Sa bouge dans l'académie de Nice !!

Posté le: Mer Mar 05, 2008 12:43 am Sujet du message:

SYNTHESE SUR L'ACADEMIE DE NICE les choses se précisent, le nombre des établissements dans l'action contre les DGH et heures sups est de plus en plus important. Le plus souvent dans l'unité avec les parents d'élèves. Et par "actions", c'est pas seulement des votes contre la DGH ou boycott des CA, ce sont des AG et aussi des grèves : on a plusieurs grèves, et certaines reconduites depuis 3 ou 4 jours. - mercredi AG inter-établissements du Var ACADEMIE DE NICE: Nouvelles des établissements au 3 mars 1) Le lycée du Coudon (La Garde) reconduit la grève : Bonjour à toutes et à tous, nous étions de nouveau en grève aujourd'hui lundi, car les promesses arrivées vendredi après-midi (le rectorat nous ayant entendu et voulant faire un effort!!!!) sont en fait, 0,66 poste (12 heures) créé à partir des heures supplémentaires. mais le foutage de gueule ne s'arrête pas là: le proviseur, dans son infinie bonté et sagesse, a décidé de ne plus supprimer que 4 postes (+ les 6 départs en retraite non renouvelés), et de faire supporter les postes à compléments de service non plus sur queslques collègues, mais sur 14, tant est si bien que des collègues qui n'étaient pas touchés le sont maintenant. Une délégation a été reçue par la sénatrice maire de La Valette Humel (n'étant pas Valettois, j'écorche surement son nom), qui doit demander des compte au cabinet du ministre, rien de moins! Bien évidemment, elle est très sensible à notre situation bla bla bla... le CA aurait du se tenir ce soir, mais nous avions demandé son report (papiers communiqués vendredi en fin de journée), mais refus de la direction. par prudence, nous sommes allés au CA accompagnés de collègues (une trentaine en plus des élus), et nous avons remarqué que le CA n'a pas pu se tenir. Nous sommes donc entrés, et après des précisions données par le proviseur, nous sommes sortis. Nous, c-a-d les ATOS, les élèves , les parents d'élèves, les représentants enseignants. Ne restaient que le proviseur, le proviseur adjoint, l'intendant, le chef des travaux et le CPE, plus les deux personnes représentants la mairie de La Garde qui n'ont pas souhaité sortir. Comme c'est étrange, nous avions le soutien du maire UMP qui se représente?! Le CA s'est-il tenu ou non? La DHG a-t-elle été votée que par les membres siégeant de droit? A cette heure ci, Dieu seul le sait. Est-ce une erreur stratégique, pouvait-on faire mieux? Assurément, on le peut toujours une fois la bataille passée. la position tenue se justifie par une position unitaire non seulement entre les syndicats enseignants présents, mais aussi avec les autres catégories d'élus. Affaire à suivre, mais je dois avouer que médiatiquement, ce serait pas mal qu'ils aient voté la DHG en comité plus que restreint. Nous avons en effet des contacts avec F3, Var matin qui nous ont relancé ce matin. Devant quelques parents qui avaient attendu avant de nous rejoindre dehors, le proviseur a dit que nous entrainions les élèves ou quelques chose dans ce genre. A suivre. Les suites de l'action? Normalement, blocage par les élèves demain mardi, plus un débraillage à 11h00 si les élèves arrivent à rentrer et AG à 12h00. Mercredi, manif devant l'IA à 15h00. A ce sujet, d'autres bahuts ont été prévenus par les autres syndicats, et ils aligneront du monde semble-t-il. Il semble primordial aux adhérents FSU du lycée du Coudon (et aux autres aussi) que la FSU soit présente aussi. Merci de me répondre sur ce dernier point. Voila les nouvelles, bonne soirée et à demain. Christophe GOBERT 2) Lycée Costebelle (Hyères) : contre la DGH : Motion jointe au PV du CA du Lycée Costebelle du 28 février 2008 . Les représentants des parents, des élèves et des enseignants élus au Conseil d'Administration du lycée Costebelle de Hyères manifestent leur colère devant les dégradations des conditions d'études et de travail qui vont résulter de la politique éducative du gouvernement. Malgré le travail très consciencieux fait par l'administration de notre établissement pour nous proposer la meilleure répartition de la dotation imposée par le ministère via le rectorat de Nice, nous appelons à voter contre cette DGH. Nous nous opposons très vivement à l'augmentation inacceptable des heures supplémentaires attribuées alors que les besoins en heures élèves nécessitaient la création de postes de titulaires. Il est évident que cette surcharge imposée aux enseignants va dégrader leurs conditions de travail mais surtout amener une augmentation des effectifs de classe et donc pour les élèves des perspectives de réussite de plus en plus compromises. Nous nous opposons au principe du bac pro en 3 ans qui amène des réductions en heures dans le cursus des élèves de l’enseignement professionnel diminuant par la même la qualité de la formation qui leur est proposée. Ces mesures ne sont pas guidées par un quelconque soucis pédagogique ou la recherche d'une meilleure réussite scolaire. Il s'agit clairement de faire des économies aux dépens de l’institution Éducation Nationale. Même si au lycée Costebelle aucun poste n'est supprimé et qu’un ou deux postes vont être créés, nous ne voulons pas qu'un refus de vote ou encore une abstention de notre part fasse croire que nous nous soumettons sans réagir aux décisions gouvernementales. Nous soutenons tous les collègues des établissements qui viennent de découvrir des coupes drastiques dans leur DGH. Autour de nous, le lycée du Coudon perd 19 postes, le lycée Bonaparte perd 11 postes, le lycée Langevin perd 14 postes , le lycée Dumont D'urville perd entre 6 et 7,5 postes. Le lycée Jean Aicard perd 4 postes et deux sont en danger... la liste est longue. A quand notre tour ? 3) Rappel sur les grèves dans les Alpes-Matitimes : Lundi 3 mars, les lycées Apollinaire et Paul Augier (lycée hôtelier) à Nice se sont mis en grève. Mardi 4 mars, le collège Port-Lympia à Nice sera en grève avec le soutien de la FCPE06. 4) Collège Bosco (La Valette) : à bosco, la valette, la dgh a été rejetée au CA ( seulement 3 pour....!), plusieurs motions (profs et parents) ont été rédigées globalement, les profs rejettent les heures sup ( sauf, bien sûr, la 1ère, qu'on nous impose): a priori, on pourrait "sauver" comme ça 1/2 poste d'histoire-géo (on voulait nous imposer 3 ou 4 HSA chacun en histoire, on a refusé!!!) et 1 poste d'anglais (idem, sur le poste d'une collègue qui part en retraite) on verra....... à plus 5) Collège de l'Ariane (Nice) : grève reconduite Aprés une 5eme journée de grève à Jaubert, vendredi, l'inspecteur nous reçu le matin vers 10h30 pour nous dire qu'il n'avait rien de plus à nous proposer, si ce n'est des réajustements en mai-juin, et que les 12 heures étaient déjà beaucoup. Le CA s'est donc tenu le soir à 17h, aprés une enième réunion de travail pour travailler sur les barrettes de 5 ème que l'on a du abandonner. 17 présents : 10 voix contre, 4 pour, et 3 abstentions Un rejet qui montre que le rajout des 12 heures ne suffisent pas, même si on sauve un poste de SVT avec. Tenez bon, et mobilisez vous: on va bien finir par y arriver!! didier 6) Lycée rouvière : article de Var-Matin : Lycée Rouvière : non à la diminution des heures d'enseignement Paru le mercredi 27 février 2008 dans Var Matin Photo : Richard Barsotti « Rectorat hors-la-loi, rendez-nous les heures » ont scandé, hier en début d'après-midi, les enseignants du lycée Rouvière, appelés par le SNES, SNEP-FSU, FO à cesser les cours durant une heure. «On nous supprime des moyens sans aucune justification pédagogique. On finit par toucher au coeur de l'éducation nationale. » Hier après-midi, au lycée Rouvière, la tension était palpable dans les rangs du personnel enseignant. A l'appel du SNES-FSU, les enseignements ont été interrompus durant une heure et un rassemblement dans la cour de l'établissement a eu lieu en signe de protestation. Dans le collimateur : la diminution de la dotation horaire globale, attribuée par le Rectorat sur la base de prévisions de la rentrée scolaire 2008. Dotation globale horaire en nette diminution L'enveloppe de 2 125 heures d'enseignement réparties sur la semaine « est nettement insuffisante pour couvrir des cours obligatoires », martèle Fabien Benezech, secrétaire départemental adjoint du SNES, rejoint par le SNEP (Éducation physique) et FO. Pour le personnel enseignant en colère, « l'offre de formation diminuée de façon scandaleuse » est d'autant plus inacceptable qu'« elle pénalise fortement les élèves. » L'enveloppe globale de la DGH est de fait en totale contradiction avec « les engagements du Recteur, en début d'année scolaire, à donner les moyens nécessaires », insiste Patrick Michaud, responsable de la section locale des parents d'élèves de la PEEP. Le non-maintien « de dizaines d'heures d'enseignement » n'est pas sans conséquence. Il suffit de se pencher sur les « 200 heures de cours retirées aux élèves » Ce qui conduit selon le SNES, à « la suppression de deux postes en lettres modernes et en électronique. » « Depuis la rentrée 2004, cela porte à trente postes d'enseignement supprimés », commente Gérald Ferro, représentant de la section locale du SNES FSU. EPS sacrifiée dans les classes préparatoires « Les 9 heures d'éducation physique obligatoires dans les quatre classes préparatoires vont être supprimées », insiste Fabien Benezech. « Forcément l'EPS étant une discipline, malheureusement sous-estimée, c'est elle qui trinque. Et la situation n'est pas exclusive à Rouvière », déplore, Jean-François Begis, professeur du Syndicat national de l'éducation physique (SNEP) FSU. La crainte est vive sur la suppression en cascade d'une classe de seconde alors « que les effectifs de la rentrée augmentent » ; de la seconde langue vivante en 1re sciences techniques industrielles (STI) ; du dédoublement des cours, « ce qui ne permettra plus d'assurer un enseignement plus efficace et plus individuel avec des petits groupes de quinze élèves » ; des heures de re-médiation, attribuées notamment au soutien scolaire, etc. Plus inquiétant, selon les représentants de FO, la « généralisation des baccalauréats professionnels en trois ans au lieu de quatre, ce qui conduit à la suppression de sections de BEP. » Emmanuel Breteaux et Rolandi Galli de FO, solidaires du mouvement des personnels du lycée du Coudon à La Garde (lire par ailleurs), souhaitent que les établissements mènent une action commune auprès du Rectorat. À l'invitation du SNES, une réunion publique pour les élèves et les parents pourrait être organisée prochainement en vue de nouvelles actions. La grève des notes était déjà évoquée dans les rangs des profs en colère.... 7) Lycée Paul Augier (Nice) : en grève : Salut à tous, Quelques bonnes nouvelles après l'entrevue hier à 11h30 au Rectorat avec le SG et une certaine Mme Mathieu qui connaissait notre dossier par coeur. Comme le disait mon camarade Gilles Depresle, "c'est le genre de réunion où ils savent très bien ce qu'on va demander et on sait très bien ce qu'on va nous répondre". Mais reprenons la chronologie. Vendredi à 15H00 réunion pour faire un compte-rendu à nos collègues et surtout préparer notre journée de grève et d'action du lundi 3/03 que nous maintenons... même si certaines de nos revendications ont été satisfaites vers 17h15 : on sauve un poste d'allemand sur deux (+ 15H poste), ce qui revient à sauver l'alemand tout court dans notre établissement. On a sauvé aussi les LV3 (Allemand, Espagnol, Italien et promesse d'un "arrangement" pour le Russe et le Chinois avant la rentrée). Concernant les cours de "guide régional" en BTS Tourisme, les étudiants actuels de première année pourront terminer leur cursus en deuxième année, mais l'option reste supprimmée pour les nouveaux arrivants. Le poste d'arts appliqués bénéficie donc d'un sursis d'un an. Notre action continue lundi en grève pour obtenir la satisfaction d'autres de nos revendications, pour le moment nous n'avons sauvé que deux postes sur 6 les HSA sont encore trop nombreuses : dans certaines matières, il faudrait créer des postes pour garantir un enseignement digne et efficace. Rendez-vous lundi soir ou mardi pour un compte rendu de la journée du 3/03. RV aussi le 5/03 au Snes.

VAR : le mouvement s'étend + coordination inter-établissements

Nice :La colère enseignante ne cesse de croître dans les établissements dusecond degré niçois face aux mesures décrétées par le ministre del'Éducation nationale de supprimer des postes enseignants pour lestransformer en heures supplémentaires.Après avoir touché, la semaine dernière, quatre lycées et collèges niçois,la fronde enseignante fait tâche d'huile. Si hier matin, les professeursdu collège Maurice-Jaubert à L'Ariane, en grève depuis une semaine, ontrepris les cours, deux autres lycées niçois sont entrés dans lacontestation : le lycée hôtelier de tourisme Paul-Augier, où la moitié desprofs a arrêté le travail pour dénoncer les 14 postes supprimés à larentrée prochaine ; le lycée Guillaume-Apollinaire où, face aux 8suppressions de postes, 70 % des enseignants ont observé une grève de 24heures et lancé une pétition qui sera transmise au recteur. Les coursdevraient toutefois reprendre ce matin.Tous refusent ces suppressions de postes dictées par une « logiquecomptable ». « Nous avions au lycée 14 classes de seconde pour accueillir,à la rentrée prochaine, 450 élèves. Soit une moyenne de 32 élèves parclasse qui nous apparaissait raisonnable, explique Jean-Paul Duparc,professeur au lycée Apollinaire représentant du SNES. La majorité de nosélèves viennent, en effet, de collèges difficiles, comme Nucéra àBon-Voyage, Giono, à Saint-Roch, et des établissements de la vallée duPaillon. Cela mérite donc un effort. Pas pour le rectorat de Nice qui asupprimé une division pour que toutes les classes de seconde tournent à35. »Au lycée hôtelier, le tableau est similaire avec la fin annoncée des coursde langues en groupes, celle des cours du diplôme de guide interprèterégional.Rassemblement ce matin devant le collège Port-LympiaRejet de la dotation globale horaire (heures d'enseignement affectées àchaque collège et lycée pour lui permettre de fonctionner), boycott desconseils d'administration. Dans les établissements scolaires niçois, lafronde s'organise. « Et ce mouvement de contestation sera long, prévientJean-Pierre Quartier, professeur au lycée Apollinaire représentant la CGTEduc'action. Notre objectif : récupérer les postes supprimés à l'académiede Nice qui est la dernière de France au niveau du taux d'encadrement descollégiens et lycéens. »Ce matin, à l'appel de la fédération des parents d'élèves FCPE, un grandrassemblement devrait se tenir, à partir de 10 heures devant le collègePort-Lympia pour soutenir le front de refus des enseignants. Mercredi,dans les locaux niçois du SNES, une coordination inter-établissementsdevrait se mettre en place pour établir un plan d'action.De leur côté, les conseillers régionaux communistes des A.-M apportentleur soutien aux enseignants et parents. Ils ont demandé audience aurecteur de l'académie de Nice pour défendre « une éducation de qualitépour tous. »
Nice Matin, 4 mars 2008

La Garde (Var) :Réunis en assemblée générale hier matin, les enseignants du lycée duCoudon ont voté la reprise de la grève hier, toujours pour protestercontre la suppression de 19 postes à la rentrée prochaine (13 + 6 départsà la retraite non remplacés).Toujours très mobilisés - les syndicats annonçaient 80 % de grévistes -les professeurs se sont rendus en délégation à la mairie de La Valette oùils ont été reçus par le sénateur-maire Christiane Hummel. « Elle a votéle budget, la suppression de ces postes, nous voulons qu'elle changed'avis » soulignait un représentant syndical. « Aujourd'hui, tout candidatà une élection nous soutient. Puis-je me permettre de sourire ironiquement? »Des gonflements d'effectifsHumour mis à part, le corps enseignant du Coudon se dit très inquiet : «la conséquence de ces suppressions, ce sont des gonflements d'effectifs.Dans certaines options, on en viendra à regrouper des élèves de seconde,première et terminale pour le latin par exemple, comme cela se pratiquedéjà. »« Toutes les expériences qui devaient déboucher sur une cohésion volent enéclat » se plaint un autre délégué syndical. « Rien qu'avec le volumed'heures supplémentaires de cette année, on pourrait déjà sauver 3 postes.»« En fait, le rectorat transforme des heures postes en heuressupplémentaires. Si nous sommes moins nombreux, nous ferons forcément plusd'heures. Moins bien payées, mais défiscalisées. L'Etat ne sera même pasgagnant » explique une jeune enseignante. « Le problème, c'est que pour unprof, heures supplémentaires signifient classes supplémentaires, donccharges de travail plus lourdes. Au bout du compte, les élèves sontpénalisés. »Aujourd'hui, les cours reprennent normalement au lycée. Mais les syndicatsannoncent d'ores et déjà la mise en place d'une coordinationinterétablissements en vue d'actions communes.
Var Matin, 4 mars 2008

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