L'UNL et la FIDL nous représentent-ils ?

Rappel du premier message :

Bonjour a tous !

Je peux enfin vous parler de ce qui m'exaspère en ce moment : les pseudo reportages sur le mouvement lycéen...

Dans les rares informations lycéennes que les chaines de télévisions nous offrent, nous ne trouvons rien... mais absolument rien !Le vide total...
Pour cela, ils ont la bonne idée d'interviewer deux syndicats qui sont censés représenter les lycéens : l'UNL et la FIDL (bon... vous connaissez surement mon avis ces syndic', donc je vais vous épargner un discours).

Que ces organisations soient médiatisés, Oui, c'est parfaitement normal, mais qu'elles soient montrés comme des organisations nous représentant, ca j'ai du mal a l'accepter. Tout en sachant que ces syndic' ne feront pas trop de bruit...

Je crois que le gouvernement tente aussi de calmer le jeux en invitant ces deux organisation a des "négociations" (oui, négociations entre guillemets). Ca fait plaisir a quelques lycéens qui se sentent écoutés, mais au final ces organisations finissent toujours par se soumettre !On peut donc se demander quel est leur véritable but dans les mouvements lycéens, puisqu'ils n'aboutissent jamais a quelque chose de concret ?

Je pense que pour arriver a des négociations logiques, il faudrait y avoir un ensembles d'organisations (pas seulement des syndicats bien sur) présentes pour discuter avec le ministre.


Je crois qu'il y a un membre de l'UNL qui vient régulièrement ici ?Alors j'aimerai beaucoup avoir son avis sur le comportement que les médias ont avec le mouvement lycéen.

Bonne soirée.

Ici à Toulouse, l'UNL et la FIDL sont inexistants, mais alors absolument inéxistants, et pourtant le mouvement marche très bien, grâce à la CLT.

Comme quoi, pas besoin d'eux pour que ça marche et pour avoir du poid médiatique.

A nous de mettre en place des systèmes représentatifs au niveau local avec des organisations indépendantes regroupant tous les lycéens engagés sans étiquette.

A nous de faire comprendre aux syndicats que leur place est avec la base des lycéens motivés et non au-dessus.

Plusieurs choses, déjà, quand on dit que beaucoup ici sont d'extrème gauche je ne vois pas en quoi ce pourrait être une tare !!! Au contraire la critique est très bonne pour faire avancer les choses. Et puis ce qualificatifs d'extrème que j'execre. En quoi somme nous extrémiste ? L'extrémisme n'est qu'un point de vue par rapport à un référentiel qu'est la société actuelle !! Beaucoup de gens voient les extrémistes comme des terroristes, de dangereux malfrats, mais c'est complétements con ! Si avoir un point de vue différent de la société est un crime, alors nous ne sommes plus en démocratie et ça nous donne une raison de plus de nous révolter et d'être extrémiste (vous remarquerez le cercle vicieux ^^).

Après, je suis d'accord avec ceux qui pensent que la représentativité doit être utiliser avec modération. Malgré les facilités de discutions qu'elle procure, elle ne peut que nuire à un mouvement si elle s'eternise. En effet, les représentants prennent souvent la "grosse tête" (nous en avons fait les frais durant la mobilisation de décembre contre la LRU). Donc je suis pour une auto-gestion des luttes et m'inscrit dans la ligne idéologique de SUDlycéen qui est le seul syndicats (en dehors de la CNT) qui apporte un véritable syndicalisme de lutte !
Le seul bémol c'est que notre syndicats n'est pas vieu sur Clermont, et le SNES ne veut pas nous aider à commencer une mobilisation. Alors comme ne nous somme pas très bien implanté (2-3 actifs), nous ne pouvons rien faire. Et l'absence de FIDL ou d'UNL ne peut qu'agraver notre manque de soutient :s.

en fait les syndicats doivent être des outils de lutte au service de la lutte, pas des machines d'autopromotion.
Se faire de la pub pour faire un minimum savoir aux lycéens qu'on existe et donc que l'outil en question ne disparaisse pas, à la limite. Mais la pub pour être plus connu que le concurent...

après ça s'appelle la privatisation des syndicats ça...^^

Citation :

Et l'absence de FIDL ou d'UNL ne peut qu'aggraver notre manque de soutient :s.

C'est assez incohérent avec ce que tu dis avant. Ou alors peux-tu mieux nous expliquer ce point ?

Pour ma part, je pense au contraire que ça peut vous aider car vous serez l'interlocuteur lycéen unique pour les autres organisations.

Mais moi je reste convaincu que le mieux c'est encore d'avoir une coordination locale avec des syndiqués dedans.

je pense qu'il voulait dire que SUD étant la seule orga lycéenne implantée, ils devaient faire bcp de taffs tous seuls...

tout mouvement social rencontre comme premier obstacle, bien avant la police proprement dite, les forces syndicales et toutes cette microbureaucratie dont la vocation est d'encadrer les luttes. les communes, les groupes de base, les bandes se défient spontanément d'elles. c'est pourquoi les parabureaucrates ont inventé depuis vingt ans les coordinations qui, dans leur absence d'étiquette, ont l'air plus innocentes, mais n'en demeurent pas moins le terrain idéal de leurs manoeuvres. qu'un collectif égaré s'essaie à lautonomie et ils n'ont alors de cesse de le vider de tout contenu en en écartant résolument les bonnes questions. ils sont farouches, ils s'échauffent ; non par passion du débat, mais dans leur vocation à le conjurer. et quand leur défense acharné de l'apathie a enfin raison du collectif, ils en expliquent l'échec par le manque de consience politique. il faut dire qu'en france, grace notamment à l'activité forcenée des différentes chapelles trotskiste, ce n'est pas l'art de la manipulation politique qui fait défaut dans la jeunesse militante...
un autre réflexe est , au moindre mouvement, de faire une assemblée général et de voter. c'est une erreur. le simple enjeu du vote, de la décision à remporter, suffit à changer l'assemblée en cauchemar, à en faire le théatre où s'affrontent toutes les prétention au pouvoir. nous subissons là le mauvais exemple des parlements bourgeois. l'assemblée n'est pas faite pour la décision mais pour la palabre, pour la parole libre s'exerçant sans but.