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 Article - les revendications de la grève du 20 novembre

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MessageSujet: Article - les revendications de la grève du 20 novembre   Article - les revendications de la grève du 20 novembre Icon_minitimeJeu 20 Nov - 21:07

Voici les principales revendications qui amenèrent à la grève du 20 novembre 2008 dans l'éducation :

Citation :
Grève dans l'éducation : les revendications
LEMONDE.FR | 19.11.08 | 17h37 • Mis à jour le 19.11.08 | 21h10

Les enseignants de la maternelle à l'université, du public et du privé, sont appelés, jeudi 20 novembre, à faire grève et à manifester contre la politique menée par le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, et de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse. Cette grève s'annonce massive : 70 % de grévistes, selon le principal syndicat du secteur, le SNUipp-FSU. Les syndicats d'enseignants espèrent en effet mobiliser davantage que lors de la grève du 7 octobre, qui avait vu 5,37 % des enseignants cesser le travail, selon l'éducation nationale, et qui avait été qualifiée de "flop" par Xavier Darcos. Les motifs portent aussi bien sur les suppressions de postes que sur le contenu de la réforme du lycée.

* Les suppressions de postes. Les syndicats dénoncent les suppressions de postes dans l'éducation nationale (8 500 en 2007, 11 200 en 2008, 13 500 en 2009), notamment les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased). Ces mesures se traduisent selon eux par une dégradation des conditions de travail et annoncent un "recours massif à la précarité". "Pour la première fois dans le premier degré, une augmentation de près de 20 000 élèves s'accompagnera de la suppression de 5 500 postes, et sans aucune concertation ou évaluation", estiment ainsi le SGEN-CFDT, le SE-UNSA et le SNUipp-FSU.

* L'absence de dialogue social. "Les collègues sont excédés de la façon dont le ministre les traite, de la mise en cause de leur professionnalisme, des pressions administratives quotidiennes", regrette le syndicat SE-UNSA. "C'est le métier et l'engagement professionnel des enseignants des écoles au service des élèves qui sont dévalorisés, critiqués et remis en cause en permanence", estime pour sa part le SNUipp-FSU.

* La réforme du collège et du lycée. Le Snalc-CSEN, le syndicat national des lycées et des collèges, dénonce pêle-mêle "la mise à l'écart du tronc commun de seconde des enseignements scientifiques, les menaces sur les mathématiques et l'histoire-géographie en cycle terminal, la mise en concurrence des disciplines par le jeu des modules, la disparition programmée des options les moins immédiatement 'rentables', la baisse conséquente des horaires du tronc commun en rapport avec l'obligation de mettre en place des activités d'accompagnement dont la pertinence pédagogique reste à démontrer".

* La modification de la carte scolaire. Pour le SNES-FSU, "l'assouplissement de la carte scolaire renforce la ghettoïsation des établissements scolaires défavorisés."

* La réforme des concours de recrutement. Dans l'Appel du 8 novembre, de nombreuses associations regrettent "la suppression de l'année de stage qui suit la réussite au concours au nom de purs calculs budgétaires". Le Snlac-CSEN dénonce, pour sa part, "la réduction drastique, voire la suppression des épreuves purement disciplinaires dans les maquettes de concours proposées, l'agrégation dévoyée par l'introduction d'une épreuve de connaissance du système éducatif et/ou d'une épreuve professionnelle, le recrutement des futurs professeurs sur critères pseudo-professionnels, artificiels et arbitraires, l'introduction de la bivalence dans certaines maquettes de concours".

* La réforme du statut des enseignants-chercheurs. Pour le Snesup, il s'agit d'"empêcher sa dislocation en autant de pseudo-statuts régis localement par des présidents d'université transformés en managers aux pouvoirs étendus. Porter atteinte aux libertés scientifiques, considérer l'enseignement comme une punition (par des services alourdis) est une politique qui ruine l'enseignement supérieur et la recherche".


Le Monde.fr

>> http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/11/19/pourquoi-les-enseignants-font-greve_1120377_3224.html
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MessageSujet: Re: Article - les revendications de la grève du 20 novembre   Article - les revendications de la grève du 20 novembre Icon_minitimeVen 21 Nov - 21:07

Un autre article avec les raisons du mécontentement :

Citation :
Manifestation du 20 novembre 2008 : enseignants et lycéens disent pourquoi

La manifestation du 20 novembre 2008 dans l’Education nationale a rassemblé entre 100 000 et 220 000 personnes – enseignants et lycéens - selon les sources, policières et syndicales. Les défilés se sont formés dans une cinquantaine de villes, à Paris (entre 9000 et 40 000 manifestants), en province (Bordeaux, Lyon, Toulouse, Nantes, Grenoble…) et Outre-mer (Saint-Denis…). Témoignages de manifestants enseignants et lycéens dans le cortège parisien sur les raisons de leur mobilisation.

Chose promise, chose due… A l’issue de la manifestation du 19 octobre 2008, les syndicats des enseignants avaient prévenu : une grève unitaire serait programmée en novembre pour protester contre les suppressions de postes (13 500 à la rentrée 2009) et obtenir de meilleures conditions de travail dans l’Education. Jeudi 20 novembre 2008, professeurs du premier et du second degrés (en majorité) mais aussi lycéens, étudiants et écoliers (privés d'école…) n’ont pas manqué le rendez-vous. Un enseignant sur deux était en grève et ils étaient très nombreux (40 000 selon les organisateurs, 9 000 selon la police) à défiler à Paris, du Luxembourg au ministère de l’Education nationale, dans une ambiance bon enfant.

Pourquoi tant de grabuge ? Selon Xavier Darcos, le ministre de l’Education nationale, la moyenne des effectifs par classe ne dépasse pas 27 dans les lycées généraux, 19 dans les lycées professionnels. "C'est la meilleure moyenne des pays de l'OCDE", précise-t-il. A croire que, ce jeudi, ce sont tous les étudiants et les professeurs de France et de Navarre dont la classe dépasse les 30 élèves, sans exception, qui avaient fait le voyage jusqu’à la capitale…

Trop pour participer en cours

Dans la rue, les manifestants contestent les chiffres du ministère. « On est 36 par classe. C’est difficile d’étudier dans ces conditions. En philo, le prof a été obligé de limiter notre participation. Si on veut poser des questions, il faut attendre la fin du cours.», raconte Madeleine, lycéenne en terminale L à Meaux. Même discours chez son camarade, Kevin, en terminale S : « En TP de physique-chimie, on est 20 au lieu de 18. Résultat : certains travaux ont été supprimés car il manque du matériel. Or, ce sont des thèmes présents au programme du bac. Autre exemple, en espagnol, on est 30 élèves pour 28 places assises. Du coup, on tourne, on se met à trois par table de 2. Et encore, notre lycée, assez élitiste, est plutôt bien loti par rapport à d’autres. »

Mieux vaut prévenir…

Pourtant, pour le moment, peu de manifestants reconnaissent avoir ressenti les effets des suppressions de postes de la rentrée 2008. Beaucoup sont là par anticipation, par crainte de l’avenir. « Nous protestons contre les coupes franches annoncées pour 2009 », avouent Sophie, Coralie, Nicolas et Katia, quatre jeunes professeurs des écoles en banlieue parisienne (93). Nicolas dénonce tout de même la chute du nombre de postes ouverts au concours de recrutement dans l’académie de Créteil, un sujet d’actualité. « De 1280 il y a deux ans, on est passé à 750. Et cette année, la liste complémentaire, dans laquelle on puisait les professeurs remplaçants, a tout bonnement été supprimée ».
Alice, lycéenne en 1ère ES, et Mickaël, élève en 1ère STG, à Arpajon (91), sont également là pour tenter d’éviter le pire. « Pour le moment, ça peut aller, notre lycée n’est pas touché par les suppressions de postes. On est une trentaine par classe. D’autres sont 35-36, d’autres encore 24. En fait, on est surtout super mal répartis ».
Alain, professeur de productique, et Patrick, professeur d’électronique au lycée René-Cassin, à Noisiel (77), ont également l’impression d’être dans un grand flou artistique, sans vision à long terme. « Dans deux mois, nous devrons répondre aux questions de collégiens et de leurs parents qui s’interrogent sur l’orientation. Avec la réforme du lycée, on ne sait absolument pas ce que l’on va leur répondre. Quel avenir attend les options des filières technologiques ? On n’en sait rien…

>> http://www.educpros.fr/detail-article/h/a9a622b862/a/manifestation-du-20-novembre-2008-enseignants-et-lyceens-disent-pourquoi.html
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