Reçue par Darcos, la Fidl note un "vrai blocage" sur les postes
La présidente de la Fidl, Alix Nicolet, a déploré mercredi, à l'issue d'une rencontre avec Xavier Darcos, "un vrai blocage" sur la question des suppressions de postes d'enseignants, mais a déclaré avoir "obtenu des assouplissements sur le bac professionnel" en 3 ans.
Reçue une heure et demie par le ministre de l'Education nationale, la responsable lycéenne a expliqué à sa sortie, que la discussion avait "porté sur des points qui vont évoluer dans les prochains jours". Mais, a-t-elle ajouté, "il y a toujours un vrai blocage sur les suppressions de postes".
"On continue la mobilisation (jeudi), pour maintenir la pression sur les suppressions", a-t-elle affirmé devant la presse, estimant qu'"avec le mouvement qui s'amplifie, ça va avoir un impact".
Interrogée sur la viabilité d'un mouvement essentiellement ancré en région parisienne, où les lycéens sont en vacances à la fin de cette semaine, Alix Nicolet a assuré que "la province a eu le temps de préparer de belles manifestations pour la rentrée pendant qu'elle était en vacances".
Concernant la généralisation du bac professionnel en 3 ans (contre 4 aujourd'hui), annoncée à l'automne et contestée depuis quatre semaines dans les manifestations lycéennes, elle a confié: "on a obtenu un assouplissement" car "ils ne sont plus dans une logique de bac pro en 3 ans généralisé dans toutes les filières", soit une possibilité que le cursus en trois ans ne soit adopté qu'au cas pas cas, avec "le maintien du BEP".
"Il y a des filières professionnelles plus générales, où les programmes ne sont pas très chargés, ça peut être bénéfique pour elles" d'être resserrées sur trois ans, a estimé la responsable lycéenne. "Des annonces vont être faites mais rien n'est acté", a-t-elle assuré.
Interrogée sur les relations de la Fidl avec l'UNL, l'autre syndicat lycéen, qui devait être reçu à 11H30 par le ministre de l'Education, Alix Nicolet a assuré que, si son syndicat est "majoritaire dans le mouvement", les deux organisations n'avaient "pas d'intérêt à être divisées".
AFP - www.vousnousils.fr