Infos du jour (mardi 2/12)

plus d'une vingtaine (peux etre plus !) de lycées bloqués ce mardi 2 décembre 2008, postez toutes vos infos !

Citation :: situation dans la Manche le mardi 2 décembre :
Lycées bloqués Mardi 2.12
- lycée Lehec de Saint-Hilaire
- lycée agricole de Saint-Hilaire
- lycée La Morandière de Granville
+ grève enseignante à Lehec, et débrayage à Saint-Lô Thère.

Dans le Calvados :
Lycée agricole de Vire : une centaine d'élèves a débrayé
Une
centaine d'élèves du lycée agricole de Vire a débrayé ce matin. Une
action « pour information syndicale » auprès des enseignants et des
élèves, organisée par le syndicat lycéen FIDL, qui vise à dénoncer les
suppressions de poste et la réforme du BTA, l'équivalent du BTS
agricole et du BEP à la rentrée de septembre 2009. A l'issue de la
réunion, les élèves ont décidé de se mobiliser et d'aller manifester
avec d'autres lycées de Basse-Normandie, jeudi 11 décembre à Caen.

Citation :: les lycéens de la ville de Oloron Ste Marie dans le 64 ont commencé les blocus et manifestations contre la loi Darcos.

Citation :: LYCEE DE RIOM- virlogeux (AUVERGNE) bloqué

Citation :: Cinq cents lycéens marseillais ont manifesté mardi à Marseille pour protester contre la réforme des lycées, a constaté une journaliste de l'AFP.

Au cri de "Des profs pour tous", les manifestants, accompagnés de quelques professeurs, ont défilé du Vieux-Port à la préfecture des Bouches-du-Rhône où une délégation a été reçue, derrière des banderoles "Darcos et ses réformes = fin de l'éducation" ou "La culture n'est pas une option.

Hélène Ohresser, enseignante et responsable à Sud-Education, a estimé que "la réforme est avant tout budgétaire, c'est une baisse de l'exigence de formation, elle va creuser les différences sociales et se profile la suppression du bac national".

"On veut une réforme car la situation dans les lycées n'est pas bonne mais pas celle-là", a déclaré à l'AFP le représentant du syndicat lycéen Fidl, Merwan Fettouchi.

Dans la matinée, les lycéens ont bloqué une dizaine d'établissements.

Selon le rectorat, la plupart des barrages filtrants ont été levés dès le milieu de la matinée, à l'exception des lycées Saint-Charles et Victor-Hugo.

"Nous protestons contre les suppressions de postes, de filières, contre la dévalorisation de certaines filières ainsi que la hausse des droits d'inscription à la fac", a expliqué Amira Ben Ata, en terminale L au lycée Montgrand.

Les deux accès à son lycée ont été bloqués par une centaine d'élèves, a constaté une journaliste de l'AFP. Selon Amira Ben Ata, tous les cours ont été supprimés, "avec le soutien des professeurs".

Le lycée Victor-Hugo a également été bloqué par une cinquantaine d'élèves stationnés devant les entrées, a expliqué Anne Pambou, en terminale L dans cet établissement.

"On ne peut pas supporter la suppression des postes, ni la suppression de la première année de maternelle. L'éducation, c'est important, c'est notre avenir", a déclaré la jeune fille.

Selon François Lucchini, le représentant du syndicat lycéen UNL à Marseille, "il y a un mécontentement général des lycéens qui veulent faire bouger les choses".

"On a bien peur que cette réforme ne soit qu'un prétexte pour supprimer des postes alors qu'il y a déjà 35 élèves par classe", a ajouté cet élève en terminale ES du lycée Montgrand, estimant qu'elle se faisait "dans la précipitation, au détriment des élèves actuellement en 3e". AFP

Dépêches de l'Education

du Mardi 2 décembre 2008

Réforme du lycée: occupation nocturne d'un établissement de l'Essonne

Une partie des 90 enseignants du lycée Albert-Einstein de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) s'apprêtaient mardi soir à passer leur deuxième nuit dans l'établissement pour protester contre le projet de réforme du lycée, a annoncé à l'AFP l'un des enseignants.
Selon ce professeur de sciences économiques et sociales - qui a souhaité conserver l'anonymat - une vingtaine d'enseignants et quelques parents ont passé la nuit de lundi à mardi dans un salle de cours de l'établissement classé en zone d'éducation prioritaire.
Trois quarts des professeurs participent, sous une forme ou une autre, au mouvement, selon la même source, qui a précisé que celui-ci n'affectait pas la tenue normale des cours, ce qu'a confirmé le proviseur Gilbert Longhi.
Les protestations concernent le manque d'information au sujet de la réforme du lycée, et notamment de la classe de seconde, qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2009.
Le professeur, membre du "collectif Einstein" mis sur pied par les enseignants, a notamment exprimé des craintes à propos de la suppression de travaux dirigés en demi-groupes. Il a également redouté que les élèves les moins bien informés sur le choix des modules pâtissent de la réforme.
"La réforme, on ne la comprend pas, on veut simplement être informés", a-t-il expliqué. "On peut imaginer que des disciplines comme les sciences économiques et sociales vont disparaître", a-t-il ajouté.
Le collectif organise des réunions d'information à destination des parents. L'une d'elles a rassemblé une centaine de personnes lundi soir, et le maire PS de la ville Olivier Léonhardt et le député socialiste Julien Dray s'étaient rendus sur place.
Le collectif espère une extension du mouvement à d'autres établissement scolaires.
Le mouvement, qui n'a pas été déclenché par les syndicats, doit durer jusqu'au 10 décembre, journée de manifestations sans appel à la grève, précisent les membres du collectif.

Invité

Tu peux ajouter Avranches dans la manche qui est bloqué depuis vendredi 28 novembre 2008