Les étudiants et les enseignants-chercheurs manifestent leur mécontentement face aux politiques universitaires menées actuellement remettant en cause leur statut
La nouvelle réforme du statut des enseignants chercheurs, dans la continuité de la réforme LRU, remet en cause le statut particulier de ces derniers. Le gouvernement continue à diviser le corps enseignants et faire vivre la méritocratie en classant d'une part les bons enseignants et d'autre part les mauvais. L'Union Nationale Lycéenne, première organisation syndicale lycéenne, s'indigne de cette politique universitaire qui remet en cause, au même titre que les politiques éducatives menées, le principe fondamental de l'école : celui de l'égalité.
De plus, alors que la preuve est faite que l’éducation manque fondamentalement de moyen, le gouvernement s'obstine en plein période de crise économique et social à ne pas investir massivement dans l'éducation afin de donner les moyens à cette dernière de véritablement répondre à la demande qui lui est posée celle de la réussite scolaire de tous. En effet, ce dernier continue des supprimer des postes avec plus de 900 postes supprimées à l'université cette année alors qu'il faudrait plus de 2500 postes crées pour répondre aux besoins et aux attentes scolaires de tous. Mais aussi dans le reste de l’éducation nationale avec plus de 13 500 postes qui seront supprimés à la rentrée 2009.
Alors que le constat est fait qu’à l’heure actuelle il existe un véritable malaise au sein de la société et en particulier au sein de la jeunesse, une jeunesse démunie face à la crise, qui s'interroge de façon inquiétante pour son avenir. La seule réponse qu'apporte le gouvernement à cette génération est la constante réduction des moyens alloués pour son enseignement. L'avenir de toute une jeunesse est mis à mal par des réformes n'ayant en aucun cas la volonté de porter la réussite des jeunes dans la société. L’UNL refuse que cette génération soit une génération sacrifiée au simple fait de poursuivre incessamment une politique basée sur une logique comptable d’économie budgétaire.
L’UNL ne peut que constater l'acharnement croissant du gouvernement en place à faire exploser les inégalités via la casse de tous les services publics. Il n'a toujours pas entendu le mécontentement des français le jeudi 29 Janvier préférant les laisser dans le désarroi avec des lycéens, des étudiants, des jeunes travailleurs ou chômeurs dans une société où règne la précarité.
L'Union Nationale Lycéenne appelle donc tous les lycéens à rejoindre les étudiants et les enseignants chercheurs le 10 février afin de lutter pour un droit à l’avenir ! Le gouvernement doit désormais répondre une fois pour toutes aux attentes et aux inquiétudes de l’ensemble de la communauté éducative, mais bien plus généralement de l’ensemble de la société.
Quentin Dogon et Floréale Mangin
Les élus « UNL et indépendants »