Texte issu de la réunion nationale des
établissements et des AG départementales en lutte d'hier (3 mai). Le compte rendu suivra.
DES LE 6 MAI, COORDONNER PARTOUT LES LUTTES
POUR L’EDUCATION, LE SERVICE PUBLIC ET LA SOLIDARITE
Dans l’Education, la mobilisation se développe depuis plusieurs semaines
contre les suppressions de postes et la liquidation du service public
d’éducation. Cette lutte des enseignants et des autres personnels, des
parents et des lycéens, par la grève, les occupations blocages et les
manifestations a donné des premiers résultats :
- Sur les revendications, comme par exemple aux lycées Diderot à
Marseille, Voltaire à Paris, Henri Wallon à Aubervilliers
- Sur l’extension de la mobilisation à l’ensemble des secteurs éducatifs
(lycées pro et généraux, collèges, premier degré,…), de l’Ile de France
à l’ensemble des régions, y compris Outre Mer. Les syndicats, soutenus
par la FCPE et les groupes pédagogiques, appellent à la grève le 15 mai,
rejoints par les fédérations de l’EN sur les services publics, l’emploi
et les salaires. Deux manifestations nationales sont organisées, la 18
mai à Paris par la FSU, le 24 mai unitaire et régionalisée.
- Sur l’impact dans l’opinion, favorable au mouvement à 65 %, dans les
média qui relaient tout de même, et au ministère, où Darcos, conspué
par la rue est affaibli par notre lutte.
A l’image de ce pouvoir, discrédité dans l’opinion et affaibli par la
lutte des travailleurs sans papiers et par les nombreuses grève dans le
secteur privé.
Réussir le 6 mai et ses suites dans l’éducation, pour faire reculer Darcos,
et pour réussir le 15 mai éducation et fonction publique ainsi que
l’interprofessionnel.
Les propos de Darcos, le discours de Sarkozy et les calendriers du
Parlement et des ministères montrent que le gouvernement comptait sur
les vacances et la proximité des examens pour achever la liquidation de
l’école publique laïque. La persistance de la mobilisation pendant le
mois de congés décalés (40 à 50 000 manifestants le 29 avril dans les
zones A et B, soient autant qu’en IdF avant les congés, grèves à
l’initiative d’établissements et de structures syndicales…), devrait
contraindre le gouvernement à reculer, à condition de renforcer la
mobilisation dans l’éducation dés le 5 lorsque les 3 zones seront
rentrées et en intégrant dans un dispositif cohérent les propositions de
centralisation nationale des syndicats et les appels à l’extension
fonction publique et interprofessionnelle :
- grève et manifestation avec les lycéens le 6 mai 08 et détermination
dans les AG départementales, de bassins, d’établissements et d’écoles,
des suites (reconductions, blocages, occupations…) qui doivent concourir
à étendre et populariser la bataille pour l’école, sans attendre le 15.
- grève et manifestation le 15 mai et proposition dans les AG de sa
reconduction dès le 16, ce qui crédibiliserait les manifestations
nationales éducation du 18 mai et du 24 pour gagner sur :
Le refus des suppressions de postes, de classes de filières, d’options
de dispositifs d’aide (soutien, RASED…) et des heures supplémentaires
Le maintien de tous les BEP et le retrait des bacs pro en 3 ans
L’abandon du rapport Pochard et le retrait de la réforme Darcos du
premier degré
L’exigence d’arrêt de la répression et la levée de toutes les sanctions
administratives ou pénales.
Prochaine réunion nationale des établissements et de AG départementales
en lutte le 17 mai à 18 h au 8 impasse Crozatier, Paris 12 ° (métro gare
de Lyon, ou Reuilly Diderot). Venir avec des propositions des structures
qui vous envoient.
Réunion nationale des établissements et de AG départementales en lutte
(Ile de France, Jura, Limoges, Oise, Toulouse, Var)