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| Les syndicats appellent à continuer et amplifier le mouvement | |
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Les syndicats sont ils des acteurs fragiles du mouvement ? | Oui | | 80% | [ 4 ] | Non | | 20% | [ 1 ] | Nspp | | 0% | [ 0 ] |
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Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Les syndicats appellent à continuer et amplifier le mouvement Mer 16 Avr - 14:32 | |
| Après leur rencontre avec Darcos au ministère, l'UNL et la FIDL appellent à poursuivre le mouvement pour les revendications lycéennes (dont l'opposition aux suppressions de postes et le bac pro en 3 ans). - Citation :
- Les syndicats lycéens appellent à "amplifier le mouvement"
Les syndicats lycéens appellent à de nouvelles manifestations jeudi et à "amplifier le mouvement", après avoir obtenu une "fin de non-recevoir" sur la question des suppressions de postes lors d'une rencontre mercredi avec les conseillers du ministre de l'Education Xavier Darcos.
Les deux syndicats notent toutefois une "ouverture de dialogue" sur la réforme du lycée et celle du baccalauréat professionnel.
A Paris, les lycéens défileront jeudi après-midi de la place de la République à celle de la Nation où un cortège avait déjà rassemblé mardi entre 20.000 et 40.000 personnes, selon les sources. Un défilé est également prévu à Bordeaux. Il s'agira de la septième journée de mobilisation en trois semaines.
"Le bilan de cette nouvelle rencontre est très mitigé puisque le gouvernement reste très ferme sur les suppressions de postes" et n'est "pas décidé à bouger", a déclaré à l'Associated Press la présidente de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), Alix Nicolet, après une heure d'entretien au ministère de l'Education nationale.
"Il y a quelques changements sur la réforme du bac professionnel avec une ouverture sur un travail filière par filière, mais rien sur notre revendication principale", a-t-elle ajouté, avant de confirmer le nouvel appel à manifester jeudi à Paris.
"Sur la réforme du lycée, on continue à parler. Sur la question du baccalauréat professionnel, le ministre semble être prêt à s'engager à ce que le BEP ne soit pas supprimé", a expliqué de son côté le président de l'Union nationale lycéenne (UNL) Florian Lecoultre, reçu pendant une heure à la mi-journée.
"En revanche", a regretté M. Lecoultre, "sur notre principale revendication qu'est la question des moyens, le ministre refuse de dialoguer avec nous, c'est une fin de non-recevoir".
Les deux syndicats appellent donc à "amplifier le mouvement". "Le gouvernement ne peut plus rester sourd", a martelé M. Lecoultre. AP
god/mw >> http://www.latribune.fr/info/Les-syndicats-lyceens-appellent-a--amplifier-le-mouvement--820-~-AP-SOCIAL-EDUCATION-LYCEENS-DARCOS-$Db=News/News.nsf-$Channel=Economie-$SubChannel=France J'en profite pour glisser un article du Monde qui peut lancer le débat : - Citation :
- Les organisations lycéennes, acteurs fragiles de la mobilisation
LE MONDE | 16.04.08 | 15h02
L'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique (FIDL), seront, jeudi 17 avril, de nouveau en tête des cortèges contre la suppression des postes d'enseignants dans l'éducation. Mardi 15 avril, de 20 000 lycéens (selon la police) à 50 000 (selon les organisateurs) ont manifesté pour la sixième fois en trois semaines.
Créée en 1987 dans le combat contre la loi Devaquet sur la sélection à l'université, la FIDL est la plus ancienne. S'appuyant sur le réseau de SOS-Racisme, elle a participé à tous les mouvements lycéens. L'UNL est née en 1994, lors des mobilisations contre le Contrat d'insertion professionnelle (CIP), avec le Mouvement des jeunes socialistes (MJS).
"MOUVANCE SOCIALISTE"
Pour Robi Morder, chercheur à l'université Versailles-Saint-Quentin, spécialiste des mouvements étudiants, "les deux organisations se différencient essentiellement par leurs pratiques militantes. L'UNL se veut plus proche du terrain et plus axée sur la pédagogie. La FIDL porte quant à elle des revendications plus nationales". Mais ces différences peuvent se fondre localement, au point de disparaître. Si les deux organisations se positionnent à gauche, à l'inverse de la branche lycéenne de l'UNI, leur rôle de pépinière du Parti socialiste s'est affaibli. " Les syndicats lycéens sont dans la mouvance socialiste, mais on ne peut pas dire qu'il y a des liens organiques permanents avec les partis politiques ou les organisations étudiantes", analyse M. Morder. Les coups de pouce des aînés prennent souvent la forme de prêt de matériel ou de renforts dans les services d'ordre.
Avec 5 000 adhérents revendiqués, la représentativité de ces mouvements demeure une faiblesse. "Leur poids est extrêmement faible par rapport à la masse des lycéens" (plus de 2,2 millions), "et leur influence dépend beaucoup de la personnalité des militants locaux", poursuit le chercheur. Les élections de leurs représentants, du lycée à l'académie jusqu'au niveau national, donnent un léger avantage à l'UNL. Celle-ci détient deux des trois sièges lycéens au Conseil supérieur de l'éducation, contre un seul pour la FIDL. Mais avec une participation électorale très faible et un renouvellement rapide, les organisations lycéennes restent fragiles. Elu en mars, le nouveau président de l'UNL, Florian Lecoultre, est en terminale littéraire au lycée Chanzy de Charleville-Mézières (Ardennes). Alix Nicolet, élève de seconde au lycée Robert-Doisneau à Vaulx-en-Velin (Rhône), désignée en février, pourrait rester présidente de la FIDL, trois ans ce qui serait un record de longévité.
Catherine Rollot Article paru dans l'édition du 17.04.08. >> http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/04/16/les-organisations-lyceennes-acteurs-fragiles-de-la-mobilisation_1034984_823448.html | |
| | | Animateur Administrateur
Nombre de messages : 9064 Age : 33 Ville : Grand Ouest Date d'inscription : 17/05/2007
| Sujet: Re: Les syndicats appellent à continuer et amplifier le mouvement Mer 16 Avr - 14:39 | |
| D'autres articles sur cette rencontre très importante : - Citation :
- Dépêches de l'Education
du Mercredi 16 avril 2008 UNL: Darcos a donné des pistes de dialogue mais rien sur les suppressions de postes
Le président des lycéens de l'UNL, Florian Lecoultre, a déclaré mercredi en sortant du ministère de l'Education avoir "trouvé quelques pistes" de dialogue avec Xavier Darcos mais a regretté que, sur la question des suppressions de postes, "on n'avance toujours pas".
Après une heure et quart de réunion avec le ministre, le responsable lycéen qui était reçu après la Fidl, a expliqué avoir "trouvé quelques pistes qui montrent que le dialogue est possible et que les revendications des lycéens sur la réforme des lycées pourraient être entendues".
"Sur la question du bac professionnel, le ministre s'est déclaré favorable à prendre l'engagement auprès des lycéens, la garantie écrite, que le BEP ne sera pas supprimé", a-t-il ajouté.
Mais, a-t-il déploré, "malheureusement, sur la revendication centrale de la mobilisation lycéenne, que sont les moyens, on n'avance toujours pas".
Jugeant M. Darcos "pieds et mains liés", il a appelé à "intensifier le mouvement" et a promis d'"aller en parler plus haut", c'est-à-dire "au Premier ministre, puisque ça n'a pas l'air de pouvoir bouger, ici, au ministère de l'Education nationale".
Il a cependant immédiatement reconnu qu'aucun rendez-vous avec François Fillon n'avait été pris.
"La question des moyens est nécessaire, elle doit être abordée pour faire fonctionner les lycées correctement à la rentrée 2008", a argumenté Florian Lecoultre.
"On ne peut pas entendre le discours de l'économie, l'Education nationale a besoin d'ambition, elle a un objectif clair, la réussite de tous les élèves, comment peut-on avoir cet objectif si on est victime d'économies, d'une politique de rigueur ?", a insisté le lycéen.
Interrogé sur la suite du mouvement amorcé il y a quatre semaines et essentiellement ancré en région parisienne, qui sera en vacances à la fin de la semaine, il a promis que "le défi des vacances, les lycéens vont le relever", citant des réunions de lycéens dans les zones en vacances cette semaine. >> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080416&key2=080416114301.xd1tkffa.xml Et la réponse de Darcos : - Citation :
- du Mercredi 16 avril 2008
Darcos invite les syndicats à ne pas "pousser l'angoisse de la jeunesse"
Le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a recommandé aux syndicats mercredi, au lendemain d'une nouvelle forte mobilisation contre sa politique, "de ne pas trop pousser l'angoisse de la jeunesse", pointant un "danger" dans les manifestations à répétition.
"Ne confondez pas les slogans idéologiques ou syndicaux et ce que demandent les lycéens" qui "veulent la réforme du lycée", a déclaré sur France Inter le ministre après une nouvelle journée qui a vu de 20.000 à 50.000 lycéens, enseignants et parents d'élèves, défiler à Paris contre la politique éducative du gouvernement et notamment les suppressions de postes.
"Je trouve que le système est dangereux", a dit le ministre en ajoutant : "Si les syndicats veulent aller jusqu'au bout de leurs vérités, qu'ils disent on parlera de tout, du temps de service des enseignants, de leur présence, de la manière dont sont organisées les options, des 28.000 professeurs qui ne sont pas dans les classes".
"Moi je veux bien tout mettre sur la table, mais j'invite chacun à prendre ses responsabilités, à ne pas trop pousser l'angoisse de la jeunesse, que je comprends, à des fins qui sont autres que pédagogiques", a-t-il poursuivi.
Les syndicats "savent comme moi le danger qu'il y a à ce que 15.000 ou 20.000 élèves circulent dans les rues deux fois par semaine", a affirmé M. Darcos car "on sait très bien que cela peut finir par un incident".
Au demeurant, selon lui, les syndicats "ont parfaitement conscience que ce n'est pas comme cela que l'on fera progresser les choses (...) mais en même temps tout ceci arrange un certain nombre de personnes qu'il y ait des mouvements dans la rue... Il faut que tout ceci s'arrête, il faut que l'on parle au fond".
Au sujet des critiques voilées de l'UMP, qui a lundi "encouragé" M. Darcos à "présenter des réformes de fond", le ministre de l'Education a rétorqué qu'il était "soutenu" par le président de la République et le Premier ministre. "Quand vous expliquez à Paris qu'il faut faire des budgets restrictifs, les députés sont pour, après lorsque vous allez dans leur circonscription, parfois ils disent c'est un petit peu embêtant quand on a enlevé un poste ici ou là".
"Sur la question des postes je ne bougerai pas", a-t-il affirmé, qualifiant les suppressions de "décision moralement juste".
Il envisage bien des "ajustements" notamment dans les académies franciliennes, mais, a-t-il souligné: "On a une toute petite marge de manoeuvre". >> http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080416&key2=080416083356.zlud67vt.xml | |
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