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 Un exemple de répression administrative d'un mouvement lycéen

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alicia
Invité




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MessageSujet: Un exemple de répression administrative d'un mouvement lycéen   Un exemple de répression administrative d'un mouvement lycéen Icon_minitimeJeu 15 Jan - 14:28

Citation :
Carcassonne. Lycéens dans la rue : la « manif » tuée dans l'œuf

Les jeunes de Jules-Fil étaient absents d'un « mouvement qui n'entrait pas dans le cadre officiel ».

Un exemple de répression administrative d'un mouvement lycéen 200901141475_w350

Dur dur d'être lycéen ! Encore plus dur de se faire entendre sur le fond, surtout lorsqu'on vous rétorque que votre mouvement n'a pas de légitimité sur la forme… C'est exactement ce qui est arrivé à la centaine de jeunes provenant essentiellement du lycée Paul-Sabatier. Hier après-midi, alors qu'une nouvelle manifestation de contestation de la réforme Darcos était prévue en ville, le cortège s'est retrouvé orphelin des lycéens de Jules-Fil, retenus un peu bizarrement dans l'enceinte de leur établissement. Comme le faisaient remarquer deux lycéennes quelque peu découragées en fin d'après-midi, « quel sens peut avoir notre mouvement si Jules-Fil, le plus gros lycée de la ville, ne participe pas ? »

Défilant au pas de charge du square André-Chénier jusqu'aux portes du lycée Jules-Fil, encadrés de surcroît par une petite armée de policiers bien pépères sur ce coup-là, les manifestants -qui déployaient un tonitruant « Jeunesse sacrifiée/éducation bradée »- ont rapidement exigé des explications de la part de la direction de Jules-Fil. Pas du genre à se retrancher dans son bureau feutré, Jérôme Rallo, proviseur du lycée, expliqua au milieu des manifestants que « votre mouvement n'entre pas dans un cadre officiel, puisqu'il n'y a pas eu d'appel national à la mobilisation ».
« Cette éducation qui avantage les riches… »

Conséquence : des lycéens de Jules-Fil assignés à résidence, comme chloroformés par les explications reçues en amont par leur encadrement. Témoin, Émilie, en classe de seconde, ayant assisté au conseil de vie lycéenne (CVL) du midi : « Tout va bien, on a discuté des problèmes du lycée, de la sécurité à l'intérieur et à l'extérieur de l'établissement, des nouveaux locaux et espaces de vie, etc. »

Brandissant d'ailleurs le CVL comme un étendard, Jérôme Rallo se verra opposer par la délégation des manifestants la vraie problématique de leur mouvement, celle issue de la Coordination lycéenne. Celle-ci rappelle la mobilisation -officielle celle-là- prévue demain jeudi. Où, encore et toujours, il sera question de lutte contre les suppressions de postes, du tronc commun des programmes (favorisant les lycées à la carte), de l'enseignement des sciences économiques et de la philosophie, « cette éducation disparate avantageant les riches et accentuant la fracture sociale ».

>> ht tp://www.ladepeche.fr/article/2009/01/14/523803-Carcassonne-Lyceens-dans-la-rue-la-manif-tuee-dans-l-uf.html
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MessageSujet: Re: Un exemple de répression administrative d'un mouvement lycéen   Un exemple de répression administrative d'un mouvement lycéen Icon_minitimeDim 18 Jan - 10:13

mais empecher les lycéens de sortir, c'est pas de la séquéstration???
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Un exemple de répression administrative d'un mouvement lycéen
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