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 Petit résumé de la situation sous Sarkozy

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MessageSujet: Petit résumé de la situation sous Sarkozy   Petit résumé de la situation sous Sarkozy Icon_minitimeSam 21 Juin - 20:47

Voici un texte qui mérite d'être long. Il résumé plutôt bien la situation catastrophique (doit on le préciser ?) que nous connaissons en France, surtout depuis Sarkozy Ier.

Citation :
Le triomphe de la médiocratie

Ce texte est une tribune engagée, résolument de gauche, de total parti pris. Je cherche à y exprimer ce quelque chose qui me préoccupe de plus en plus lorsque j’entends parler (mal, si mal) le chef de l’Etat, lorsque je lis les commentaires des lecteurs du Figaro, lorsque je vois que Jean Sarkozy devient président du groupe UMP de son département...


Par où commencer, où est-ce que ça finira ? La question mérite maintenant de se poser.

Depuis le fils devenu président de groupe à 21 ans, sans mérite, sans le moindre état de service, ridicule petit chef de troupe encore étudiant, jusqu’à la ridicule médiatisation de Carla - "j’ai besoin de me protéger" - Bruni-Sarkozy, chaque jour nous apporte son lot de désastres démocratiques.

Le net est la cible, le droit du travail est la cible, les libertés fondamentales sont la cible, le service public est la cible. Tout ce qui peut représenter une forme de contestation, une forme d’intelligence, un potentiel de rébellion est ciblé, attaqué, annihilé.

Le silence des troupes est absolument étourdissant. Que les députés, les sénateurs, les élus locaux UMP acceptent tout ça sans broncher est effroyablement éclairant sur l’état de délabrement moral de ce qui fut une droite et qui n’est plus qu’un groupe servile avide d’ordres, aussi bêtes soient-ils.

Les ordres justement, parlons-en. L’arrogance et l’incompétence des ministres est inédite dans notre République. Les bilans sont à la hauteur du chef : calamiteux. Ce n’est pas leur problème : ils s’en foutent, ils ne sont pas là pour ça. N’attendez pas de ces gens qui détestent l’Etat qu’ils le gèrent correctement. Ils n’ont qu’un but : le saboter, le saccager, le vendre. Ils le feront dans la douleur ou l’apathie, mais le feront quand même. La démocratie a été le moyen, ils feront ce qu’il faut pour qu’elle ne soit pas l’obstacle.

Leur justification s’impose : "Il a été élu pour ça", nous disent-ils. Quelle incroyable foutaise. Il a été élu aussi sur Jaures, sur le remboursement des prothèses dentaires, il a été élu en ne disant pas qu’il détruirait les retraites, sur le pouvoir d’achat, il a été élu n’importe comment en promettant n’importe quoi, changeant de programme selon la ville, selon le public, selon le discours.

Pourtant son action n’est pas une surprise pour ses opposants, mais allez demander à la plupart de ses électeurs s’ils ont vraiment voté pour les dictateurs à Paris, pour l’alignement infantile sur les Américains, pour les franchises médicales. Les opposants savaient parce qu’ils l’avaient observé, ils l’avaient lu, vu agir. Nous savions ses amitiés, nous connaissions sa pensée.

En cela très "bushiste", très nouvelle droite, il a cet avantage : il ne se cache jamais vraiment pour qui veut bien voir. Il y a une forme d’honnêteté roublarde dans cette manière d’être médiocre ouvertement qui semble nous dire : "vous verrez ça passera quand même tant je les tiens tous".

Il avait déjà trahi tous ses amis politiques, il a en toute logique trahi ses électeurs. Il recommencera. Les seuls qu’il ne trahit jamais sont ceux qui ont la seule chose qui l’épate : l’argent.

Il ne les trahira pas car, dans son système, selon ses valeurs, ils sont plus puissants que lui. Il est à leur service, espérant pouvoir ensuite devenir l’un des leurs.

Ainsi, finalement, la pire surprise, ce n’est pas lui. Lui, il est à la hauteur de ce qu’on craignait. Il est très mauvais. Il l’a toujours été. Il l’a été aux Finances où il se mettait déjà au service de ses amis, il l’a été à l’Intérieur où tout a empiré partout, où il a menti, où il instrumentalisé la douleur... Il l’a été à l’UMP, parti qu’il a émasculé, qu’il a vidé de toute substance, parti dont il a détruit l’intelligence.

La surprise est ailleurs. Elle est dans ce que tout cela révèle de médiocrité et de lâcheté chez les autres.

À gauche d’abord : l’opposition est consternante (voir ma modeste lettre à la gauche) les personnalités émergentes sont inquiétantes.

Mais surtout à droite ! À droite, c’est du Romero. On disait comme un slogan qu’on avait la droite la plus bête du monde, mais aujourd’hui ce dont on se rend compte c’est qu’on n’a pas de droite, on n’a rien, on a une bande de zombies sous tutelle. Aux ordres de Sarkozy ou aux ordres des lobbies les plus dangereux.

Qui pourrions-nous respecter aujourd’hui à droite ?

Où sont les de Gaulle, les Pompidou, les Chirac, les Veil, les Séguin de demain ? Où sont-ils ?

Bertrand ?
Ce type est une espèce de vendu de première catégorie qui ose parler d’avancée sociale quand l’Europe passe à 65 heures de travail hebdomadaire possible.

Fillon ?
Le pauvre n’est pas foutu d’exister. Il s’est prêté au jeu ridicule du jogging, il a cédé à tout, pleurnicheur de première catégorie, incapable de savoir ce qu’il fait là, il casse. On lui a dit de casser, il casse. Ca tombe bien, c’est l’idée qu’il se fait d’une action politique de droite (je ne suis pas sûr que c’était l’idée de ses électeurs).

Devedjian ?
À part pour se coucher devant Total ou Sarkozy, on ne sait pas trop à quoi il sert.

Copé ?
Le gag (sinistre) ultime à lui tout seul. Le pauvre, depuis qu’il a commis son Promis j’arrête la langue de bois (palme de la photo de livre la plus ridicule de la décennie), il se débat pour faire oublier qu’il parle avec une forêt dans la bouche. Il se rêve président de la République. Si des personnalités aussi pauvres intellectuellement peuvent faire ce rêve alors la République est réellement à terre.

Alors qui ?
Ils sont obligés d’aller les chercher à gauche, détruisant définitivement leur réputation dès qu’ils les touchent.

Pauvre Kouchner devenu une quantité négligeable risible. Pauvre Jouyet qui se débat tant qu’il peut dans cette situation ridicule. Pauvre Besson qui croyait avoir vu la lumière alors que le seul travail réellement bon qu’il ait jamais fourni est précisément celui qu’il a renié. Pauvre Amara qui fait ce qu’elle peut et avale couleuvre sur couleuvre vivant dans le déni de son instrumentalisation. Pauvre Hirsh de plus en plus autiste qui veut sauver de la misère ceux-là mêmes que la politique de ses collègues enfonce dans la précarité. Le but est louable, la complicité est coupable.

Ils sont tous tachés. La médiocratie salope ce qu’elle touche. Dernière en date, Carla Bruni, la pseudo-gauchiste artiste et aristo. Les pauvres, qu’il est triste de voir Le Figaro s’aplatir devant elle. Au-delà du fait qu’elle n’a jamais été plus à gauche qu’un vague humanisme ne l’y autorisait, c’est cette image-là d’elle qui sert. La voir se complaire dans le plan de com’ de la politique la plus réactionnaire qu’on ait eu à subir depuis cinquante ans est assez navrant et un peu gênant tant c’est vulgaire.
Faut-il qu’ils soient désemparés pour l’aimer autant cette image de la gauche.

Ceci dit, on peut les comprendre :

Regardez Pecresse, voyez Dati, admirez les retournements maîtrisés et télécommandés de la triste Yade qui n’est qu’une illusion, un leurre. Qu’elles sont nulles, terriblement nulles.

La seule qui aurait pu sauver l’honneur, peut être, NKM, s’est rangée. Oh elle fait semblant, avec son bel air fier, d’être toujours là, mais elle n’est plus qu’un pantin de plus. Elle a cédé, elle a perdu. Au moins aura-t-elle combattu.

Ah Borloo... l’art du plongeon en caleçon en eaux turquoise. Quelle belle image !
Et Darcos, Boutin, Waquiez, regardez-les qui gambadent confondant projet politique et justifications faiblardes.

Je voudrais, avant de terminer ce petit coup de gueule, revenir sur Jean Sarkozy. Je voudrais poser une seule question : sans son nom que serait-il ?

Ils nous parlent de mérite, ils nous parlent de travail... Ils défendent la rente et l’héritage, ils détruisent tout ce qui peut donner la moindre chance à quelqu’un qui ne serait pas bien né. Ils parlent de travailler plus pour gagner plus et ils détruisent le temps de travail (et donc la majoration des heures supplémentaires).

* Jean Sarkozy a-t-il été un militant associatif de premier plan ? (personne ne sait si, entre deux rendez-vous avec Jessica Darty, il a trouvé le temps de se consacrer aux autres)
* A-t-il été élu dans une circonscription de gauche ? (non, il a fait un score minable dans une circonscription gagnée d’avance)
* A-t-il produit, malgré son jeune âge, une pensée politique d’envergure ? (ne riez pas)
* Qu’ a-t-il donc fait pour obtenir d’un coup d’un seul les faveurs de tous les élus d’un département, pour justifier le haut patronage de Balkany (un sacré exemple de mérite républicain, là encore), pour mériter toute cette presse ? (on cherche encore la réponse)


Parlons-en de cette presse.

Les médias sont à l’origine de ce triomphe. La médiocratie est aussi une médiacratie. C’est Philippe Ridet l’embedded qui ne voit rien, c’est Libé et ses obsessions anti-internet, anti-gauche, anti-engagement, son sarkozysme pseudo-critique, c’est Le Figaro devenu une ridicule Pravda française, c’est Le Nouvel Obs livré à Olivennes, c’est Paris-Match, c’est Bernard Arnault et Bouygues et Dassault et Lagardère.

Les journalistes qui ont lâché Denis Robert, qui font des tartines sur Jean Sarkozy, sur Carla, c’est Barbier, grillé d’amour pour son "amie", Apathie qui ne parvient plus à cacher son irritation contre quiconque ose dire que le roi est nu.

C’est la presse qui a fait ce triomphe, elle qui n’a jamais dit ce qu’elle savait pendant la campagne. Cette presse qui s’invente le mythe d’un lynchage aujourd’hui alors même qu’il n’y a qu’un léger rééquilibrage destiné uniquement à sauver ce qui peut l’être de son image.

La médiocratie triomphe, la démocratie a perdu. Espérons que ça n’était qu’une bataille.

Publié sur AgoraVox et repris un peu partout.
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