Actions d'enseignants, parents et lycéens contre les suppressions de postes
Des enseignants du second degré, parents d'élèves et lycéens ont organisé plusieurs rassemblements, actions et rencontres avec des élus, mercredi, pour dénoncer les suppressions de postes dans l'Education nationale, a affirmé le Snes-FSU (majoritaire).
Par ailleurs, un préavis de grève a été déposé par la FSU pour les enseignants qui voudront se joindre aux lycéens, appelés jeudi à manifester à Paris et en province par les deux syndicats UNL et Fidl, afin de protester contre les 8.830 suppressions de postes d'enseignants prévues à la rentrée dans l'enseignement public.
Le Snes-FSU, le Snep-FSU et le Snuep-FSU (majoritaires) appelaient à une "journée nationale d'actions, sans grève, à laquelle se sont associées des délégations de parents d'élèves de la FCPE et des lycéens", a affirmé à l'AFP Claudie Martens, co-secrétaire générale du Snes.
Le Snes et la FCPE ont d'ailleurs appelé, dans un communiqué commun en fin d'après-midi, à poursuivre la mobilisation "contre les suppressions en cours".
A Paris, des délégations ont rencontré dans la matinée des groupes parlementaires à l'Assemblée nationale et au Sénat, selon elle.
Une délégation reçue par la Dgesco (direction générale de l'enseignement scolaire, au ministère de l'Education) a en outre déposé des paquets de motions signés par des professeurs se refusant à effectuer les heures supplémentaires proposées par le gouvernement et exigeant la restitution des postes correspondants.
A Versailles, 500 à 600 personnes (police), un millier selon le Snes, se sont rassemblées devant le rectorat, répondant à l'appel d'une intersyndicale quasi-unitaire. Selon les syndicats, un millier de postes sont concernés par la réorganisation de la carte scolaire dans cette académie, la plus grosse de France.
A Toulouse, entre 350 (police) et 550 (organisateurs) personnes, ont défilé de la place du Capitole à la préfecture pour dénoncer des suppressions de postes. Les syndicats et la FCPE estiment qu'environ 300 emplois sont menacés à la rentrée dans les collèges de l'académie.
En outre, les entrées du double établissement toulousain "Lycée polyvalent rive gauche" et "Lycée professionnel du Mirail" étaient bloquées.
A d'autres endroits étaient prévues d'autres actions (distribution de tracts, audiences au rectorat etc.).
Dans un communiqué, la Fidl appelle les lycéens à organiser des assemblées générales jeudi.
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