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 Revue de presse - reprise du mouvement janvier 09

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AuteurMessage
casimir
Invité




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MessageSujet: Revue de presse - reprise du mouvement janvier 09   Revue de presse - reprise du mouvement janvier 09 Icon_minitimeLun 5 Jan - 16:08

Le mouvement va-t-il reprendre en janvier 09 ? De quelle façon ? C'est la question que se posent les journalistes en cette rentrée de vacances de Noël.

Citation :
Lycées: Le retour des manifs?

Par Cristel de TADDEO
Le Journal du Dimanche
>> Après le report du projet de loi sur les lycées de Xavier Darcos, avant Noël, et la promesse de nouvelles négociations, les lycéens souhaitent son "retrait pur et simple". Mais le mouvement lycéen a-t-il résisté aux vacances? Réponse cette semaine avec une journée d'action nationale dès jeudi, organisée par les principaux syndicats lycéens mais aussi par des comités indépendants.

Par SMS ou MSN, par courriel ou via Facebook, le mouvement lycéen a préparé sa rentrée. L'Union nationale lycéenne (UNL) appelle à une journée nationale d'action, jeudi. La Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) parle, elle, d'une "remise en mouvement" dès demain, à travers des assemblées générales et des réunions d'information, afin d'organiser des actions de plus grande ampleur à partir de la semaine prochaine. Mais le top départ ne dépend pas seulement des organisations. Des lycéens avaient ainsi prévu, hier, une opération "péage gratuit" au Bignon, entre Nantes et Bordeaux, histoire de démontrer que les vacances scolaires n'avaient pas entamé leur détermination. Raté, faute de volontaires assez nombreux!

Durant les vacances, des réunions préparatoires plus ou moins formelles se sont tenues dans la plupart des villes où la mobilisation lycéenne est la plus forte. Des manifestations et blocages importants sont annoncés jeudi à Lyon, à Marseille et à Toulouse. "On envisage de faire des chaînes humaines", ajoute Marine, déléguée Fidl en Haute-Garonne. A Nantes et à Rennes, plusieurs lycées seront bloqués dès mardi. "Le report de la réforme montre qu'on peut faire changer les choses, martèle Guillaume qui milite sans étiquette. Mais si on s'arrête maintenant, tout ce qu'on a fait jusque-là n'aura servi à rien." Dans l'Oise, plus d'une centaine de lycéens partiront manifester à Paris jeudi, tandis qu'une dizaine d'établissements pourraient être à nouveau bloqués à partir de la semaine prochaine. On s'agitera aussi à Ribérac, en Dordogne, où certains lycées avaient carrément fermé la semaine précédant les vacances de Noël.

Une manifestation organisée par un comité indépendant

Alors qu'une centaine d'établissements ont été bloqués au plus fort de la contestation, les syndicats de lycéens ont du mal à mesurer précisément le mouvement. De plus en plus d'élèves organisent la contestation au sein de leur établissement. A Paris, une manifestation est ainsi prévue jeudi, à 14 heures, au métro Sèvres-Babylone, à l'initiative du comité indépendant lycéen 94, créé pendant les vacances scolaires par des élèves du Val-de-Marne. Leur académie, Créteil, sera l'une des plus touchées par les suppressions de postes (509) à la rentrée prochaine. La répartition des 13500 suppressions annoncées pour 2009-2010 a été rendue publique à la veille des vacances de Noël et devrait contribuer à "faire monter la tension dans certains établissements", prédit Daniel Robien, cosecrétaire général du Syndicat national des enseignants du second degré (Snes).

>> http://www. lejdd.fr/cmc/societe/200902/lycees-le-retour-des-manifs_176419. html

Vous remarquerez qu'il est fait référence au 3 janvier et au comité indépendant lycéen du 94 !

Citation :
Pas de trêve hivernale pour le mouvement dans l'éducation
Créé le 05.01.09 | Mis à jour le 05.01.09 à 14h53 |

SOCIAL - Trois journées de mobilisation sont d'ores et déjà au programme...
Une réforme du lycée repoussée, quinze jours de vacances... La rentrée 2009 sera-t-elle plus calme pour Xavier Darcos? Pas si l'on en croit le calendrier de la mobilisation, déjà chargé. L'Union nationale lycéenne (UNL) a en effet appelé samedi à un rassemblement dès jeudi après-midi à Paris. Le 17 janvier, enseignants, parents d'élèves et lycéens doivent également manifester contre la politique éducative. Et le 29 janvier, les fédérations de l'éducation participeront à la journée nationale de mobilisation interprofessionnelle.

Du côté des lycéens, l'UNL déplore que le ministre de l'Education n'ait encore prévu aucune rencontre avec les organisations lycéennes, alors qu'il «semblait vouloir recommencer les discussions».

«L'hiver sera chaud»

«Si Xavier Darcos ne pose toujours pas les garanties demandées, les lycéens continueront la mobilisation jusqu'à ce qu'ils soient entendus. L'UNL l'avait promis au ministre: l'hiver sera chaud!», ajoute la première organisation lycéenne.

L'UNL réclame «un projet pédagogique global» qui prenne en compte «au moins trois» de ses revendications: «L'acquisition d'une culture commune à tous les élèves» au cours de la seconde, «l'exploration de chaque domaine d'enseignement proposé pour garantir un libre choix d'orientation pour le cycle terminal» et «un réel suivi de tous les élèves» ce qui «suppose un meilleur encadrement». Et donc pas de suppressions de postes.

Le primaire aussi

La Fidl, une autre organisation lycéenne, a d'ailleurs annoncé ce lundi qu'elle faisait désormais «du retrait des suppressions de postes« (13.500 dans le budget 2009) «le préalable à l'ouverture de discussions» avec le ministère de l'Education sur la réforme du lycée.

Du côté du primaire, la colère n'est pas non plus retombée. «En faisant des concessions sur le lycée et pas sur le 1er degré, Xavier Darcos ne calme pas le jeu», avait expliqué fin décembre Gérard Aschieri, du syndicat FSU, à 20minutes.fr. Professeurs des écoles et syndicats seront donc de la partie les 17 et 29 janvier.
C. F. (avec agence)

>> http:// .php

20 minutes connaît 2 mots pour parler des mouvements lycéens : UNL et FIDL !

Citation :
Organisations lycéennes et syndicats d'enseignants mobilisés dès la rentrée
LE MONDE | 05.01.09 | 13h52 • Mis à jour le 05.01.09 | 16h06

Une accumulation menaçante de motifs de ressentiment ou de colère : des professeurs du secondaire aux maîtres de l'enseignement primaire, en passant par les lycéens, les mécontentements ont convergé, en décembre 2008, pour créer un climat général de conflit dans l'éducation. A compter du lundi 5 janvier, jour de rentrée dans les établissements scolaires, les esprits pourraient à nouveau s'échauffer.

Les responsables syndicaux de l'éducation s'accordent à penser que l'hiver sera "chaud". Ils éprouvent aussi un sentiment d'inquiétude lié à l'éventualité d'une crise sociale généralisée. Aucun d'entre eux, cependant, ne se risque à des pronostics plus précis, car les inconnues sont nombreuses.

La première concerne l'ampleur que prendra, ou non, l'agitation lycéenne. Les jeunes manifestants de décembre 2008 juraient tous que leur mouvement allait reprendre de plus belle dès janvier, le report de la réforme du lycée étant interprété par eux comme un premier recul avant l'annulation des "réformes Darcos" et l'abandon des suppressions de postes. Mais ce type de mouvement reste insaisissable et imprévisible. Une première journée d'action est prévue par les organisations lycéennes jeudi 8 janvier. C'est à partir de cette date que l'on pourra mesurer leur envie d'en découdre.

La deuxième inconnue est l'intensité du mécontentement des enseignants et des formes qu'il prendra. "Je n'ai aucun doute sur la reprise des mouvements d'enseignants, assure Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU (première fédération syndicale d'enseignants). D'autant que chacun va bientôt prendre conscience, dans les établissements, des conséquences concrètes des 13 500 nouvelles suppressions de postes prévues à la rentrée 2009." La FSU a salué comme "un geste" le report, le 15 décembre, de la réforme des lycées, mais "cela ne suffit pas", estime M. Aschieri.

Selon Luc Bérille, secrétaire général du SE-UNSA, "ce report a été compris par les personnels comme l'ouverture d'une brèche. Certains se disent : "Si le gouvernement a lâché devant les jeunes, pourquoi pas devant nous ?"" Le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, "est en mauvaise posture, renchérit Thierry Cadart, secrétaire général du SGEN-CFDT. Il a joué à contre-emploi. Il a endossé les habits du sabreur de syndicats, que rien n'arrête et qui ne veut rien entendre, et il s'est heurté à la réalité. Aujourd'hui, il lui faut retrouver le moyen d'être simplement audible auprès des personnels."

Les syndicats sont conscients qu'à eux seuls ils n'ont jamais effrayé l'actuel gouvernement et que l'arme de la grève reste d'un usage délicat. Mais ils sont patients et méthodiques.

Un premier rendez-vous est fixé au samedi 17 janvier, pour une journée de manifestations. L'échéance suivante, le 29 janvier, prendra la forme d'une journée d'action interprofessionnelle, avec appel à la grève. Les enseignants y seront noyés dans la masse des salariés, mais leurs syndicats misent beaucoup sur cette date. Ils espèrent que le gouvernement prendra à cette occasion la mesure des risques d'explosion sociale et procédera en conséquence à un ajustement de sa politique.

La première attente est une décision de M. Darcos qui soit de nature à apaiser les enseignants du primaire sur l'avenir des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased), touchés par 3 000 suppressions de postes. Au-delà, l'espoir que les syndicats d'enseignants nourrissent a de quoi donner des cauchemars, dans la majorité, aux tenants de l'orthodoxie budgétaire : obtenir un "moratoire" sur les suppressions de postes.

Pour parvenir à cet objectif, les syndicats comptent sur la mobilisation des personnels, mais aussi sur l'opinion publique. Ils misent aussi sur le chef de l'Etat ; sa position d'arbitre et, disent-ils, "son sens politique". "Sarkozy n'est pas sourd, il l'a déjà montré", observe M. Cadart, selon lequel "continuer à mettre les suppressions de postes en préalable à toute modification n'a plus aucun sens aujourd'hui".
Luc Cédelle

>> http:/ /www.lemonde.fr/societe/article/2009/01/05/organisations-lyceennes-et-syndicats-d-enseignants-mobilises-des-la-rentree_1137998_3224 .html
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Bristol
Invité




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MessageSujet: Re: Revue de presse - reprise du mouvement janvier 09   Revue de presse - reprise du mouvement janvier 09 Icon_minitimeLun 5 Jan - 16:18

Citation :
Carcassonne. Lycéens : « Une manifestattion pour notre avenir »
Alors que Nicolas Sarkozy a annoncé poursuivre la réforme, les lycéens sont déterminés à poursuivre leur mouvement.


Il y a deux semaines, Alix Alcaraz faisait partie de la coordination lycéenne qui décidait de bloquer les entrées du lycée Paul-Sabatier avant de lancer le mouvement des manifestations. Dès la rentrée, la coordination compte bien poursuivre ses actions.

Comment se sont passées les vacances ?

On attendait que le ministre s'exprime… C'est Sarkozy qui, lors de ses vœux, a dit que la réforme allait être menée jusqu'au bout. Alors les syndicats lycéens continuent la mobilisation, l'information circule très bien par Internet, sur des mails ou des blogs comme l'ont fait les étudiants des IUT pour expliquer la réforme et leurs revendications.

La mobilisation sera donc toujours à l'ordre du jour à la rentrée ?

Le mot d'ordre, ça va être de se battre pour défendre l'éducation : entre la réforme des IUT, la refonte des bacs professionnels et celle des lycées, ça commence à faire beaucoup. Sachant que, plus généralement, il y a la crise et les problèmes d'emploi qui nous touchent aussi.

Comme pour le CPE, c'est notre avenir que ça concerne. Le mouvement de mobilisation, ce sera pour notre avenir.

Une nouvelle assemblée générale est-elle prévue ?

Nous avons organisé des AG avant les vacances. Il y aura sûrement une journée morte jeudi 8, avec des actions symboliques. On va se concerter avec les lycéens des environs : Limoux, Castelnaudary, Narbonne pour faire une manifestation commune.

Combien sont activement impliqués dans le mouvement ?

Deux à trois cents élèves font partie de la coordination lycéenne et sont très très actifs. Cela avait été décidé l'année dernière, pour représenter tout le monde légitimement, de faire sans les syndicats. Ça nous évite aussi de nous diviser sur de tels points. Et puis tous ceux qui viennent aux manifestations, il y a davantage de monde que l'année dernière.

Y a-t-il déjà des craintes par rapport à la fin d'année ? Au bac ?

Au lycée Paul-Sabatier, avant les vacances, un représentant de chaque classe a rencontré les profs et des cours ont été distribués pour qu'il n'y ait pas de carence. En même temps, le mouvement commence assez tôt. On se mettra en accord avec les profs qui voient nos actions d'un œil assez positif. Et on fera très attention à ce qu'il n'y ait aucun souci par rapport aux examens.

>> ht tp://www.ladepeche.fr/article/2009/01/05/516771-Carcassonne-Lyceens-Une-manifestattion-pour-notre-avenir.html

Citation :
Mobilisation au programme des lycéens et des profs
21 contributions

Publié le lundi 5 janvier 2009 à 08H49

Le report de la réforme de la seconde n'a pas calmé les ardeurs

Le ministre de l'Éducation nationale a reculé en décembre sous la pression de la rue, les lycéens pensent donc pouvoir obtenir de nouvelles concessions.

Photo Franck Pennant

La rentrée a tout juste lieu mais le calendrier de la contestation est déjà fixé
- 8 janvier : assemblées générales, à l'appel des principales organisations lycéennes, et manifestation à Paris.
- 17 janvier : personnels de l'Éducation, élèves et parents protesteront contre les suppressions de postes.
- 29 janvier : sept fédérations de l'Éducation appellent à participer "massivement" au côté des salariés du privé et du public à la journée interprofessionnelle de mobilisation.

Xavier Darcos aurait-il reporté la réforme des lycées en vain ? Le 15 décembre, face à la détermination des lycéens, le ministre de l'Éducation nationale annonçait qu'il fallait "laisser du temps". La réforme de la seconde, applicable à la rentrée 2009, était donc repoussée sine die. "Mais pas abandonnée", souligne Lucie Bousser, présidente du syndicat lycéen UNL. À l'en croire, les lycéens seraient toujours "prêts à se mobiliser pour que leurs revendications soient entendues" et ce d'autant plus facilement que "le ministre a reculé en décembre sous la pression de la rue".

Dès jeudi toutes les questions jusqu'ici restées en suspens seront donc évoquées. "Nous allons expliquer aux lycéens pourquoi il est important de rester vigilant". Au menu : le service public d'orientation qui aurait dû voir le jour dès l'été dernier, le bac professionnel en 3 ans généralisé, la réforme des lycées ou encore les suppressions de postes.

Or, parmi ces revendications, certaines rejoignent celles des enseignants. À commencer par la diminution des effectifs : 13 500 postes en moins en 2009 dans l'Éducation nationale. "Depuis 2002, 1336 postes de professeurs ont été perdusdans l'académie d'Aix-Marseille, soit 8% des effectifs globaux alors que dans le même temps, la baisse du nombre d'élèves n'a été que de 4% et que l'on va vers une stabilisation", fait remarquer Laurent Tramoni, secrétaire académique du SNES.

"La convergence entre les revendications des lycéens, des enseignants mais aussi des parents d'élèves est évidente. Tout le monde veut une réforme, mais en concertation, et suffisamment d'enseignants pour un service de l'éducation qui conduise au succès, pas à l'échec. Cela ne veut pas dire pour autant, poursuit Laurent Tramoni, que les revendications des uns et des autres se feront au même rythme et suivant le même calendrier."

Les organisations lycéennes envisagent d'ailleurs d'ajouter la date du 15 janvier à ce programme déjà chargé. "Le 17 est un samedi, il n'est pas sûr que nous puissions mobiliser les lycéens autant que nous le souhaitons. Le 15 pourrait être une journée spécifique lycéens et étudiants, nous sommes en discussion avec l'UNEF", indique Lucie Bousser.

Sur quoi débouchera ce mois de janvier ? Difficile de le savoir par avance. À ceci près : l'inquiétude suscitée par la crise économique n'est pas de nature à calmer les esprits. Ni ceux des lycéens soucieux de leur avenir, ni ceux des professeurs inquiets pour leur profession.

>> h ttp://www.laprovence.com/articles/2009/01/05/676124-France-Mobilisation-au-programme-des-lyceens-et-des-profs.php

Citation :
Silence de Darcos : les lycéens se regroupent le 8 janvier à Paris
Sous la neige, c'est plus romantique de manifester...

On l'attendait pour le 29 janvier, et les agendas avaient été mis à jour peu avant le début des fêtes, mais il semblerait que pour les étudiants, les réjouissances de Noel et du Nouvel an n'aient pas été si lourdes à digérer.

En effet, un rassemblement devrait rameuter le troupeau jeudi à Paris, avec un rendez-vous lancé par l'Union nationale des lycées : « Nous nous rassemblerons à la station de métro Sèvres-Babylone, à 14 heures. » Dans le VIIIe arrondissement, pour ceux qui souhaitent s'y rendre...

Un moyen clair de maintenir la pression sans relâcher la mobilisation des lycéens. « Si M. Darcos ne pose toujours pas les garanties demandées, les lycéens continueront la mobilisation jusqu'à ce qu'ils soient entendus », précise le syndicat

Mais attention : on parle bien de rassemblement et non de manifestation. Et ce dernier est principalement motivé par le silence du ministre qui avait promis un dialogue, mais n'a prononcé que des voeux. Pour le coup, l'UNL remet sur le tapis ses principales revendications : un socle culturel commun pour la seconde, un suivi des élèves rendu impossible par les suppressions de postes.

Et d'autres mouvements sont à prévoir en ce début d'année, les17 et 19 janvier par exemple, que ce soit avec ou sans les autres syndicats. « Rien ne nous laisse présager que cette réforme soit celle qui réponde aux attentes et aux besoins des lycéens et plus généralement de l'ensemble de la communauté éducative », déplore l'Union dans son communiqué. Alors quoi de mieux que de retourner dans la rue ?

Rédigé par Victor de Sepausy, le lundi 05 janvier 2009 à 09h32

>>

Citation :
ÉDUCATION. La mobilisation a survécu aux vacances. La coordination lycéenne et étudiante de la région paloise prévoit une manifestation le 29 janvier, et peut-être le 15
Les lycéens organisent la rentrée des clash

La coordination des lycéens s'est réunie samedi au complexe de la République à Pau et prend date pour de nouvelles actions, le 15 et / ou le 29 janvier. (photo archives Luke laissac)
La coordination des lycéens s'est réunie samedi au complexe de la République à Pau et prend date pour de nouvelles actions, le 15 et / ou le 29 janvier. (photo archives Luke laissac)

L'année 2009 commence comme 2008 s'était terminée, sur le front de la mobilisation lycéenne. La grogne a survécu à la trêve des confiseurs. Et les élèves en lutte contre le projet de réforme de Xavier Darcos ont mis les vacances à profit pour préparer la rentrée.

La « coordination lycéenne et étudiante de la région paloise » tenait ainsi une réunion ce week-end au Complexe de la République, à Pau. Dans la salle 703, l'ambiance passe du chahut à l'AG syndicale. Au programme, le choix des dates pour les mobilisations à venir. En toute indépendance du calendrier proposé par les syndicats lycéens.

La coordination a ainsi voté de ne pas s'associer à la manifestation du 8 janvier. « C'est trop tôt, le mouvement risque de s'essouffler », ont estimé les participants, en dépit des appels lancés par la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) et l'UNL (Union nationale lycéenne) pour cette date.

« Ces organisations ne sont pas représentatives au niveau local. Depuis le début du mouvement, nous avons pris toutes nos décisions au plan local », rappelle la coordination paloise, qui se dit toutefois prête à rencontrer des représentants de l'UNL et la FIDL.

Temporisation

Certains étaient pourtant partants pour démarrer en trombe dès le 8 : « Il faut se mobiliser tant que nous en avons les moyens, car on sait très bien que le gouvernement tentera de faire passer la réforme pendant les vacances d'été, où nous ne pourrons plus rien faire ».

Mais à l'heure de voter, les arguments des temporisateurs l'ont emporté : « Avant les vacances, nous manifestions plusieurs fois par semaine car nous étions dans une situation d'immédiateté. La réforme devait être votée. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas ». Les lycéens ont aussi souhaité attendre que le gouvernement rentre lui aussi de vacances, et se positionne sur les questions qui les intéressent.

La coordination réunissait ce week-end des représentants des lycées Louis-Barthou, Saint-Cricq, Saint-John-Perse, mais aussi des établissements de Nay, Mourenx, Biarritz, Lourdes, Tarbes, et même des collégiens. Excusés, Jurançon, Gelos et Orthez (qui a « suspendu » ses actions) sont tenus au courant des décisions par la coordination.

Au terme de discussions sur la stratégie la plus indiquée, les votants ont décidé de s'associer à la manifestation interprofessionnell e du 29 janvier, sous une bannière lycéenne bien identifiée. Ils ont en outre posé une option sur la date du 15. Ils refusent de s'essouffler, mais pas question de désarmer non plus, en laissant passer près d'un mois sans signe fort.

Consulter la base

D'ici là et dès aujourd'hui, les référents vont mener des actions d'information dans leurs différents établissements - « beaucoup d'élèves ne sont pas au courant de leurs droits ». Et prendre la température de la base. « C'est en fonction de l'envie, et aussi des déclarations du ministre que nous déterminerons si une manifestation doit être organisée le 15 », expose Camille, l'une des « chargés de presse » de la coordination.

La coordination a donc voté sur les actions à mener. Mais elle s'est aussi prononcée sur le pourquoi de ces luttes. « Notre point d'accord, c'est la suppression de ce projet de réforme. Pas simplement sa suspension. Certes il faut une réforme. Mais pas celle-là », résume Florian, l'autre chargé de presse.

Mais la contestation va plus loin que le simple refus de la réforme. La coordination s'est mise d'accord pour dénoncer, plus généralement, « la politique du gouvernement à l'égard de l'Éducation nationale et de la jeunesse : suppressions de postes, des réseaux d'aide spécialisés aux élèves en difficulté (Rased)...» Les vacances ont été studieuses pour les lycéens de la coordination. Reste à voir si le gros des effectifs a pris les mêmes résolutions pour 2009.
Auteur : gwenaël Badets
g.badets@sudouest.com

>> h ttp://www.sudouest.com/bearn/actualite/article/463823/mil/3990976.html
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