Florian Lecoultre, nouveau président de l'Union nationale lycéenne

Florian Lecoultre, nouveau président de l'Union nationale lycéenne


Florian Lecoultre a été élu dimanche à Paris président de l'Union nationale lycéenne (UNL), le premier syndicat lycéen, dont il était jusqu'à présent le secrétaire général, a annoncé l'UNL.

Florian Lecoultre, 18 ans, élève en terminale L au lycée Chanzy de Charleville-Mézières, succède à la présidence de l'UNL à Floréale Mangin, élue depuis septembre 2006 et qui ne se représentait pas.

L'élection du nouveau président a clos le VIe congrès de l'organisation, qui s'est tenu samedi et dimanche à Paris, à l'université Paris VI, en présence d'environ 250 lycéens venus de toute la France.

L'UNL a lancé samedi une "campagne de propositions" pour réformer le lycée et le baccalauréat. "Nous proposons d'avoir un bac en deux parties d'égale importance : la première moitié de la note portant sur trois +partiels+, comme à l'université - deux pendant l'année de première, un pendant l'année de terminale - et l'autre moitié de la note lors de l'examen final de terminale en juin", avait alors expliqué Florian Lecoultre.

Près de 300 lycéens délégués des fédérations se sont réunis ce week-end des 22 et 23 mars au VIème Congrès National de l’UNL à Paris, autour de la revendication d’un Statut lycéen, axe central du nouveau Texte d’Orientation de l’UNL adopté lors de ce Congrès.

Cette orientation fait la synthèse des propositions de l’UNL basées sur la nécessité d’un Statut pour les lycéens qui les intègre pleinement à la société et leur reconnaisse des droits nouveaux. Pour la porter; l’UNL a élu son nouveau président, Florian Lecoultre, qui succède donc à Floréale Mangin à la tête du premier syndicat lycéen.

Ce Congrès, qui s’est ouvert le 22 mars, 40 ans après les évènements de Nanterre du 22 mars 1968, a également permis de faire le lien entre les revendications des lycéens et étudiants mobilisés de mai 1968 et ceux qui militent aujourd’hui dans le syndicalisme lycéen. Ainsi, l’ambition de « changer l’école pour changer la société » est toujours la notre aujourd’hui. Cependant, si cet idéal demeure, les conditions dans lesquelles les lycéens d’aujourd’hui le défendent ont bien évidemment évolué avec notamment la croissance de la précarité chez les lycéens.

Le Congrès a été également l'occasion de lancer une campagne de propositions pour la réforme du lycée. Nous proposons notamment d'instaurer un système de partiels nationaux, sur le modèle de l'université, qui compterait pour la moitié de la note finale du Bac, l'autre moitié restant constituée d'une épreuve en fin de terminale semblable à celle qui existe aujourd’hui. Cette solution permettrait de lutter contre le bachotage et l'absence de droit à l'erreur sans remettre en cause le caractère national et égalitaire du diplôme du Bac, au contraire de la réforme Fillon de 2005 qui cherchait à instaurer le contrôle continu.

Le Congrès a enfin permis aux délégués des fédérations d’élire un nouveau Bureau national, celui-ci étant désormais constitué ainsi :

Vice-président : Léo Moreau
Secrétaire générale : Alexia Portin
Trésorier : Florian Pappo
Secrétaire National aux droits lycéens : Pierre Lejeune
Secrétaire National à la Santé : Quentin Mayerat
Secrétaire Nationale à la Communication : Jeanne Viès
Secrétaire National à l’Orientation : Quentin Dogon
Secrétaire Nationale à la Démocratie lycéenne : Sarah van der Vlist

t'y étais?

Non non. La Fédé 44 est trop inexistante pour que j'aille la représenter ... Et je suis pas assez à l'aise à l'UNL !

Moi j'y étais à ce congrès et c'était très bien =)