Manifestation parisienne du jeudi 27 mars

Dépêches de l'Education
du Jeudi 27 mars 2008

Education: Fin de la manifestation parisienne contre les suppressions de postes La manifestation des enseignants, parents et lycéens contre les suppressions de postes dans les collèges et lycées, qui a réuni jeudi 4.600 personnes selon la police, 6.000 selon les syndicats, s'est terminée peu avant 16H00 près du ministère, a constaté un journaliste de l'AFP. Les manifestants ont été arrêtés rue de Grenelle, dans le VIIe arrondissement, non loin du ministère de l'Education nationale où une délégation a été reçue. La dispersion s'est ensuite amorcée dans le calme. Partie peu avant 14H00 du jardin du Luxembourg, derrière une banderole affirmant "Non, non, non aux suppressions de postes, lycéens en lutte contre la casse de l'Education", la manifestation a réuni une majorité d'élèves, ainsi que des enseignants de l'académie de Créteil, appelés à faire grève par une intersyndicale Snes-FSU-Snep-FSU-Snuep-FSU-FO-CGT-Sud-Education-Sundep, et des parents d'élèves. "C'est le début d'un succès qui ne s'arrêtera pas tant que le gouvernement ne reviendra pas sur le retrait" des 11.200 suppressions de poste prévues pour la rentrée 2008, a déclaré à l'AFP Hanna Boisson, déléguée du syndicat lycéen Fidl, qui avait appelé à la manifestation. Pour elle, "les suppressions de postes dans les lycées de banlieue sont en contradiction avec le plan +Espoir banlieue+ de Sarkozy". "C'est une réussite parce que des établissements qui jusqu'ici ne se mobilisaient pas vraiment sont venus", a estimé Léo Moreau, vice-président de l'Union nationale (UNL), qui avait appelé à la manifestation, enjoignant le ministre de l'Education, Xavier Darcos, d'"arrêter de nous dire que nous aurons les mêmes conditions d'enseignement l'année prochaine" avec 8.830 postes en moins dans le seul secondaire public. "On demande un collectif budgétaire, on veut le rétablissement des postes supprimés, l'abandon de la transformation des suppressions en heures supplémentaires et l'abandon de la réforme du bac professionnel en trois ans", a expliqué de son côté Pierre Claustre, secrétaire académique du Snes-FSU pour Créteil.

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080327&key2=080327152308.gyofsqq5.xml

Citation :

4.600 personnes selon la police, 6.000 selon les syndicats

J'ai jamais vu un écart aussi faible. La police avait donné quel chiffre pour la dernière mobilisation parisienne ?

Citation :

"C'est le début d'un succès qui ne s'arrêtera pas tant que le gouvernement ne reviendra pas sur le retrait" des 11.200 suppressions de poste prévues pour la rentrée 2008

Cette fois c'est clair : AUCUNE NEGOCIATION et nous y serons vigilants !

Mais pour autant je suis quand même déçu que cette mobilisation n'est pas commencée plus tôt. Il est clair que plus nous avançons et plus il sera difficile de mobiliser (à cause des examens). Nous sommes dans une phase d'accentuation du mouvement et un point de plus aurait été un bonus non négligeable.

Je me permets d'intervenir sur ce point car j'ai insisté auprès des syndicats qui à l'époque (en janvier-février) ne m'écoutaient pas (et je n'étais pas seul). Or maintenant que le mouvement est lancé, ils sont en première ligne (heureusement qu'ils sont là en même temps). C'est du passé mais ça peut nous coûter cher ! Pour autant mieux mieux vaut tard que jamais et l'union fait la force donc désormais, pas de divisions dans les actions !

A+