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 Il faudra faire la part des choses sur les incidents de Lyon du 18/12/08

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MessageSujet: Il faudra faire la part des choses sur les incidents de Lyon du 18/12/08   Il faudra faire la part des choses sur les incidents de Lyon du 18/12/08 Icon_minitimeSam 20 Déc - 23:55

Le 18 décembre 2008, en marge de la manifestation lyonnaise contre les réformes de l'éducation, des incidents se sont produits. Reste à savoir qui sont les acteurs, qui sont les responsables, qui sont les victimes. L'article de libélyon ne nous renseigne pas beaucoup sur l'affaire et les commentaires laissent entendre que cette version n'est pas satisfaisante :

Citation :
Appel au calme à Lyon après les échauffourées

EDUCATION (actualisé 23h) - Le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, a lancé un appel au calme, jeudi soir, après les échauffourées qui ont marqué la fin de la manifestation lycéenne. Des lycéens et policiers ont été blessés, des voitures retournées ou brûlées, et du matériel urbain cassé. Une quarantaine de jeunes gens ont par ailleurs été arrêtés. "Je lance un véritable appel au calme face aux manifestations qui se déroulent ces jours-ci à Lyon, indique Gérard Collomb dans un communiqué. Ce jeudi, des dégradations sévères ont été opérées au détriment de particuliers, avec des voitures brûlées et renversées, comme au détriment de biens publics, avec des mobiliers urbains cassés." Quelque 5.500 à 10.000 lycéens et collégiens défilaient, à peu près tous dans le calme, lorsque les incidents ont commencé...

Des voitures ont été retournées, le plus souvent par des jeunes gens portant des capuches tombantes. Certains ont été arrêtés ensuite par des policiers en civil alors qu'ils donnaient des coups de pieds dans les véhicules renversés. Les CRS ont également chargé, et plusieurs jeunes ont été légèrement blessés, dont Alexia Portin, militante de la Fidl, syndicat lycéen. Cinq policiers ont également été touchés, indique la préfecture du Rhône. Quelques poubelles ont été par ailleurs incendiées, des abribus cassés. Selon la police, 38 personnes ont été interpellées et des procédures judiciaires sont en cours jeudi soir.

Le cortège avait manifesté aux cris de "Darcos, maintenant ou dans douze mois, ta réforme on n'en veut pas". Défilant au pas de course et en ordre dispersé, les jeunes ont manifesté derrière quelques banderoles indiquant le nom de leur établissement ou encore "éducation sans entrave" et "lycéens en colère". Ils ont manifesté leur colère à coups de pétards et de feux de bengale. Des jets de pierre et bousculades ont également émaillé le parcours de la manifestation jusqu'au rectorat, où les heurts les plus importants se sont déroulés. Les transports en commun lyonnais ont été perturbés toute la matinée, la ligne D a été brièvement coupée, les trams et de nombreux bus détournés.

Les établissements scolaires de l'agglomération connaissaient un fort absentéisme, et des collégiens ont tenté de bloquer leurs bahuts. Des principaux ont menacé d'appeler la police pour les dissuader. De nombreux élèves ont alors rejoint la manifestation lyonnaise, qui a pris la direction du rectorat, où les premiers incidents se sont produits. "S'il est légitime d'exprimer sa cause, réagissait jeudi soir Gérard Collomb, cela ne doit pas donner lieu à des violences ou à des actes de vandalisme car de telles actions dénaturent à la fois la cause défendue et l'expression démocratique. C'est pourquoi je réitère, d'une part, mon appel au calme pour les jours qui viennent, d'autre part la plus grande vigilance de la part des organisateurs de manifestations qui peuvent être instrumentalisées par des personnes qui souhaitent d'abord le désordre."

(Ol.B.)

>> http://libelyon.blogs.liberation.fr/info/2008/12/heurts-et-lycen.html

Citation :
Complètement d'accord avec Clémence. Il y avait dans le cortège une minorité de casseur, avec pour seul but de foutre le bordel. Les autres étaient là par conviction et préférait défiler dans le calme plutôt que soit disant "manifester leur colère à coups de pétards et de feux de bengale".
Les étudiants lyonnais ne sont pas des casseurs!

Citation :
Si à chaque fois que l'un des membres de ce gouvernement se prenait un CRS dans la gueule quand il nous sort une connerie, on n'aurait plus de ce gouvernement qui pue.

Avec vous les lycéens et bravo!

Citation :
Il faut vraiment se croire supérieur aux autres pour être Président de la République= Ses réformes passées en force débouchent inévitablement sur de graves incidents. Il faut attendre d'avoir un nouveau Malek Ousékine?

Citation :
Arrêtez d'être naïf, il n'y avait pas une minorité de lycéen-ne-s qui ont tenu tête à la police, nous étions près d'un millier à LUTTER dans les rues pendant plusieurs heures, divisés en plusieurs groupes.

Et arrêtez aussi avec vos foutus discours politico-réformiste qui tente de faire porter la faute à une minorité qui ne seraient pas "lycéenne". Après les 4 arrestations de mardi, les 3 de plus de mercredi, les attaques de flics à coup de matraque sur les manifestant-e-s et les bloqueurs, VOUS N'AVEZ TOUT DE MÊME PAS CRU QU'ON ALLAIT RESTER TRANQUILLE pour permettre au "syndicats" lycéens qui EUX sont une extrême minorité, de négocier dans notre dos!!!

La faute n'est pas celle des "casseurs" qui ne font que répondre à la violence subie, par la violence, elle revient à l'Etat qui est capable de mobiliser 300 CRS pour protéger la préfecture, mais pas les lycéens, au contraire!

De plus la recteur de Lyon et l'Etat on déclarer "cette réforme ne se fera pas sans les lycéens" et quand ceux et celles ci donnent leurs avis, ils gouttent la gaz lacrymogène, la matraque, les flash ball...

A BAS L'ETAT POLICIER QUI PORTENT LA MENACE SUR NOS TÊTES!

Citation :

Ah là là, c'est tellement facile de critiquer quelqu'un sur l'orthographe. C'est sûr quand on est à court d'argument, on prend ce qu'on peut. Juste pour info, voila de quoi est capable Darcos en terme de Mathématique et de Français:
http://fr.youtube.com/watch?v=O0SLpAJ_8aw
Ministre de l'éducation nationale vous dites? Heureusement qu'il ne fait pas les programmes lui même!

Sinon, la violence n'est pas due à un manque de policier mais surement à un surplus. En effet j'ai fait la manifestation et j'ai vu des policiers du début jusqu'à la fin, nous suivant de très près.

Ce que nous reprochons à cette réforme est clair:
-Elle justifie les suppressions de poste, qui ne sont pas acceptables. En effet, moins d'heures=moins de profs=suppression.
-De plus, elle déqualifie le bac, ce qui fait que beaucoup de gens se tourneront vers les lycées privés, soit disant plus compétents pour éduquer les lycéens. Soit dit en passant, l'incendie provoqué au lycée Lassalle montre clairement les limites des écoles privés.
Cela est renforcé par la suppression de la carte scolaire, qui créera des lycées élitistes et des lycées "poubelles". De plus, les lycées publics pourront refusés de prendre un élève.

Pour finir, les manifestations sont aussi dues au ras le bol général des jeunes face aux réformes immorales de Sarkozy. Ce n'est peut être pas le bon endroit ni la bonne méthode mais certains ont décidés de montrer à notre président qu'ils ne se laisseront plus faire.
Je conclurais en mettant en lumière l'impopularité de Sarkozy dans les pays étrangers, par exemple en Allemagne où même des individus ayants des idées politiques proche de l'UMP s'agacent majoritairement de Nicolas Sarkozy, qu'ils connaissent pour la plupart par Carla Bruni...

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MessageSujet: Re: Il faudra faire la part des choses sur les incidents de Lyon du 18/12/08   Il faudra faire la part des choses sur les incidents de Lyon du 18/12/08 Icon_minitimeMar 30 Déc - 13:49

Récit de la manifestation lycéenne du jeudi 18 décembre 2008 (http://rebellyon.info/article5823.html)
Citation :
Publié jeudi 18 décembre 2008

Après plusieurs mois d’un mouvement lycéen dense en occupation et manifestation sauvages l’appel avait été lancé pour une manifestation d’envergure à lyon jeudi 18 décembre. Et c’est 10 000 lycéens qui y ont répondus, récit d’une manifestation et des affrontements qui ont suivis.
Pour ne pas gêner la lisibilité du texte, les photos sont en bas de l’article.

10h30 : les lycées Blaise, Branly et Saint-Just (et peut-être d’autres lycées) se retrouvent à Saint-Jean (entre 500 et 600 lycéen.ne.s) et partent en manifestation sauvage en direction des Terreaux. Fumigènes. Un cordon d’une dizaine de CRS s’écrase littéralement (probablement de peur) au passage de la manif à Cordeliers. Place de l’Opéra, la manif rencontre la tête de la manif "officielle" qui part des Terreaux. Ambiance électrique.

11h00 : trois ou quatre poubelles crâmées place des Terreaux après le départ de la manif. Entre 5.000 (selon la police) et 10.000 (selon les personnes présentes) manifestant.e.s.

11h15 : un cortège énorme et rapide, des poubelles renversées et crâmées rue de la République. Fumigènes. Peu de policiers (sauf en queue de manif).

Après 11h20 : après le passage de la manif à Bellecour, vitres pétées au Mac Donald’s et en haut de la station de métro. Une arrestation (sûre), peut-
être deux : une centaine de personnes affrontent les flics en réaction, charges, tirs de flash-balls (peut-être des arrestations).

Pendant ce temps-là, le très gros de la manif passe par la place du Pont, le Rectorat (entre lesquels aucun incident notable), Centre Berthelot, pour arriver à Jean Macé. A partir du Rectorat de nombreux CRS à pieds remontent rapidement le cour de la manif (sous les huées et les jets de projectiles - pierres, pétards).

Arrivée de la tête de cortège à Jean Macé. Mouvement en direction de la mairie du 7e (encore du monde au Rectorat). Une bagnole retournée, première charge des CRS et de la BAC, deux arrestations, grenades lacrymogènes. Au bout de 10 minutes de face-à-face, une partie du cortège recule à l’arrêt de tram Jean Macé.

Par la suite, de nombreux groupes de manifestant.e.s se dispersent un peu partout autour, les charges de CRS coupent la manifestation en plusieurs cortèges (une fille blessée et évacuée). L’un d’eux remonte très lentement l’avenue Berthelot (en direction de route de Vienne), un autre avenue Jean Jaurès se trouve bloqué par les CRS sous le pont de la voie ferrée, le reste de la manifestation qui n’était pas encore arrivé à Jean Macé au moment des charges commence à se disperser.

Avenue Berthelot, à partir de Jean Macé, un groupe d’environ trois à quatre cents manifestant.e.s (ce nombre diminuant constament) subit régulièrement les charges de CRS. D’arrêt de tram en arrêt de tram, les manifestant.e.s jettent des projectiles, montent des barricades de fortune, brûlent des cartons, retournent des voitures (deux seront brûlées), bloquent la circulation, subissent les grenades lacrymogènes, et ce pendant une heure.

Après l’arrêt de tram de route de Vienne, les CRS arrivent à prendre à revers des manifestant.e.s dont certain.e.s s’enfuient via un chantier. Quelques arrestations. A partir de là, on peut observer de très nombreux CRS "bouclant" la zone. Des dizaines de CRS, plus d’une vingtaine de camionettes (sans compter les voitures - banalisées ou pas-, les motos, et les BAC) pacifient lentement l’avenue.

Avenue Berthelot, un groupe disparate de plus d’une centaine de manifestant.e.s continuait à défiler derrière les CRS.

14h30 : une centaine de personnes au rassemblement de solidarité pour les arrêté.e.s (place Bellecour).

15h00 : le rassemblement part en manif sauvage dans le but de croiser tous les petits groupes de manifestant.e.s dispersés dans la ville. Arrivé à environ 200 aux Terreaux, le cortège - bien suivi par les flics - traverse le pont et redescend les quais du Rhône en bloquant la circulation, et se disperse à 16h00 à la Guillotière. Apparemment, aucune arrestation.

Selon la préfecture du Rhône il y aurait eu 38 interpellations aujourd’hui (et 5 flics blessés).

Entre 14h30 et 15h30 : très forte présence policière sur la presqu’île. De nombreuses camionnettes de CRS s’y dirigent également.



Didier PY
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