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 La presse parle du mouvement lycéen

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MessageSujet: La presse parle du mouvement lycéen   La presse parle du mouvement lycéen Icon_minitimeJeu 27 Mar - 12:12

Voici plusieurs articles sur le mouvement des lycéens contre les suppressions de postes de profs :


Citation :
Seize postes en moins: blocus au lycée de Chelles
Par Chloé Leprince (Rue89) 20H50 26/03/2008

A la veille d'une journée de mobilisation dans le secondaire, la mobilisation baisse et l'amertume gagne au lycée Bachelard.


(De Chelles) Dans l'académie de Créteil, le rectorat ne répond plus. Parents d'élèves, enseignants, journalistes... nombreux sont ceux qui se sont cassé les dents sur le standard, toute la journée de mercredi, alors qu'une quinzaine de lycées étaient encore bloqués dans cette académie qui recoupe trois départements (Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne).

Rendez-vous était pourtant pris à 17h30 avec le recteur en personne, qui devait recevoir une délégation d'élus, profs et parents du lycée Gaston Bachelard de Chelles, en Seine-et-Marne. C'est par hasard, alors qu'une enseignante de l'établissement passait dans le bureau du proviseur, qu'on avait appris le matin-même que le rendez-vous était tout simplement annulé. Aurélie Lecoeur, professeur d'histoire-géographie à Gaston Bachelard et représentante Force Ouvrière, raconte:

"Sans cette collègue, personne n'aurait cru bon de nous prévenir que le recteur ne recevait plus aucun enseignant mais seulement des chefs d'établissement jusqu'à nouvel ordre."

C'est pourtant en échange de cette promesse d'entretien arrachée après "deux heures et demie à tambouriner sous les fenêtres du rectorat à une soixantaine venus grâce à un bus prêté par la mairie" que le blocus avait été levé à Gaston Bachelard. Durant trois jours, au retour des vacances d'hiver, profs et parents d'élèves avaient en effet bloqué "en quasi totalité" l'établissement pour protester contre les suppressions de postes à la rentrée prochaine.

Seize postes supprimés, cinq classes fermées

Dans ce lycée d'enseignement général et technologique qui compte aujourd'hui 1373 élèves, pas moins de seize postes doivent être supprimés. En termes de classes, cela signifie une seconde et quatre terminales en moins en septembre. La plupart des matières sont concernées, avec trois postes de moins en mathématiques, un en histoire-géo, un autre en philosophie, quatre en Sciences et technologies industrielles... Les syndicats reconnaissent qu'on observe un "léger fléchissement" dans le nombre d'inscrits mais "rien de comparable avec des fermetures de classes de cette ampleur".

Alors, depuis l'annonce du nombre de suppressions de postes, tous les enseignants se sont remis à l'arithmétique. Dans la cour, Marie Omont, qui enseigne le français et le cinéma, fait ses comptes, des tresses ramenées autour de l'ovale du visage:

"Cinq classes de moins, ça signifie des classes de 35 élèves, sinon davantage. Et, pour pas mal de profs, une classe en plus en charge. Nous, ce que nous objectons, ce sont des arguments pédagogiques: on ne s'occupe pas pareil de classes de 25 ou de 35 élèves. On n'accorde pas le même temps à la préparation des cours ou à la correction des copies si l'on a trois ou quatre classes."

A côté d'elle, une collègue qui enseigne la philosophie renchérit:

"Dans ma discipline, il est hors de question de corriger plus de 165 copies par mois. Au-delà, ça devient n'importe quoi. Il n'y a pas de mystère: quoiqu'on en dise, moins on a d'élèves, mieux on s'en occupe."

Quoiqu'on en dise? Après le semi-échec de leur blocus et le lapin du recteur, l'écoeurement: pour justifier la fermeture de classes et l'augmentation du nombre d'élèves dans celles qui restent, le proviseur se serait emparé des statistiques au bac. Moins de 70%, selon les profs du lycée qui estiment qu'il s'agit "d'un des moins bons résultats de l'académie" mais avancent, eux, cet argument pour réclamer des classes moins nombreuses.

"Nous n'avons plus d'interlocuteur"

Contacté par Rue89 mercredi, le chef d'établissement n'a pas donné suite à nos appels. Mais des enseignants racontent qu'on a fait pression sur eux pour qu'ils cessent de "monter les élèves contre l'établissement". Aurélie Lecoeur, FO, précise:

"On comptait sur le proviseur pour plaider notre cause auprès du rectorat mais la voie hiérarchique n'a pas fonctionné. Nous n'avons plus d'interlocuteur."

Devant le lycée, les élèves vident petit à petit les lieux: on est mercredi midi. A la veille de la journée de mobilisation, l'agitation semble ordinaire. Ni plus sauvageonne ni plus motivée qu'ailleurs. Ici, le blocus n'a pas débouché sur des scènes de casse, contrairement à d'autres établissements des environs. Alors qu'une douzaine de lycées sont encore bloqués dans l'académie, il n'y aura pas de nouveau blocus à Gaston Bachelard, jeudi, même si certains profs feront grève. C'est le cas d'Aurélie Lecoeur, la représentante FO:

"Le blocus a divisé les enseignants. Parmi ceux qui voulaient faire quelque chose après l'annonce des suppressions de postes, certains préféraient la grève, qui est un moyen légal; d'autres ont choisi le blocus."

Presque trois semaines après le début de la mobilisation, on sent les enseignants du lycée chellois un peu écoeurés et les rangs se clairsemer. Quand on appelle la salle des profs, une voix féminine répond sèchement: "Mobilisation? Rappelez plus tard..."



Entre 1700 et 2033 euros nets mensuels, primes comprises

Pour Marie Omont, on a réussi à diviser les profs en leur faisant miroiter un plus gros volume d'heures supplémentaires, alors qu'ils s'estiment mal payés. Elle-même a bientôt dix ans d'ancienneté, dont huit dans ce lycée en zone classée sensible.

Si elle concède dans un sourire qu'il y a "parfois de quoi être démotivé", elle n'a pas demandé de mutation car elle enseigne aussi le cinéma dans cet établissement qui compte une section spécifique. Agrégée depuis 1999, elle a justement une fiche de paye dans son sac. Elle touche 2033 euros nets, ancienneté et prime de ZEP comprises, "mais je suis agrégée; pour mes collègues certifiés qui débutent, c'est plutôt 1700."

La plupart des seize postes supprimés correspondent à des départs à la retraite qui ne seront pas remplacés. Mais pas seulement: une prof de français doit être réaffectée dans un autre établissement, si ce n'est pas à cheval sur deux. Marie Omont précise:

"Dans ces cas-là, la règle c'est que le dernier arrivé trinque. Mais si vous prenez mon cas, par exemple, je vis à Paris. Si j'étais réaffectée plus loin en Seine-et-Marne, ce serait impossible."

De la gare RER de Chelles, la Gare de l'Est, à Paris, n'est qu'à un petit quart d'heure, Saint-Lazare à 25 minutes. Mais, entre la gare et le lycée, dans une périphérie mal déservie par les bus, il faut compter trente minutes. Aux bonnes heures.

Mercredi soir, les mails continuaient à circuler pour savoir qui, des profs de Gaston Bachelard, iraient à Paris manifester, jeudi, à l'appel de l'intersyndicale.

>> http://www.rue89.com/2008/03/26/seize-postes-en-moins-blocus-au-lycee-de-chelles

Citation :
Les lycées continuent à se mobiliser contre les suppressions de postes :

Blocages d'établissements et rassemblements devant les rectorats se poursuivent. Une nouvelle journée d'action des enseignants et de lycéens doit avoir lieu jeudi.AFP

LIBERATION.FR : mardi 25 mars 2008

La mobilisation contre les suppressions de postes dans le secondaire à la rentrée prochaine s'est poursuivie mardi, avec le blocage de plusieurs lycées de région parisienne. En Seine-et-Marne, huit lycées sur 55 étaient bloqués, tandis qu'un rassemblement devant le rectorat de Créteil (Val-de-Marne) a réuni 600 lycéens et enseignants.


Des lycéens de Bussy-Saint-Georges, après avoir voté le blocage de leur lycée, ont tenté de bloquer l'autoroute, puis les voies du RER A. Refoulés par les forces de l'ordre, ils ont finalement fait un sit-in devant la gare. La semaine dernière, jusqu'à onze lycées et quatre collèges ont été bloqués par des élèves ou leurs professeurs.

Dans les Yvelines, des professeurs et des parents d'élèves ont prévu d'occuper sept lycées et collèges durant la nuit de mardi à mercredi. Ces occupations concernent les lycées Condorcet et Saint-Exupéry ainsi que les collèges Galilée, Thierry, Cézanne, Clemenceau et La Vaucouleurs, établissements situés à Mantes-la-Ville, Mantes-la-Jolie et Limay.

Par ailleurs, une trentaine de professeurs du collège des Plaisances à Mantes-la-Ville ont manifesté mardi devant le rectorat de Versailles puis devant le Conseil général des Yvelines pour protester contre la perte de 43 heures de cours. Une délégation a été reçue par le rectorat. Selon le Snes-FSU, 350 postes devraient être supprimés dans les Yvelines dont 100 transformés en heures supplémentaires.

La mobilisation était plus agitée à Drancy (Seine-Saint-Denis), où selon le rectorat une cinquantaine de jeunes, parfois encagoulés, ont dégradé de nouveau mardi matin l'entrée et une salle du lycée Delacroix, lors d'une action contre les suppressions de postes et le bac professionnel en trois ans. C'est la troisième fois depuis jeudi, la deuxième dans ce lycée, que les déambulations quotidiennes, et peu organisées, de lycéens venus de Bobigny (Louise-Michel, Alfred-Costes, André-Sabatier) pour pousser leurs camarades à bloquer leurs lycées ou manifester avec eux, dégénèrent.

A Bobigny, trois lycées étaient fermés mardi, selon le rectorat qui a fait état de «sept ou huit établissements perturbés» au total en Seine-Saint-Denis (contre une douzaine jeudi dernier), «une quinzaine» dans l'académie de Créteil (Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne, Val-de-Marne).

A Saint-Denis, des élèves de tous les lycées organisent mercredi matin une marche au départ du lycée Paul Eluard, suivie d'un rassemblement devant la mairie. Jeudi dernier, ils avaient déjà manifesté à plusieurs centaines.

Une nouvelle journée de grève et de manifestation est prévue jeudi, à l'appel de l'intersyndicale - Snes-FSU, Snep-FSU, Snuep-FSU, FO, CGT, Sud-Education, Sundep - de l'académie de Créteil (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Seine-et-Marne).

Libération

>> http://lecrc.canalblog.com/archives/2008/03/26/8467252.html

Citation :
Les lycéens descendent dans la rue

La grosse grève doit avoir lieu aujourd'hui, mais les lycéens du rectorat de Créteil (Val-de-Marne) s'échauffent depuis plusieurs jours. Protestant contre les suppressions de postes prévues dans leurs établissements scolaires, ils ont perturbé ou bloqué neuf lycées hier dans le Val-de-Marne, en Seine-Saint-Denis et en Seine-et-Marne. Quarante-cinq écoles étaient concernées lors du pic des actions au retour des vacances, donnant lieu à plusieurs débordements. Les syndicats étudiants appellent à la mobilisation aujourd'hui à partir de 8 h 30 dans les collèges et lycées, et une manifestation est prévue devant le ministère de l'Education.

- ©2008 20 minutes

http://www.20minutes.fr/article/221678/Paris-Les-lyceens-descendent-dans-la-rue.php

Et n'oubliez pas que le blog du CRC http://lecrc.canalblog.com/ continuera à diffuser ces informations !

Suite des documents (mettez-en vous aussi) :
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MessageSujet: Re: La presse parle du mouvement lycéen   La presse parle du mouvement lycéen Icon_minitimeJeu 27 Mar - 19:08

Chaque article de la presse sur nous est désormais un évènement, c'est dire si les choses vont mal :/
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MessageSujet: Re: La presse parle du mouvement lycéen   La presse parle du mouvement lycéen Icon_minitimeJeu 27 Mar - 19:16

Sur Europe 1 ils ont dit que "le mouvement pourrait s'étendre" et que "les lycées jusque là isolés commencent à se réunir pour être plus efficaces". Les communiqués de l'UNL et la FIDL sont diffusés par les médias et leur appel aux manifs en priorité.

Donc malgré le fait que ce soit un petit événement qui m'étonne moi-même, cela prouve que les médias peuvent nous suivre si nous agissons vraiment fortement. 5.000 manifestants à Paris ce n'est pas de quoi faire les titres du JT, ne nous voilons pas les yeux et je le répète, si les médias ne viennent pas à nous, allons à eux.

Et n'oubliez pas le "commission médias">> https://lecrc.forumactif.fr/com-medias-f50/

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MessageSujet: Re: La presse parle du mouvement lycéen   La presse parle du mouvement lycéen Icon_minitimeJeu 27 Mar - 19:18

Oui, enfin, commence pas à t'emballer sylvain, on a tellement connu de péripéties ces derniers temps :/

Qu'on veuille que le mouvement s'étende, c'est une chose, mais que ça se fasse, ç'en est une autre.
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MessageSujet: Re: La presse parle du mouvement lycéen   La presse parle du mouvement lycéen Icon_minitimeJeu 27 Mar - 20:44

Citation :
Qu'on veuille que le mouvement s'étende, c'est une chose, mais que ça se fasse, ç'en est une autre.

Je ne dis pas le contraire (comme je l'explique dans d'autres sujets et d'après des infos que j'ai lu qui nuance le constat très positif du jour). Je reste réaliste face à la situation.

Je constate aussi que les médias parlent du mouvement autant qu'il est nécessaire de le faire étant donné que ça reste un début donc faible.
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MessageSujet: Re: La presse parle du mouvement lycéen   La presse parle du mouvement lycéen Icon_minitimeJeu 27 Mar - 20:51

Il faut profiter du soutien des syndicats c'est un bon moyen pour lancer le mouvement qui gronde déjà depuis quelques temps.
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MessageSujet: Re: La presse parle du mouvement lycéen   La presse parle du mouvement lycéen Icon_minitime

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