Le Comité Justice pour Yann et Pierre et la Coordination des Groupes
Anarchistes lancent à l'adresse des organisations, des personnalités et
des individus, une pétition nationale de soutien à Yann et Pierre,
militants à la CGA et à Sud-étudiant Perpignan, pour réclamer
l'annulation de leur contrôle judiciaire et l'arrêt de la procédure à
leur encontre. Nous vous demandons de faire circuler cette pétition et
de nous contacter pour la signer.
Pétition à télécharger sur le site de la CGA
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Deux militants de Sud étudiant Perpignan ont été
interpellés à leur domicile dès 7 heures, ce matin. Depuis, ils sont en
garde à vue au commissariat de Perpignan. Les accusations portées
contre eux sont infondées puisqu’il s’agirait de « vol, dégradation et
menaces de mort ». D’après l’avocat des inculpés, ce seraient des
enseignant-e-s qui auraient porté plainte directement, pour autant il
est probable que les autorités de l’université ne soient pas totalement
étrangères à ces accusations.
Ces arrestations révèlent une nouvelle fois la volonté de
criminaliser les mouvements sociaux : s’il n’y a aucune preuves pour
appuyer ces accusations, les forces de polices ont bien la preuve que
les militant-e-s de Sud étudiant luttent depuis longtemps pour une
université publique, gratuite et ouverte à tou-te-s.
Nous n’admettons pas que les autorités réservent un traitement de criminels aux syndicalistes.
Ces deux arrestations s’inscrivent dans un contexte global de
criminalisation des mouvements sociaux. Le gouvernement, en réformant
le droit de grève, cherche déjà à faire passer les cheminots pour des «
preneurs d’otages ». Dans les universités, les administrations suivent
docilement leur ministre en traitant les grévistes de « terroristes »
ou « Khmers rouges ».
Plusieurs grévistes ont déjà été arrêtés dans d’autres villes, dont
de nombreux syndicalistes, en particulier de Sud étudiant : à Lyon,
Paris, Rennes, Montpellier, etc.
Nous demandons que les deux militants de Sud étudiant arrêtés à
Perpignan soient immédiatement libérés. Nous revendiquons la fin des
poursuites et l’amnistie de tou-te-s les inculpés politiques des
mouvements sociaux.
Fédération SUD-Etudiant