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 Quand même les Echos s'inquiètent de la casse de l'Éducation Nationale

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AuteurMessage
anarced
De passage
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Masculin Nombre de messages : 66
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Ville : fleurance
Date d'inscription : 08/01/2010

Quand même les Echos s'inquiètent de la casse de l'Éducation Nationale Empty
MessageSujet: Quand même les Echos s'inquiètent de la casse de l'Éducation Nationale   Quand même les Echos s'inquiètent de la casse de l'Éducation Nationale Icon_minitimeVen 19 Mar - 12:12

Sa politique, le gouvernement l'avait pourtant annoncée sans détour : non remplacement d'un fonctionnaire sur deux.
Avec un autisme phénoménal, c'est cette politique qu'il a appliquée depuis plusieurs années avec les résultats que l'on connait tant au niveau de l'Éducation Nationale qu'au niveau de la société en général.

Entre 2009 et 2007, selon l'Insee (*) les effectifs des professeurs de l'enseignement public sont passés de 838 177 à 798 742 soit 39 435 suppressions de postes en deux ans.
Il faut noter que ces chiffres sont sujet à caution. L'Insee distingue les agrégés, les certifiés, les professeurs des lycées professionnels et les PEGC (un ancien statut) mais les non titulaires n'apparaissent pas dans son recensement. Certains sont « assimilés » au certifiés et recensés avec eux, d'autres ne sont pas comptabilisés : les vacataires et les contractuels qui n'étaient pas en poste au 31 janvier.
Le licenciement de ces derniers est invisible dans ces chiffres mais correspond sur le terrain à des professeurs que l'on jette à la rue.

La titularisation annoncée par Sarkozy en janvier n'est que de la poudre aux yeux, ou peut-être même une provocation pour exciter un ressentiment de la part des collègues titulaires ou des étudiants des IUFM à leur encontre. En effet, si la politique du gouvernement était de baisser le nombre de postes aux concours pour enclencher un plan de titularisation, il y aurait déjà de quoi régulariser à peu près tout le monde depuis longtemps!
La piste de réflexion est intéressante et mériterait d'être étudiée mais pour l'instant personne (excepté quelques lauréats des concours) n'est titularisé et, au contraire, de nouvelles suppressions de postes (16 000) sont annoncées!

Même les Échos, que l'on accusera difficilement de "gauchisme", s'inquiètent d'une telle gestion de l'Éducation Nationale:


Citation :

Les effectifs cessent de baisser dans l'enseignement secondaire

Après plusieurs années de recul, le nombre d'élèves dans le secondaire se stabilise, ce qui complique la politique de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans l'Éducation nationale.

Il va devenir plus compliqué d'invoquer au ministère de l'
Éducation nationale la baisse des effectifs du secondaire pour justifier les suppressions de postes. Et ce, notamment au collège. Une note d'information ministérielle montre en effet une diminution du nombre d'élèves dans les collèges et lycées pour l'année scolaire 2009-2010 nettement moins importante que les années précédentes : -0,1 % à la rentrée 2009, contre - 0,6 % en 2008 et - 0,9 % en 2007.

Effet démographique

Cette stabilisation des effectifs en septembre dernier dans l'ensemble du secondaire est largement due à l'augmentation de 0,5 % du nombre de collégiens (16.300 de plus). Les générations qui arrivent au collège sont en effet issues d'une « vague » démographique plus dynamique. Si seul l'effet démographique est pris en compte, ce sont même 25.500 collégiens supplémentaires qui ont été accueillis. Mais auxquels l'étude retranche 9.200 élèves en raison de « l'effet scolarisation ». Les collégiens redoublent en effet moins qu'avant, ce qui accroît la fluidité des effectifs et entraîne cette année une baisse de 9.200 élèves.

Le lycée professionnel continue de perdre des effectifs, mais de façon moins importante que par le passé : -1,1 % à la rentrée 2009 (8.800 élèves de moins) contre -1
,6 % en 2008, pour des raisons encore démographiques, mais inverses à celles observées en collèges. Les élèves entrant en lycées professionnels sont issus des générations moins nombreuses nées en 1993 et 1994. Le document du ministère révèle que les élèves de classe de troisième continuent à plébisciter cette voie dans les mêmes proportions depuis 2003, soit 26 %.

Le phénomène est identique pour le lycée général et technologique qui perd légèrement moins d'élèves (-1,1 %) cette année que l'an dernier. Cette baisse est cependant concentrée sur les deux dernières années du lycée, et notamment la classe de première, constituée de la génération née en 1993.


Les académies de Bordeaux, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nantes, Poitiers, Rennes, Strasbourg et Toulouse tirent leur épingle du jeu avec une augmentation légère de leurs effectifs en collèges et lycées.

16.000 suppressions de postes

A contrario, les plus touchées par les baisses sont la Corse, Nancy-Metz, Rouen, Aix-Marseille et Lille. Ces deux dernières académies ont, d'ailleurs, souvent fait montre, lors des derniers mouvements de grève, d'une mobilisation supérieure à la moyenne nationale, que les syndicats expliquent notamment par une baisse trop importante des dotations par rapport aux effectifs. Lors du mouvement du 12 mars dernier, malgré un mot d'ordre centré sur la réforme du lycée, le taux de grévistes était supérieur dans les collèges. « C'est l'aspect dégradation des conditions de travail qui pèse le plus », a expliqué Frédérique Rolet, cosecrétaire générale du Snes-FSU.

Le ministère a promis, dans le cadre de la réforme du lycée, un maintien des moyens.
Les collèges se retrouvent en première ligne, alors que 16.000 suppressions de postes ont été annoncées dans l'
Éducation nationale pour 2010. Au moment où le nombre d'élèves
qu'ils doivent accueillir remonte.

ISABELLE FICEK, Les Échos
http://www.lesechos.fr/info/france/020403287714-les-effectifs-cessent-de-baisser-dans-l-enseignement-secondaire.htm


(*) voir
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF07115

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