Manif. FSU repoussée au 18 mai

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La FSU repousse une manifestation nationale dans l'Education au 18 mai

du Mercredi 26 mars 2008

La FSU, fédération majoritaire dans l'Education nationale, a reculé d'un jour, au dimanche 18 mai, son projet de manifestation nationale réunissant les personnels, de la maternelle à l'université, "pour protester contre la politique éducative du gouvernement", a-t-elle annoncé mercredi.

"Initialement, nous avions appelé à une journée nationale de manifestations le samedi 17 mai dans cinq pôles, à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Rennes, mais les professeurs des écoles qui travaillent le samedi matin ne pouvaient participer, c'est pourquoi nous avons décidé de reculer d'un jour et de choisir un seul lieu, Paris", a expliqué à l'AFP la secrétaire générale du Snes-FSU, Frédérique Rolet, au cours d'un forum à Paris.

"Les syndicats lycéens, Fidl et UNL sont intéressés par cette manifestation", a ajouté Mme Rolet.

Une centaine d'enseignants venus de toute la France se sont réunis en forum mercredi à Paris, à l'appel de la FSU, pour faire le point des différentes actions de protestation contre la suppression de 8.830 postes pour la rentrée 2008 dans les collèges et lycées publics et celle programmée, selon la FSU, de "91.000 postes d'ici à 2012".

Plusieurs syndicalistes ont demandé "une perspective d'actions d'ici le 18 mai". "Il y a beaucoup d'actions locales dispersées, c'est quand on donne des mots d'ordre ambitieux qu'on démultiplie les actions", a déclaré un enseignant.

La FSU a demandé aussi aux personnels de refuser de faire des heures supplémentaires non obligatoires (statutairement, on ne peut exiger d'un enseignant qu'une heure supplémentaire hebdomadaire) censées compenser plus de 3.000 suppressions, a rappelé Mme Rolet.

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