Mobilisation du 1er Mai 2008

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De retour à l'instant même de la manif de Montpellier, pas énormément-énormément de monde, ambiance bon enfant (trop, même ), rien à signaler, ah si, ré-apparation de l'UNL sur montpellier

Manifestations du 1er mai: pouvoir d'achat et retraites en tête de cortège
Il y a 50 minutes

PARIS (AFP) — Le pouvoir d'achat et la réforme des retraites sont au centre des revendications jeudi en France dans les défilés de la fête du Travail, prélude d'un mois de mai également marqué par des manifestations de lycéens et fonctionnaires le 15 mai et contre la réforme des retraites le 22.

En Asie, des milliers de manifestants ont défilé dans plusieurs capitales pour demander de meilleurs salaires, en pleine crise alimentaire mondiale, alors que des heurts ont éclaté en Turquie.

Dès le début de la matinée à Istanbul, la police a dispersé à coups de grenades lacrymogènes et à l'aide de canons à eau des manifestants rassemblés devant le siège de l'un des plus grands syndicats du pays.

Plusieurs manifestants ont été blessés et "un nombre indéterminé arrêtés", selon le syndicat DISK.

A Jakarta, Manille, Séoul ou Tokyo, les travailleurs sont descendus dans la rue pour exiger des augmentations de salaires, afin de contrebalancer la montée des prix, notamment alimentaires.

A Paris, les salariés sans-papiers en grève depuis le 15 avril sont également à l'honneur, en tête du carré CGT, au lendemain de l'annonce par le syndicat de la régularisation de trois d'entre eux par la Préfecture des Hauts-de-Seine, les premières depuis le début du mouvement.

Après quatre ans d'absence, la CFDT de François Chérèque fait son retour aux côtés de la CGT de Bernard Thibault, ainsi que la FSU, l'Unsa (autonomes) et Solidaires (Sud) dans le cortège parisien de l'après-midi.

Alors que la France est plongée depuis plusieurs semaines dans le quarantième anniversaire de mai 68, les leaders de ces organisations, hormis Alain Olive (Unsa) qui va défiler à Strasbourg, manifesteront côte-à-côte de la République à la Nation.

Quelque 2.500 personnes selon la police, 4.000 selon les syndicats, dont un tiers de salariés du secteur portuaire mobilisés contre les privatisations et l'ouverture à la concurrence, ont ainsi manifesté au Havre.

Ils étaient 2.000 à Nantes selon la police, et 4.000 selon la CGT. Ailleurs sur le littoral, les manifestants étaient 400 à Saint-Nazaire selon la police et 700 selon la CFDT, 400 à Brest (police), et entre 5 et 600 à Saint-Brieuc (police).

A Rennes, quelques 1.200 personnes ont défilé, avec une poignée de lycéens et des salariés de Keolis Emeraude en grève. Et entre 1.000 et 1.500 à Lille.

En Picardie, 3.000 personnes ont manifesté à Amiens, dont des salariés du site Goodyear (ex-Dunlop) qui ont défilé en queue de cortège pour dire "non aux 4X8".

A Nice, les manifestants étaient en nombre sensiblement supérieur au 1er mai de l'année dernière -entre 1.300 selon la police et 3.000 selon les organisateurs.

Les défilés du 1er mai visent à "se faire entendre" du gouvernement, notamment sur les retraites, et à défendre "d'autres pistes" de réforme que celles menant "à une diminution programmée du niveau des retraites", a souligné jeudi sur RTL Bernard Thibault.

Le gouvernement est en train de "bâcler" le dossier des retraites, "il n'a pas travaillé", a estimé sur France Inter François Chérèque.

Avant les mouvements unitaires prévus pour la suite du mois, Force Ouvrière a fait entendre jeudi sa propre musique sur le pouvoir d'achat et le "blocage à 40 ans" de cotisation. Son secrétaire général Jean-Claude Mailly a défilé jeudi matin avec plusieurs centaines de personnes à Paris.

La CFTC a fait elle aussi, comme à son habitude, cortège séparé en matinée, sur un mot d'ordre unique, le pouvoir d'achat, à Paris, avec plusieurs milliers de manifestants.

Une division syndicale dans la rue qui reflète également cette année l'impact de la réforme engagée de la représentativité, en passe de rebattre les cartes entre les confédérations.

Mais 57% des Français déclarent faire "confiance" aux syndicats pour "bien défendre les intérêts des salariés" et 53% pour "faire évoluer la société française dans le bon sens", selon un sondage CSA pour le site leParisien.fr.

Alors que le pouvoir d'achat sera un des sujets majeurs des manifestations du 1er mai, le Smic passe ce jeudi à 8,63 euros brut de l'heure, soit près de 1.308 euros brut par mois, en raison du niveau de l'inflation.

Par ailleurs, un nouveau Code du travail, censé être plus clair, entre en vigueur ce 1er mai mais suscite la méfiance de certains syndicalistes.

FO et la CFTC ne mobilisent pas les foules pour le 1er Mai à Paris
AP | 01.05.2008 | 12:54
Les deux premiers défilés syndicaux organisés jeudi matin à Paris à l'occasion du 1er Mai, l'un à l'appel de FO, l'autre de la CFTC, n'ont pas mobilisé la foule des grands jours.

En fin de matinée, 2.500 personnes selon la police, 6.000 selon les organisateurs, défilaient entre la place de la République et Barbès-Rochechouart à l'appel de la CFTC, qui organisait une manifestation nationale sur le thème du pouvoir d'achat. "Pouvoir d'achat + dans le cabas", pouvait-on lire sur la banderole en tête du cortège.

De son côté, FO a rassemblé 400 militants selon la police, un millier de source syndicale, entre la place d'Italie et la place de la Commune de Paris.

Une manifestation intersyndicale, la plus importante de la journée, est prévue à partir de 14h30 entre la place de la République et celle de la Nation à l'appel de la CGT, de la CFDT, de la FSU, de l'UNSA, de Sud-Solidaires et des principaux syndicats lycéens, étudiants et enseignants.

Au total, ce sont quelque 150 défilés et rassemblements qui sont prévus ce jeudi, selon un relevé effectué par la CGT. Outre Paris, des manifestations étaient ainsi annoncées à Strasbourg, Bordeaux, Pau, Bayonne, Brest, Rennes, Chartres, Orléans, Reims, Montpellier, Toulouse, Le Havre, La Rochelle ou encore Grenoble.

A Marseille, 30.000 personnes, selon les organisateurs, défilaient jeudi à la mi-journée. La police n'avait pas encore fourni de chiffre.

A l'occasion de cette journée, les syndicats entendent dénoncer le nouvel allongement de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein, les suppressions de postes dans la Fonction publique et en particulier l'Education nationale, ou encore réclamer une hausse des salaires.

Le nouvel obs

2000 personnes présentes à Angoulême selon la CGT.

3000 Manifestants a Rouen dont une centaine de lycéens

200 à Pertuis dont une dizaine de lycéens

7000 a grenoble selon la cgt dont 400 lyceen qui etait au debut du cortege.

Remiremont (88 )

Une 40ène de lycéens ont rejoin le cortège des syndicats ce matin (j'ignore encore le nombre).

La Rochelle : Difficile de dire combien de personnes étaient présentes.
Pas de défilé si ce n'est que la CNT, la FA et SUD Lycéen (ainsi que
quelques non-syndiqués) ont décidé de défiler à 15 (j'en étais) sous
les drapeaux noirs. La CGT et la FSU ont pour leur part préféré rester
à boire du ponch à la maison des syndicats !

Il y a une CNT dans le 17 ?

Embryonnaire sur la Rochelle. Mais il y en a sur Oléron et quelques militant-e-s des deux chèvres étaient viendus en renfort !

Ok sa marche

A limoges, il y avait un beau cortège Rouge et Noir...

Entre 5000 selon les forces de l'ordre et 7000 pour les syndicats à Grenoble

Poitiers :



je sais pas encore les chiffre de la manif on saura demain je pense...

3 000 personnes sur Toulon

R.A.S. durant la manif ...

entre 100 et 200 lycéens

Fugifilm... on doit pas avoir le meme systeme de calcul .... j'étais là mais j'ai pas vu 400 lycéens o_O.. 250 me semble un bon chiffre .. beaucoup plus réaliste à moins que tu ne compte aussi les étudiants et dans ce cas nous étions 5-600 ^^

Pour Nantes, de 3.000 à 5.000 personnes dans les rues, la plus grosse manifestation de l'Ouest avec un temps toujours aussi minable.

Nous étions 20 lycéens derrière notre banderole du CAL-44 et un drapeau breton (+ des parapluies). Mais nous étions bien équipés avec un mégaphone, donc nous nous sommes fait remarquer puisque apparemment nous avons le droit à une photo couleur dans Ouest France.

évidemment c'est toujours aussi décevant pour le nombre alors que nous avions tracté pour cette date. Mais ce n'est pas un jour férié à 10h30 sans tram qu'on attire les foules.

Nouvelle manif. lycéenne le 6 mai, place Bretagne à 17h.

Citation :

La manifestation du 1er mai a eu un beau succès à Poitiers. Plus de 800 retraités, actifs, privés d'emploi, lycéens s'y sont retrouvés pour des “ mondes meilleurs ”.


De mémoire de vieux militants politiques et syndicaux, il y avait fort longtemps que la manifestation du 1er mai n'avait pas rencontré un tel succès à Poitiers. Entre 800 à 1.000 personnes se sont retrouvées, jeudi, sur la place du Maréchal-Leclerc à l'appel de la CGT, de la FSU, de la CFDT, de Solidaires, de l'UNSA et des Alternatifs de la Vienne, la fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) appuyant cette action. Les brins de muguets vendus au profit de sans-papiers, les drapeaux et les banderoles ont fleuri sur la place d'Armes. L'école élémentaire Tony-Lainé à Poitiers, la classe unique de Moussac et le collège Descartes de Châtellerault ont ainsi marqué leur présence et leurs inquiétudes pour l'avenir.

Une série de rendez-vous

Dans un brouhaha bon enfant, Myriam Liéby, au nom de toutes les organisations syndicales, rappelle les motifs de cette mobilisation : « Avoir un emploi et jouir d'un salaire décent, le maintien de la Fonction publique et des services publics, la défense des retraites, l'arrêt des suppressions de postes dans l'Education nationale. » En conclusion, elle fustige la répression contre les organisations syndicales et les lycéens poitevins. Ceux-ci appellent à une nouvelle manifestation, le mardi 6 mai à Poitiers. Cette journée sera également une journée de lutte pour les retraités. Le jeudi 15 mai, ce sera au tour de la Fonction publique dont l'Education nationale de manifester, la FCPE appelant à une journée « écoles mortes ». Le jeudi 22 mai sera dédié aux retraites.

Une manifestation pacifique

Une manifestation dans les rues de Poitiers s'impose rapidement en raison de la bonne mobilisation. Et ce sont les lycéens qui donnent le ton, ouvrant la marche, les anarchistes en tête. Les radicaux n'ont pu imposer leur parcours, les syndicats ayant prévenu qu'ils ne voulaient pas de débordement. Après quelques sifflets devant le commissariat de police, un slogan place du Marché : « A ceux qui veulent casser le social, le peuple répond résistance ! », les manifestants achèvent leur périple place d'Armes, où ils se sont dispersés dans le plus grand calme.

Marie-Catherine BERNARD

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