Infos du mouvement lycéen au 12 décembre

Cette fois c'est TF1.fr qui va faire l'affaire (une fois n'est pas coutume) pour faire le point sur le mouvement lycéen. Tout, loin de là, c'est pas traité dans cet article, mais il permet de se rendre compte que le mouvement s'étend à certaines villes dont on n'entend d'habitude pas parler, comme Aiguillon ou Tréguier (courage à eux qui passent malheureusement inaperçu).

Citation :

Education - Le mouvement lycéen prend de l'ampleur

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Les manifestations, marquées d'incidents sporadiques, ont rassemblé vendredi plusieurs milliers de lycéens, principalement dans l'Ouest, mais aussi à La Réunion.
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D'autres cortèges réunissant entre 1000 et 2000 jeunes selon la police, ont aussi traversé les rues de Caen, Nantes, Saint-Nazaire ou Bordeaux.

Plusieurs milliers de lycéens ont à nouveau manifesté vendredi, généralement dans le calme, contre le projet de réforme des lycées dans de nombreuses villes de l'Hexagone, notamment dans l'Ouest, ainsi qu'à La Réunion. A Brest, plus de 500 lycéens selon la police ont défilé dans le calme, contrairement aux jours précédents où des affrontements avaient opposé quelques dizaines de casseurs aux forces de l'ordre. Une lycéenne a cependant été légèrement blessée par deux autres élèves qui lui ont donné des coups de poing et qui ont aussitôt été interpellés par la police et placés en garde à vue.

D'autres incidents isolés ont eu lieu dans la ville, tout comme à Nantes, où une vingtaine de lycées ont été bloqués ou perturbés, et où un élève de 16 ans a aussi été interpellé et placé en garde à vue après avoir lancé un panneau de signalisation en direction d'un professeur qui a été légèrement blessé au cou. La proviseure d'un lycée de Vitrolles a pour sa part été légèrement blessée par un projectile lors d'une manifestation qui avait lieu dans son établissement. A Nancy, un enseignant et un parent d'élève ont été légèrement blessés lors d'échauffourées dans l'enceinte d'un lycée professionnel.

Des dizaines de lycées bloqués ou perturbés

La plus forte mobilisation en métropole a été enregistrée, comme les jours précédents, dans l'Ouest qui est en pointe du mouvement lycéen depuis une semaine. A Rennes, 4000 jeunes selon la police, 6000 selon les manifestants, ont à nouveau défilé en plusieurs points de la ville, portant des banderoles proclamant notamment "L'éducation est sacrifiée, il faut se réveiller" et en scandant "Darcos t'es foutu, la jeunesse est dans la rue".

A La Réunion, ce sont près de 5000 lycéens qui ont manifesté. Là aussi, quelques affrontements ont eu lieu avec les forces de l'ordre, à Saint-Pierre et Saint-Denis. Des jeunes qui voulaient forcer les grilles de la sous-préfecture de Saint-Pierre ont été repoussés par les forces de l'ordre et un jeune a été légèrement blessé. A Saint-Denis, des jeunes qui s'approchaient de la préfecture ont également été repoussés par la police. Six jeunes, non lycéens, ont fait l'objet d'un rappel à la loi après avoir lancé des canettes sur les policiers.

D'autres manifestations, réunissant entre 1000 et 2000 jeunes selon la police, ont eu lieu à Caen, Nantes, Saint-Nazaire ou Bordeaux. De nombreux autres défilés rassemblant quelques centaines d'élèves se sont déroulées dans des villes moyennes de l'ouest mais aussi du sud comme Angers, Agen, Aix-en-Provence ou Dax, voire des petites localités comme Pontivy (Morbihan), Tréguier (Côtes-d'Armor) ou Aiguillon (Lot-et-Garonne). Les rectorats ont recensé des dizaines de lycées bloqués ou perturbés dans les départements où les élèves se mobilisent : 34 établissements sur 70 étaient touchées en Basse-Normandie, plusieurs dizaines en Bretagne, une trentaine sur 125 en Midi-Pyrénées, 15 sur 41 à La Réunion, 28 établissements pour l'académie d'Aix-Marseille.

D'après agence

>> http://tf1.lci.fr/infos/france/societe/0,,4194033,00-le-mouvement-lyceen-prend-de-l-ampleur-.html