Panique au lycée de Drancy

Dépêches de l'Education
du Mardi 25 mars 2008

Mobilisation lycéenne: nouvelle intrusion violente dans un lycée de Drancy Une cinquantaine de jeunes, parfois encagoulés, ont dégradé de nouveau mardi matin l'entrée et une salle du lycée Delacroix à Drancy (Seine-Saint-Denis), selon le rectorat, lors d'une action contre les suppressions de postes et le bac professionnel en trois ans. C'est la troisième fois depuis jeudi, la deuxième dans ce lycée, que les déambulations quotidiennes, et peu organisées, de lycéens venus de Bobigny (Louise-Michel, Alfred-Costes, André-Sabatier) pour pousser leurs camarades à bloquer leurs lycées ou manifester avec eux, dégénèrent. Selon le cabinet du recteur d'académie, une partie des jeunes "venaient du lycée Louise-Michel à Bobigny". Le cortège a compté entre 200 et 250 élèves, selon la police. Une réunion destinée à rétablir un climat de travail avait lieu dans l'après-midi au lycée Delacroix où l'accueil des élèves devait être maintenu. Le lycée avait déjà été envahi jeudi dernier et des dégradations commises. Vendredi, le cortège de lycéens (entre 400 à 500 personnes à Bobigny) avait fait un crochet à Bondy, devant les lycées Marcel Pagnol et Jean Renoir où une intrusion violente a nécessité l'intervention de la police. A Bobigny, trois lycées étaient fermés mardi, selon le rectorat qui a fait état de "sept ou huit établissements perturbés" au total en Seine-Saint-Denis (contre "une douzaine" jeudi dernier), "une quinzaine" dans l'académie de Créteil (Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne, Val-de-Marne). Selon des professeurs, trois lycées (Suger, Paul Eluard et Enna) de Saint-Denis étaient bloqués mardi, ainsi que le lycée Feyder à Epinay-sur-Seine. Des assemblées générales de professeurs et personnels devaient se tenir mardi dans les établissements les plus mobilisés après l'appel à la grève et à la manifestation lancé par une intersyndicale pour jeudi. A Saint-Denis, des élèves de tous les lycées organisent mercredi matin une marche au départ du lycée Paul Eluard, suivie d'un rassemblement devant la mairie. Jeudi dernier, ils avaient déjà manifesté à plusieurs centaines. "Dans une minorité d'établissements, on note des formes de mobilisation qui excèdent ce qui peut être accepté", avait déploré jeudi le rectorat

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20080325&key2=080325150535.x8y1l82n.xml

situation confuse

Pas tant que sa !

Citation :

"Dans une minorité d'établissements, on note des formes de mobilisation qui excèdent ce qui peut être accepté",

Comme si il acceptaient quoi que ce soit !

C'est sans doute condamnable, même si on ne sait pas exactement ce qui se passe, car la violence ne résoud rien. Ce n'est pas la première fois et on en a eu confirmation et ce ne sera pas la dernière non plus. Sont-ces des casseurs ? Des casseurs au mileu de vrais lycéens engagés ? Une confusion journalistique ou simplement une exagération ?

Les syndicats doivent surement appelés à ce que la mobilisation ne dégénère pas, qu'il n'y ait pas de dérapages graves de ce type. De même pour la coordination locale. Surtout, ne soyons pas médiatisés pour ce genre d'événements.