une délégation de Météo France, dont le siège est à Toulouse, disait "non à la casse du service public météo". De nombreux enseignants, dont certains arboraient une banderole disant "non aux EGM (enseignants gouvernementalement modifiés)", ont participé à la manifestation qui regroupait également des délégations des hôpitaux, de l'aviation civile, des télécommunications ainsi que des retraités. Alors que les banderoles de Force Ouvrière appelaient à la défense des retraites, les militants de la CGT scandaient: "luttez plus pour gagner plus". Le président PS du conseil régional de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, et le maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen, s'étaient joints aux manifestants.

SOURCE AFP

2500 personnes à Auxerre.

Fonction publique: de 3 à 5000 manifestants à la Réunion



Quelque 5.000 personnes selon les organisateurs, environ 3.000 selon la police, ont manifesté jeudi à la Réunion, dans les rues de Saint-Denis et de Saint-Pierre, dans le cadre de la journée d'action dans l'Education et la fonction publique, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'intersyndicale à l'origine de la manifestation avait prévu un "jeudi noir" pour le gouvernement et s'est félicitée de la mobilisation des Réunionnais. "Nous avons réussi notre coup, la mobilisation est satisfaisante" a déclaré le président de Solidaires Jean-Claude Bénard.
A Saint-Denis, environ 2.000 personnes selon les organisateurs, 1.200 selon la police ont défilé dans la rue de Paris jusqu'à la préfecture dont une forte présence de jeunes lycéens et étudiants en tête du cortège.
A Saint-Pierre (sud) près de 2.000 manifestants selon les syndicats, 1.500 selon la police ont défilé dans les principaux artères de la ville. En tête du cortège les jeunes portaient des tee-shirts avec l'inscription "éducation abattue, lycéens dans la rue" ou "Vade retro Sarko".
Les responsables syndicaux ont refusé une invitation du secrétaire d'Etat Yves Jégo, en transit dans l'île, qui souhaitait les rencontrer à l'aéroport de Gillot. "Il a voulu nous diviser en invitant seulement deux de sept partenaires de l'intersyndicale" a déclaré un responsable syndical.

SOURCE AFP

8000 personnes à Nice...
Gros bordel...
Petite prise de tête avec les MJS au sujet des slogans, de leurs autocollants et de nos joulis drapeaux noirs et rouges mais bonne manif'...qui en appelle d'autres !

J'ai l'impression que le mouvement est très suivi partout en France. La colère gronde, il est temps de reconduire la grêve, d'agir tous les jours, ne lutter pour gagner !

Et pour les lycéens massivement mobilisés aujourd'hui, le temps n'est pas à l'arrêt, le temps est à la mobilisation !

Lyon
Quelques 5.000 personnes selon la police, 10.000 selon les organisateurs, ont manifesté jeudi matin dans les rues de Lyon dans le cadre de la journée d'action dans l'éducation et la fonction publique, a constaté une journaliste de l'AFP.

Venus "défendre les services publics" à l'appel de la CGT, de la CFDT, de l'UNSA, de la FSU, de Solidaires et de la CNT, les manifestants composés de nombreux enseignants et lycéens sont partis de la place Bellecour en direction de la préfecture.

"Assez de ces guignols qui ouvrent des prisons et ferment des écoles", ont entonné bruyamment les lycéens, mobilisés contre les suppressions de postes mais aussi la réforme des options au bac et du bac professionnel.

"C'est la première grève bien suivie car il y a un mécontentement général entre les nouveaux programmes et les suppressions de postes", a estimé Sandrine, professeur des écoles affiliée au SNUipp.

Des membres du Réseau éducation sans frontières (RESF) ainsi que des lycéens dénonçaient également le sort des étudiants sans papiers menacés d'expulsion.

"On nous confie des jeunes et au bout de cinq mois, on les enlève pour les expulser", déplorait Philippe, professeur de lycée à Bron (Rhône) et membre de RESF.

En bout de cortège, de nombreux représentants de la fonction publique étaient présents: agents des finances, agents territoriaux, services financiers de la Poste, ainsi qu'une importante délégation de l'Unsa-Police venue dénoncer "une politique du chiffre" et "une baisse des effectifs".

La manifestation s'est dispersée dans le calme vers 14 heures.



© 2008 AFP

Il serait bien de faire un pti post pour recapituler tous les chiffres des manifs pour faire un pti bilan comptable non?

La plus grosse manifestion a valence depuis le debut du mouvement avec environ 8000 personnes (pas officiel mais c'est une estimation personnelles est normalement je suis pas loin du compte ).
Je voulais dire qu'il ne faut pas une greve reconductible mais reprogrammer une grosse manif pour un jour bien précis sinon les lycéens ne se mobiliserons pas puis encore une journé etc etc...