Pour un monde meilleur, mobilisons nous !

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[post devenu caduque, et donc, édité]

Il ne faut pas trop rêver. Si c'est pour apporter des revendications pour une lutte globale dans une lutte lycéen... :/

Et pourquoi pas ??

Tu verras bien.

Tu es syndiqué quelques parts ? Orga ?? Parti ??

Et bien c'est vrai, peut-être qu'il faut lancer quelque chose de nouveau. Peut-être un forme de révolution. Pas une révolution brutale, mais un mouvement qui ait l'impact de grandes révolutions ou plutot de grandes évolutions. On rique de nous répondre qu'aujourd'hui,on est dans une démocratie, on a créé les Droits de l'Homme, qu'il n'y a plus de raison de vouloir changer radicalement la société. Il est vrai que le contexte apparait très différent de celui de la Révolution française par exemple. Mais en réalité, le monde vaut-il vraiment mieux aujourd'hui? Certes, il n'y a plus de Roi de France. Mais le tyran sais changer de nom : après César, plus personne n'osa se nommer Empereur, terme à trop forte connotation, ce qui amena le terme de princeps (prince), le statut était similaire, seul le terme changeait. Peut-être qu'aujourd'hui, la tyrannie a simplement changé de nom, de visage. L'autoritarisme, trop brutal, a cédé sa place au sécuritarisme. On ne s'attaque plus directement aux opposants sans raison comme le permettait la lettre de cachet, on s'en prend à eux avec le prétexte de sécurité. Ainsi, la répression prétend défendre la liberté et peut compter sur un comportement récurrent des hommes et femmes : quand l'autre est accusé, on lui trouvera toujours un air suspect, on se rangera du côté de l'autorité. Celui qui est accusé deviendra vite un danger pour la sécurité : un terroriste. On le voit bien lors des manifestations par exemple. Cette technique honteuse est aussi beaucoup utilisée par rapport aux "cités", ces zones qu'on qualifie sans cesse de "zones de non-droit". Facile de prendre le prétexte d'un délit commis par un jeune pour organiser des contrôles, pour renforcer la surveillance, pour faire croire à l'insécurité. Les français, pour avoir ne serait-ce que l'impression d'être à l'abris d'un fléau qui n'a jamais existé, accepte de voir les forces de l'ordre, censées permettre à chacun de vivre dans la paix (beaucoup de policier, de gendarme, le sont pour cette conception de l'autorité et je n'ai rien à leur reprocher), armées d'armes de torture, dangereuses pour la vie même des personnes touchées. Bien sûr, les représentants de l'ordre ne sont pas tous mauvais, seule un minorité le sont. Mais une minorité de criminels parmi ceux qui sont censés faire régner l'ordre et la paix, c'est déja trop. Ensuite, on peut être manipulé même avec des intentions honorables : un policier à qui on dit que le taser n'est pas dangereux ne pensera pas qu'il risque en l'utilisant de donner la mort. On constate donc, que notre société n'est pas la société parfaite dont on tente de nous envoyer l'image. Je pense que l'état actuel est suffisant pour exiger, dans la rue s'il le faut, que les valeurs humanistes que tant de grands hommes ont défendues ne sombrent pas dans l'oubli par le fait d'une minorité.

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KOC Mathieu a écrit:

Tu verras bien.

Tu es syndiqué quelques parts ? Orga ?? Parti ??

A l'UNL

ptireveur a écrit:

Je pense à un truc assez utopique

Tout est dit. Je ne vais pas dire que notre société est parfaite, tout le monde tombera d'accord pour dire que ce n'est pas le cas. Mais je ne pense pas qu'un mouvement, aussi important soit-il, pourra réellement changer les choses. On peut chercher à se mobiliser sur des points précis et, petit à petit, changer les choses. Certes c'est lent mais ça a plus de chances d'aboutir. Un mouvement revendiquant "Un monde meilleur" et combattant sur tous les fronts possibles à la fois se perdra dans toutes ses revendiquations. Il réunira des gens divers, tous ne sachant pas exactement pourquoi ils sont là, tous n'étant pas d'accord sur tout et toutes ces différences se transformeront en division qui contribueront à perdre le mouvement. De plus le message envoyé sera floue et entraînera les confusions et les ambiguïtés, ce qu'il faut à tout prix éviter.

Un grand mouvement général n'a jamais vraiment été à la base d'un monde meilleur. Il a pu provoquer un changement important de la société et de la pensée mais ce changement n'a jamais été une amélioration. Le pouvoir renversé finit par revenir, alors que celui qui l'a remplacé s'est perdu, et l'amélioration vient surtout de petits changements qui interviennent au fur et à mesure.